Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
Le maître du polar islandais appuie là où ça fait mal...
C’est toujours un bonheur de retrouver Erlendur, cet enquêteur solitaire, pour une nouvelle enquête. L’intrigue de « La Femme en Vert », qui nous met en présence d’un cold case, rappelle fortement l’intrigue de « Le Mur des Silences » de l’autre série de l’auteur, la série « Konrad ». Un squelette retrouvé, une enquête difficile sur des évènements lointains, une intrigue qui traite de violences conjugales : la trame est (très) similaire. Ceci dit, les violences intrafamiliales sont presque toujours une constante chez cet auteur, soit c’est une préoccupation personnelle, soit un sujet très prégnant dans la société islandaise, soit un peu des deux ! Quoi qu’il en soit, le roman alterne entre des scènes contemporaines (l’enquête sur le squelette, l’hospitalisation dramatique de la fille d’Erlendur) et des flashes back. Ces derniers mettent en scène une famille, dans les années 40, en proie à la tyrannie du père de famille, un pervers violent et manipulateur. Ici les chapitres n’alternent pas entre eux, parfois on passe du passé au présent sans prévenir, avec juste un saut de ligne. Cela peut surprendre mais au final ça dynamique le roman. Ces flashes back, très anxiogènes, nous laissent deviner rapidement ce qui a pu se jouer et nous permet de faire des suppositions sur l’identité du squelette retrouvé. Mais Indridason parvient quand même à nous surprendre à la fin, par une petite pirouette efficace. Parallèlement à l’enquête, la fille d’Erlendur est hospitalisée dans un état grave, c’est l’occasion de rencontrer son ex-femme (une femme dure, haineuse, sans doute profondément malheureuse) mais c’est surtout l’occasion pour Erlendur de raconter son traumatisme d’enfance et la mort de son petit frère. Ce sujet-là, évoqué à mots couverts dans les romans précédents, est enfin expliqué dans la longueur avec des vrais éléments de contexte. Nul doute qu’on en entendra de nouveau parler dans les romans qui suivront. « La Femme en Vert » est un roman tout aussi efficace et prenant que les précédents, et il nous ouvre cette fois-ci une fenêtre sur l’Islande pendant la Guerre. L’occupation américaine, qui a pu dans certains romans précédents être à l’origine de choses pas très sympathiques, est aussi présentée sous un autre jour, nettement plus positif. J’ai beaucoup aimé ce roman facile à lire, passionnant à suivre et qui apporte sa petite pierre à la grande saga d’Erlendur. Il y a dans ce roman beaucoup de délicatesse, de tendresse et d’émotion, peut-être encore plus que dans tous ceux que j’ai lu précédemment de cet auteur prolifique.
Konrad, détective à la retraite, continue à enquêter pour savoir qui a tué son père il y a quelques années.
Une vieille femme retrouve dans son garage un pistolet ayant certainement appartenu à son mari récemment décédé.
Elle l'amène à la police et ça relance une enquête ancienne sur laquelle Konrad se penche activement.
j'ai trouvé cela bien long, bien compliqué.
Tous ces noms islandais n'arrangent pas vraiment les choses.
Mais je sais d'où vient mon erreur, ce tome est le cinquième d'une série concernant Konrad.
Malgré les rappels fréquents, je n'étais pas assez impliquée dans l'histoire
Un tremblement de terre au début des années 2000, révèle un squelette dans un lac d'Islande. Arnaldur nous emmène cette fois aux côtés d'Erlendur en ex-Allemagne de l'est, la Stasi y est omniprésente, l'ambiance est pesante. Le lecteur suit le parcours de quelques jeunes Islandais, partis étudier en Allemagne pour entre autre , découvrir le vrai visage du socialisme des années 60-70. Le tout bien ficelé comme toujours, entrecroisé avec une histoire d'amour poignante.
Arnaldur est décidément un auteur qui a du talent.
JE vous conseil de le lire ,il est très bien, ue très belle histoire passionnante ,une vraie découverte, l histoire de france pour ceux qui se passionné de sa ,à lire avec plaisir
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