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Et si l'imagination d'une petite fille de six ans était le meilleur bouclier aux disputes incessantes de ses parents ? Et si le meilleur ami de cette enfant était un microbe ? Sous couvert de planches colorées, l'histoire désopilante de Rebecca n'en est pas moins émouvante. De petites bêtises aux mensonges, Rebecca affronte son quotidien d'enfant fragilisée par la maladie pour en faire une force. Tandis qu'Ernest le microbe s'invite dans sa vie, Rebecca délaisse un peu la chasse aux grenouilles pour mieux rapprocher ses parents. Va-t-elle y arriver ? Va-t-elle guérir d'Ernest ? Il fallait bien les 48 h de la BD pour enfin découvrir cette joyeuse bande dessinée.
Avec son retard de croissance et sa santé fragile, Rebecca s'est forgé son propre monde à l'image de son quotidien. Chasseuse de grenouilles invétérée, la pluie est son amie...comme les microbes ! Elle fait alors la connaissance d'un microbe ultra-résistant : Ernest. S'ensuit une série d'aventures aussi farfelues qu'adorables entre ces deux nouveaux "amis". Mais une mission prédomine : rabibocher les parents de Rebecca. Et ce ne sera pas une mince affaire....
Découverte lors des 48 h de la BD il y a de cela quelques mois, j'ai pris grandement plaisir à suivre les péripéties de notre jeune héroïne ! Drôle et triste à la fois, j'ai été bercé entre facéties et chagrin face à ce scénario étonnant, contraste entre couleurs douces et dialogues percutants.
Tandis que ce premier tome met l'accent sur la "rencontre" entre Ernest et Rebecca, il met également en lumière la situation familiale de la petite fille. Observatrice du déséquilibre parental sous formes de reproches, de disputes et de fuites, Rebecca s’évertue à s’immiscer dans la vie des adultes et puis tant pis si ça ne leur plaît pas, ils n'ont qu'à pas se disputer non mais ! En attirant ainsi l'attention de ses parents, sonnette d'alarme d'une enfant qui s'interroge, la jeune malade démontre une fois de plus que les enfants remarquent, anticipent, et réagissent avec leurs armes.
Bien qu'il soit véritablement attrayant, ce premier tome souffre parfois de lacunes, comme l'ordre chronologique des planches qui m'ont parfois déstabilisés ou encore le manque d'épaisseur de quelques personnages. Quoi qu'il en soit, les réparties cinglantes de notre jeune héroïne rattrapent bien quelques petits défauts !
Si vos enfants (ou vous-même, y'a pas de raison !) veulent poursuivre l'aventure Ernest et Rebecca, cette réédition propose de découvrir les premières images du dessin animé. Cool !
http://bookncook.over-blog.com/2019/07/mercredi-jeunesse-ernest-rebecca-tome-1-guillaume-bianco/antonello-dalena.html
Nouvelle acquisition lors de l’opération « 48H de la BD » mené le 5 et 6 Avril 2019. J’avais repéré cette bande-dessinée de Guillaume BIANCO et Antonello DALENA dans la liste des ouvrages proposés pour l’événement et je ne regrette pas mon achat. Déjà friande des ouvrages issus de la maison d’édition LeLombard, je me doutais que je ne serais pas déçue.
Petit Topo sur l’histoire : Rebecca est une petite fille pleine de vie âgée de 6 ans, adorant le mélange ketchup/mayonnaise. Alors que ses parents ne cessent de se disputer et que sa sœur, Coralie, entrée dans l’adolescence ,se mûre dans une rébellion propre à son âge, Rebecca tente en vain de survivre face à ce qu’elle ne connaît pas : la séparation d’un papa et d’une maman. Plus petite et plus frêle que la moyenne, elle voit ses défenses immunitaires fragilisées. C’est ainsi qu’au cours d’une escapade dans le jardin, en plein orage, elle fait la rencontre d’un microbe (probablement du rhume au regard des symptômes) nommé Ernest avec lequel elle va tisser des liens particuliers. Ce dernier va lui permettre non sans douceur et humour de faire face à son nouvel environnement familial et va la protéger contre les autres gros microbes.
