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Je ne pouvais continuer mon cheminement poétique sans faire un arrêt par la poésie russe.
En Russie, le rapport des gens à la poésie est très différent du nôtre, je trouve. La poésie est beaucoup plus présente dans la vie quotidienne, elle est populaire, moins confidentielle qu’en France.
J’ai décidé de découvrir l’œuvre d’Anna Akhmatova. Je connaissais son destin, celui d’une femme persécutée sous Staline, et c’est ce qui m’a donné envie de me plonger dans ses écrits.
J’ai clairement manqué de clés pour certains de ses poèmes qui m’ont laissé de côté par leur structure assez éclatée et leurs thèmes qui m’ont parfois paru obscurs.
À l’inverse, certains poèmes m’ont émue par leur force. Je retiendrais ceux qui traitent de séparation amoureuse, mais aussi de solitude et du sort de ses amis, célèbres eux aussi, que sont Marina Tsvetaeva, Boris Pasternak ou Ossip Mandelstam.
« J’ai respiré autrefois dans la nuit
Ce même air, au-dessus du même abîme,
Dans le vide de cette nuit de fer
Où appels et cris ne servent à rien. »
On sent que l’œuvre d’Akhmatova est traversée par le contexte politique dramatique qu’elle a connu mais aussi par l’amour, l’amitié et également les terres russes.
« Et là où l’on fabrique les rêves,
Il n’y avait plus pour nous de choix.
Nous n’en avons vu qu’un, mais sa force
Était comme l’arrivée d’un printemps. »
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