Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
L'oxymore du titre situe bien ce roman dans sa réelle signification, en d'autres temps on eut dit sa « morale ». Dans le déroulement d'une étrange aventure chaque mot paraît pour dépeindre un monde dérisoire et drôle de petites gens afin, semble-t-il, d'enseigner le lecteur en même temps que de mettre en doute une lueur d'intelligence qui nous effleurerait au détour d'une page.
Ainsi sommes-nous passagers de ce train avec, qui nous subjugue, un contrôleur qui participe autrement d'un temps à la durée non précisée. Voyage pressenti initiatique où sur le rail le train, lancé à vive allure, revêt parfois l'apparence de la fameuse barque sur le Styx...
Mais qui parle ? On sait de plus en plus, de mieux en mieux, que le narrateur appartient lui aussi au royaume des ombres, qu'il assiste à son propre enterrement dans un banal cimetière. Et c'est de là qu'il s'adresse à eux tous, ceux du wagon. Et donc à nous qu'il fait penser.
Passeur onirique, Marcel Séguier embarque ses témoins pour un voyage différent où « la vie si l'on veut bien voir ne serait qu'une grande métaphore, une sorte de tapisserie [...] comme une toile de Jouy où on ne sait qui est à la poursuite de qui. »
Une métaphore - transport dans l'étymologie - qui nous entraînerait, au cours de ce voyage, à la rencontre d'un impensable « terminus infini ».
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