Aichetou est née dans le désert mauritanien où elle connut l'antiquité des tribus bédouines de ce désert.
En 1974, un destin inattendu la conduit au collège et au lycée de jeunes filles Paul Bert, en face du Select où Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre passaient une grande partie d...
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Aichetou est née dans le désert mauritanien où elle connut l'antiquité des tribus bédouines de ce désert.
En 1974, un destin inattendu la conduit au collège et au lycée de jeunes filles Paul Bert, en face du Select où Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre passaient une grande partie de leurs journées. Trop petite, elle s'était limitée à observer ces "semi-dieux" de loin avec une amie. Elle en parle avec une grande émotion dans son ?uvre : La Nausée ayant été sa bible pendant très longtemps avant les découverte des Mémoires...
Après son baccalauréat et des études à Paris IV, elle suit un Ligure dans la Péninsule, puis en Ãthiopie (une vie racontée dans La Ligurienne est partie).
De retour en France, Aichetou s'installe dans la Cité des femmes (voir l'Impossible retour). Ses études d'Histoire ancienne (sur la révolution gracchienne) achevées, elle tente un "Impossible retour", épousant un chef de tribu bédouin, Akbar. Mais cette aventure ne dure qu'une semaine, le temps de penser son premier récit. Elle regagne aussitôt la capitale française, son lieu finalement naturel. Là , elle commence son ?uvre. Aichetou a écrit essentiellement des récits engagés qui parlent de la femme, de la vie militante parisienne des années soixante-dix, de sa passion pour la révolution de 1789, de son expérience d'enseignante dans les ZEP et surtout de la vie de sa grand-mère et de la vieille esclave qui l'a élevée, Rabia.
Tout en poursuivant des études dans différents domaines et en écoutant Michel Onfray, elle continue à écrire, soutenue par de nombreux amis (dont son Excellence Pierre Lafrance et Michel Guignard - le musicologue, spécialiste de la musique maure et l'anthropologue, un chercheur versé dans la culture arabo musulmane et connaissant particulièrement le monde maure, Constant Hames), sans oublier l'équipe de l'Harmattan ou son "maître de rhétorique".
Dans'Rabia est arrivée', Aichetou a essayé d'imaginer l'arrivée des esclaves dans les campements nomades du Trarza, sa région natale, se basant sur des informations qui concerneraient sa vieille nounou, après avoir consacré un récit, Cette légendaire année verte, à la vie des esclaves dans ce désert, une vie qu'elle dit avoir abordé de façon objective, sans aucune polémique, tout en rappelant que l'esclavage en Afrique noire est répandu, y compris dans les pays forestiers où les esclaves peuvent être des membres de la famille plus pauvres que leurs cousins qu'ils servent contre un minimum.
Dans La fin des esseulées, publié en décembre 2008, Aichetou a commencé à présenter "Les Esseulées", des jeunes femmes qui ont maqué son enfance dans le campement, et dont la fin dans la Capitale des sables où le destin les a trimballées (voir L'Hymen des sables), est particulièrement dramatique.