Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
Un roman noir historique captivant qui nous montre une autre facette du talent de l'auteur islandais qui nous plonge cette fois-ci dans le XVIIIe siècle, où l'Islande est une colonie danoise. On découvre l'amitié improbable entre Jon Sivertsen, horloger islandais travaillant à Copenhague, et le roi Christian VII, monarque mélancolique et marginalisé. L'auteur démontre ici une maîtrise parfaite du rythme et du suspense, même dans un cadre historique. Le roman, construit en courts chapitres, est un véritable page-turner. Ce roman nous parle de paternité, d'injustice, et des relations humaines. Il nous éclaire également sur la relation méconnue entre le Danemark et l'Islande, rendant ce roman aussi instructif que touchant. Magnifique, je suis vraiment fan de cet auteur quoiqu'il écrive!
Un polar qui réside avant tout dans l’arrière-plan historique et la description. On s’habitue aux deux enquêteurs avec une belle amitié. Une intrigue captivante. Persistez même si le style narratif vous semble quelque peu pénible. Les retours en arrière nous confondent parfois.
Arnaldur Indriðason auteur à succès nous livre une incroyable trilogie des ombres bien avant sa série Konrad.
Attention cette trilogie n’est pas paru dans le même ordre en France et en Islande donc la chronologie de l’histoire varie. En Islande le tome 3 était paru en 1er partant d’une histoire débutant de 1944 vers 1941.
Le premier tome dans l’ombre nous mène en 1941 avec le meurtre d’un commerçant itinérant retrouvé mort dans un hôtel à Reykjavik, l’homme était assassiné par une balle d’un colt en pleine tête. Le meurtrier à laisser une marque sur le corps un double S en lettre de sang. Flovent et Thorson mènent l’enquête dans une période délicate. Les enquêteurs portent leurs recherches sur des éventuelles soldats alliés venu lutté contre les nazi.
La découverte de la mort brutale d’un homme solitaire de 70 ans va amener Erlendur et son collègue Sigurdur Oli à remuer un bien vilain passé. Les horreurs découvertes dans le disque dur de la victime leur vite comprendre que ce Holberg a fait des victimes féminines pendant une bonne partie de sa vie. Ce type, que l’on peut considérer comme un violeur en série, a-t-il enfin payé ses crimes impunis ?
Plus je lis les aventures d’Erlendur d’Arnaldur Indridason, plus je comprends le succès important qui est le sien. Tomes après tomes, la personnalité d’Erlendur elle-même évolue assez peu ; personnellement je le trouve assez insaisissable, plus lisse que celle de Konrad de l’autre série. Mais les enquêtent s’enchainent dans une Islande de plus en plus moderne qui révèle à chaque volume un aspect peu reluisant du pays. L’enquête de « la Cité des Jarres » se déroule en 2001 mais elle remue un passé où l’Islande était un laboratoire parfait pour els études génétiques. Ce pays, petit et peu peuplé, longtemps replié sur lui-même, constituait un laboratoire à ciel ouvert pour étudier les maladies génétiques. J’appends à cette occasion que l’Islande a purement et simplement, sous couvert de science, catalogué tous les profils génétiques de sa population, avec les dérives possibles que l’on peut imaginer. Aux côtés d’Erlendur, nous voilà plongé dans la vie minable d’un violeur en série retrouvé mort, et qui aura laissé derrière lui beaucoup de chagrin et de violence. Comme d’habitude, et peut-être même encore plus que d’habitude, l’en quête est limpide, facile à suivre, briques par briques les éléments s’empilent pour arriver à une conclusion que l’on imagine (à raison) tragique. Voilà la force d’Indridason, la construction de ses polars est sans esbroufe, sans complications inutiles. Tout juste vient-il rajouter des petits éléments de sa vie personnelle ici ou là (une douleur à la poitrine qui l’inquiète, sa fille enceinte en plein sevrage) et une petite intrigue secondaire (la mariée qui s’enfuit le jour de son mariage), dont on aurait peut-être pu se passer puisqu’elle est vite solutionnée et n’apporte pas grand-chose au récit. « La Cité des Jarres » se lit vite et très facilement, d’aucun pourrait trouver que c’est de la littérature policière facile mais ce serait nier le plaisir tout simple que l’on à tourner les pages pour en savoir plus, chapitre après chapitre. Parfois, il ne faut pas chercher autre chose dans un polar que le pur plaisir d’enchainer les chapitres ! Je trouve ce tome là est un des plus réussi de la série, plus que le précédent chronologiquement « Les Roses de la Nuit » qui était moins convaincant.
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