"Nous l'avons tous, notre petite romance intérieure, elle se blottit dans un coin blessé, et pourtant cher, quelque part vers notre déchirure...".
Jean Dabrowski, un universitaire germaniste, se penche sur son roman personnel. Né d'un père polonais, émigré et artiste et d'une mère allemande qui lisait Goethe, Novalis et Rilke, il relève une à une les traces opérées par ses liens avec L'Allemagne, pour la culture, et la Pologne, pour le nom. Adulte déchiré, coupé de ses racines, incertain de son identité, il rêve sa vie traversée par des femmes et des paysages semblables à ceux des villes d'eaux allemandes. Il y a la peinture, la musique, l'architecture, le sens du beau, la quête de soi à travers les séductions esthétiques. Le voyage pèlerinage au coeur d'une Allemagne romantique auquel nous invite Jean Dabrowski se transforme en une quête initiatique ; il recompose le passé, le remet en question, afin d'effectuer le seul travail nécessaire pour exister, celui du deuil, accompagné de quelques notes extraites de La Berceuse de Chopin.
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