Vous êtes de plus en plus nombreux à partager vos lectures sur ce site.
Nous mettons donc régulièrement en avant vos avis éclairés sur des romans de jeunes auteurs, de jeunes maisons d'édition ou moins connues. Cette semaine, nous avons le plaisir de partager avec vous l'avis de voyages au fils des pages sur le livre Danser dans la mosquée d'Homeira Qaderi publié chez Julliard, qui fait partie des coups de coeur des lecteurs de novembre.
L'avis de voyages au fil des pages sur le livre Danser dans la mosquée d'Homeira Qaderi
A 17 ans, elle accepte, pour préserver l’honneur de sa famille, d’épouser un inconnu. Dans son malheur, la chance sourit cependant à la jeune femme : son mari l’emmène vivre à Téhéran, où elle découvre un monde de libertés inimaginables pour elle, dans lequel les femmes ont même le droit de conduire des voitures. Elle entreprend des études, obtient brillamment son diplôme, travaille, écrit des livres. Au bout de quelques années, elle donne naissance à un fils. La vie est presque belle, jusqu’au jour où son mari décide de rentrer en Afghanistan. A cette époque (années 2010), le pays est relativement ouvert et tolérant envers les femmes, mais pas au point d’empêcher le mari d’Homeira d’épouser une deuxième femme. Elle s’y oppose, se révolte, mais son mari lui impose alors le divorce, et la séparation d’avec son fils. Désespérée, Homeira s’exile aux USA, mais reviendra quelques années plus tard en Afghanistan pour tenter de récupérer son fils. Avant que la donne change une nouvelle fois, avec le retour des talibans en août 2021.
Je mets cinq étoiles à ce livre dans l’espoir dérisoire d’attirer l’attention sur lui, sur son auteure, ses combats pour les libertés et l’égalité hommes-femmes, dans un pays désormais à nouveau sous le joug d’un des régime les plus cruels et les plus arriérés de la planète. Parce que le peuple afghan (et d’autres avant et ailleurs) a été abandonné lâchement par la communauté internationale, parce que les filles et les femmes afghanes sont des mortes-vivantes en sursis dont le taux de suicide est très élevé, parce que cette situation me crève le cœur, me révolte et me fait honte, et que je ne sais pas quoi faire à mon petit niveau, parce que j’ai pas le millième du courage d’Homeira Qaderi.
Parce que pour les Afghans, lire un livre autre que le Coran est un crime puni de mort, et que je peux lire, moi, bien tranquille dans mon salon ou dans le tram, je tiens à vous en parler et vous inciter à faire de même, pour ne pas oublier les femmes afghanes, ni que la liberté est une lutte de chaque instant, même dans nos petits pays confortables."
Je suis très tentée de le découvrir se livre très très intéressant le sujet m'a plaît beaucoup il fait partit de mon coup de cœur c est sur
un livre qui devrait rejoindre ma pile; merci d'avoir attiré mon attention.
Ce livrre est déjà noté dans ma pile à acheter. Merci pour cette bonne chronique
Bonjour,
Merci pour ce roman qui a l'air très prenant !