J’ai beaucoup apprécié cette bande-dessinée. Les couleurs sont vives et donnent beaucoup de dynamisme aux planches de dessin, elles nous emmènent dans un environnement gai qui redonne le sourire. Les expressions des personnages sont bien visibles, on partage l’étonnement, la colère ou encore la joie ressentis par ces derniers.
Au niveau de la construction, l’intérieur de couverture présente un trombinoscope humoristique des différents virus existants : « Cunigon » le virus des oreillons, «Ampoule » le virus de pieds ou encore « Hank » le virus du tétanos. J’ai adoré leur représentation graphique qui leur donne un côté attachant, ils donnent envie de les adopter malgré leurs effets indésirables (qui aurait envie d’adopter le virus de la varicelle ). Au niveau des vignettes on retrouve quelques onomatopées bien positionnées dans le récit. Les bulles sont également dessinées de façon à mettre en avant l’ironie/tristesse (bulle « coulante »), la colère (bulle « piquantes »), ou encore une discussion lambda (bulles au trait régulier »). En fin d’histoire, l’éditeur nous propose quelques pages sur l’histoire de cette BD ainsi que son adaptation en dessin animée, ce qui permet de découvrir des aspects techniques insoupçonnés et le travail nécessaire pour passer d’une bande dessinée à un adaptation graphique.
Au niveau du scénario, il y a une fluidité et un humour qui donne du dynamisme au récit. On a envie de partager les aventures de Rebecca et chaque enfant peut s’identifier et partager ce qu’elle ressent face à la séparation de ses parents. C’est aussi un point fort de cette bande-dessinée : vulgariser par l’humour un événement auquel de nombreux enfants font face et qui met en avant la tristesse, les disputes, l’oubli que les enfants sont présents et entendent tout, les plans B pour que les parents se mettent ensemble et enfin l’acceptation. Les personnages sont attachants, particulièrement Rebecca qui est curieuse et un poil chipie. On apprécie sa relation avec Ernest, qui apparaît comme son ange gardien au caractère bien trempé et quelque peu taquin.
En conclusion, une belle acquisition dans le cadre des 48H de la BD. Cette ouvrage comprends un bon combo pour passer un bon moment : de la couleur, de l’humour, des personnages attachants et un scénario fluide.
Dans ce deuxième album d'Ernest et Rebecca, nous retrouvons cette petite fille constamment maladie, pseudo étudiante en microbie, grande amie d'un microbe vert, moche, mais sympa. La ligne principale de cet album est le nouveau petit ami de sa mère, Sam, qu'elle doit combattre en s'entraînant préalablement, dans la neige par exemple.
Il faut reconnaître que l'humour est omniprésent dans cette bande dessinée, un humour très jeune, tout à fait adapté aux petits lecteurs. Autant ma fille de neuf ans que moi, un papa plus âgé, nous avons ri en suivant cette petite Rebecca dans son imagination débordante. Mais hormis ces dizaines de gags hilarants, l'un des atouts de cette bande dessinée réside dans le graphisme. Le coup de crayon est très contemporain, avec une inspiration manga tout en restant très européen. C'est agréable à regarder. Les détails sont impressionnants, sur le visage des personnages comme dans le décor. Les plis de la nappe comme le nez du docteur qui prend quelques coups sont très réalistes. Les couleurs sont ici aussi très bien réalisées, avec une palette très large et une belle douceur.
En somme, nous avons un album très bien réussi, qui se lit avec plaisir.
Le premier tome de cette bande dessinée dont le public visé est principalement les jeunes lectrices. Le thème de cette BD est une petite fille, à la santé fragile, aux parents en instance de divorce, et qui se lie d'amitié avec un microbe.
En lisant ce premier opus aux dessins sympathiques et aux couleurs douces, j'ai trouvé les gags qui se suivent intéressants. La bande dessinée se trouve être très contemporaine et en phase avec les attentes des lectrices de primaire qui peuvent facilement s'identifier avec Rebecca, une grande soeur dans l'âge rebelle, des parents qui se disputent...
En somme, cette bande dessinée, qui comportent quelques phrases que vous retrouverez dans la bouche de votre petite fille, est parfaite pour les jeunes lectrices. Un dessin et des couleurs plaisants à l'oeil, un thème actuel, tout le succès est là, dans ces pages.
Je remercie l'éditeur pour l'acquisition de cette bande dessinée durant l'opération 48h de la BD.
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