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Une dystopie qui nous emmène en 2040, l'Europe est devenu un état fédéral qui cherche à atteindre un idéal du bonheur. A leur majorité, chaque citoyen se voit implanté une puce qui mesure le TIB ( Taux Individuel de Bonheur). le culte du bonheur, du bien être, de la santé physique et mentale est au centre des préoccupations des dirigeants et de chaque habitant. La bienveillance, le respect, une hygiène de vie impeccable sont serinées tant à la télé qu'à l'école. Société hyperconnectée, les machines sont au services absolu de l'homme. L'objectif est d'avoir le TIB le plus élevé possible. Mais, il y a également les réfractaires, " les briseurs de rêve" qui luttent pour conserver le droit à vivre libre de ces imprécations au bonheur. Arriveront-ils à renverser cette happycratie ?
Nous sommes ici dans une réflexion sur le bonheur dans un cadre de société déjà utilisé mais qui porte la réflexion . Qu'est-ce qui rend véritablement heureux.. On rentre dans un paradoxe où les briseurs de rêve voient leur TIB augmenter quand ils font du mal aux autres et où ceux qui appliquent les règles de l'happycratie voient leur TIB chuter. Petit à petit on voit que l'happycratie devient la dictature du bonheur. le bonheur individuel devient l'objectif collectif. Les citoyens sont infantilisés, leur cerveau lavé à coup de règles absurdes.
D'ailleurs, le mot amour est très peu présent dans l'happycratie, les relations entre êtres humains totalement biaisées et auto-centrées, la notion d'amour est supplantée par ce taux de bonheur.. Bref une dystopie efficace qui permet de regarder notre actualité remplie de règles infantilisantes autrement.
#happycratie #netgalleyfrance
Strasbourg 2040. L’Europe est devenu un état fédéral et vise la société idéale, celle où l’objectif de la gouvernance est que 50% de la population adulte atteigne les 60% de Taux Individuel de Bonheur !
Les Euro-citoyens sont “pucés” et peuvent contrôler à chaque instant leur TIB et les détails qui l’ont baissé ou élevé. Les non “pucés” sont devenus des parias, sans droit et sans toit !
Des résistants à cet état totalitaire se sont regroupés en club : les Briseurs de Rêves ! Ils ont investi les sous-sols d’un ancien centre commercial où ils peuvent manger mal, fumer, boire et mettre au point le “Random Spoil” où un Hyper-Heureux est désigné à la vindicte et l’un des briseurs de rêve chargé de faire baisser drastiquement son PIB, par la violence physique si nécessaire !
J’ai beaucoup aimé cette idée de recherche du bonheur comme base de société et c’est effectivement un sujet qui se prête bien au développement d’une dystopie et des dérives qu’impliquent cette situation totalitaire ! Les gens doivent être heureux et tout est mis à leur disposition pour arriver à cette panacée mais des mesures de rétorsion, pour les réfractaires ou pour les TIB bas, sont aussi existantes.
J’ai trouvé qu’il n’y avait assez de détails sur le passé des personnages malheureux, les plus impliqués dans les Briseurs de Rêves, car il y a obligatoirement une raison pour cet état de fait et le choix de résistance active. Du coup l’histoire manquait de fondement de ce côté de la barrière. L’histoire des grands-parents, résistants à leur manière, est beaucoup crédible et en a fait des personnages attachants.
Je pense que ce roman aurait gagné à avoir quelques pages de plus pour donner plus de présence à certaines personnes. Malgré tout c’est agréable à lire même si ça donne froid dans le dos, comme toute tentative de totalitarisme et donc de ségrégation !
#Happycratie #NetGalleyFrance
Ce livre m'a beaucoup touchée. Alice Babin a su trouver les mots juste pour décrire la nostalgie d'Alice pour un moment de sa vie, que la seule adresse rue des Rigoles réveille ses souvenirs et l'entraîne dans son ancien quartier. Elle part en quête pour retrouver à travers sa maison d'avant tous les bons moments qu'elle a vécu dans ce quartier. Des connaissances réapparaissent : tout est pareil et différent. Ce livre aborde aussi les différences de classe, l'architecture d'aujourd'hui : plus axée sur l'économie que sur l'émotion et ce besoin de revenir en arrière : que ce soit pour Alice ou Suzanne, uneamie de la famille
C’est l’histoire d’Alice, jeune architecte, qui cherche des projets qui lui plaisent : construire des lieux où il fait bon vivre. Mais tout ne semble être qu’optimisation d’espace et rentabilité.
Alice est profondément marquée par un lieu de son enfance, cette maison rue des Rigoles, dans un quartier populaire de Paris. Au fur et à mesure que ces souvenirs reviennent, elle part en quête de ce quartier, de cette époque de sa vie, traverse Paris et ne peut que constater l’évolution architecturale et le temps qui passe.
Premier roman d’Alice Babin, on découvre une jolie plume, sensible et poétique. Malheureusement le thème du roman ne m’a pas touchée. Néanmoins, autrice à suivre et je la recommande aux lecteurs souhaitent une lecture qui les fera sortir des sentiers battus !
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