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STASILAND - STORIES FROM BEHIND THE BERLIN WALL

Couverture du livre « STASILAND - STORIES FROM BEHIND THE BERLIN WALL » de Anna Funder aux éditions Granta Books
  • Nombre de pages : 288
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

WINNER OF THE SAMUEL JOHNSON PRIZE FOR NON-FICTION

'A heartbreaking, beautifully written book. A classic for sure' Claire Tomalin, Guardian

Extraordinary true stories of those who lived in East Germany.

Travel through the remains of East Germany with Anna Funder as she meets the... Voir plus

WINNER OF THE SAMUEL JOHNSON PRIZE FOR NON-FICTION

'A heartbreaking, beautifully written book. A classic for sure' Claire Tomalin, Guardian

Extraordinary true stories of those who lived in East Germany.

Travel through the remains of East Germany with Anna Funder as she meets the people who lived in the GDR before the fall of the wall. There is Miriam, condemned as an enemy of the state at sixteen. She hears the heartbreaking story of Frau Paul, who was separated from her young baby by the Berlin Wall. And she gets drunk with the legendary 'Mik Jegger' of the East, a man once declared by the authorities - to his face - to no longer exist.

Then she meets the Stasi themselves - men and women who spied on their families and friends - people who, despite everything, are still loyal to the vanished regime and who long for the return of Communism.

Stasiland is a gripping portrait of the horror and the absurdities of state oppression. In a world of total surveillance, its celebration of resilience and resistance is as potent as ever.

'A brilliant and necessary book about oppression and history... Here is someone who knows how to tell the truth' Rachel Cusk

'Superb... Funder skillfully deploys fictional techniques to make the material jump off the page... Vividly conveyed [with] flashes of humour too' Independent on Sunday

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Avis (1)

  • Je commence par ce qui m’a gêné : ce roman est mal écrit, j’ai dû relire certaines phrases plusieurs fois pour en percer le sens. D’ailleurs, est-ce vraiment un roman ? Qu’y a-t-il d’inventé dans ces pages ? Tout ? Rien ? Et si la vie quotidienne en Stasiland était un roman, c’était un roman...
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    Je commence par ce qui m’a gêné : ce roman est mal écrit, j’ai dû relire certaines phrases plusieurs fois pour en percer le sens. D’ailleurs, est-ce vraiment un roman ? Qu’y a-t-il d’inventé dans ces pages ? Tout ? Rien ? Et si la vie quotidienne en Stasiland était un roman, c’était un roman noir.

    Je continue par ce que j’ai appris :

    * tous les vêtements étaient étiquetés Manufacture du Peuple (si vous traversiez la frontière, vos vêtements pouvaient vous trahir)

    * vous pouviez ne pas avoir d’emploi par ordre de la Stasi, ce qui rendait impossible à Amnesty International une quelconque action

    * vous n’étiez pas chômeur (il n’y avait pas de chômeur en RDA), vous étiez en recherche d’emploi

    * le parti a inventé la danse branchée Lipsi pour répondre à Elvis et au rock’n roll, une danse qui mêle des pas de danse grecque, de gigue irlandaise, de valse, sur un air de bossa-nova

    * la Stasi avait irradié des personnes et des objets qu’elle voulait traquer (livres, pneus…). Le Bureau des dossiers de la Stasi recommande donc aux anciens prisonniers d’effectuer des examens médicaux réguliers

    * les cartes est-allemandes comportaient des zones blanches correspondants aux zones qui abritaient des bâtiments de la Stasi, qui avait une prison en plein Berlin

    * les femmes-puzzles (il y a aussi des hommes) de Nuremberg mettront plus de 400 ans pour reconstituer les dossiers broyés (ce qui montre le peu de cas que l’Allemagne fait de ces archives)

    * le QG de la Stasi était imprégné d’une odeur de vieillards, d’après la femme de ménage qui n’arrivait pas à la faire partir

    * le patron de la Stasi, Erich Mielke, n’avait que le mot pouvoir à la bouche, mais à tout de même demandé à consulter son dossier secret

    Ce qui intéresse l’auteure, c’est de savoir comment les gens jugent leur décision passé maintenant que tout est fini : certains hauts gradés rencontrés rêvent du retour des beaux jours ; les anciens prisonniers ont encore le Mur dans la tête (ils craignent son retour à tout moment).

    Bien sûr, le roman 1984 d’Orwell était interdit, car la vie des est-allemands correspondaient à la fiction.

    Certains habitants pratiquaient l’émigration interne (à la maison, on vivait sans les codes du Parti) pour pouvoir au-dehors supporter les mensonges du pouvoir.

    A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il n’y a pas eu de procès des nazis à l’est. De même après la chute du Mur, il n’y a pas eu de procès des cadres de la Stasi ni du Parti.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du lino omniprésent, l’auteur ayant l’impression de baigner dans le lino marron partout et tout le temps.

    https://alexmotamots.fr/stasiland-anna-funder/

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