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Rosa Candida

Couverture du livre « Rosa Candida » de Audur Ava Olafsdottir aux éditions Points
  • Date de parution :
  • Editeur : Points
  • EAN : 9782757862452
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Dans le monde d'Arnljótur, vingt-deux ans, il est question de boutures, de graminées et surtout de sa fierté, les roses à huit pétales, les Rosa candida. Sa passion dans la vie : le jardin et les fleurs. Une nuit, dans une serre, Arnljótur et Anna s'aiment, ils se connaissent à peine, pourtant... Voir plus

Dans le monde d'Arnljótur, vingt-deux ans, il est question de boutures, de graminées et surtout de sa fierté, les roses à huit pétales, les Rosa candida. Sa passion dans la vie : le jardin et les fleurs. Une nuit, dans une serre, Arnljótur et Anna s'aiment, ils se connaissent à peine, pourtant leurs existences en seront chamboulées à jamais car, en Islande, les filles naissent bien dans les roses...

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Articles (1)

  • Salon du livre de Paris : Que s'est-il passé vendredi 20 mars ?

    8h, départ de ma tranquille banlieue parisienne, j’ai hâte d’arriver Porte de Versailles au Salon du livre 2015. 10h, à peine arrivée, je plonge immédiatement dans l’arène. Moment d’émotion lorsque je passe devant le stand des éditions la Martinière qui rendent un bel hommage à Georges Wolinski. Quel foisonnement, quel monde ! J’ai découvert le Salon du livre en 2014 et pour rien au monde je n’aurai manqué ce rendez-vous. J’ai prévu tout un programme mais avant tout je rejoins le stand de lecteurs.com.

Avis (40)

  • J’ai d’abord été attirée par la magnifique couverture des éditions Zulma, et par ce nom aux consonances nordiques. Et j’y ai découvert un petit bijou de la littérature islandaise.

    Arnljotur est un jeune homme de 22 ans que la vie n’a pas épargnée. Un frère autiste, une mère partie trop vite,...
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    J’ai d’abord été attirée par la magnifique couverture des éditions Zulma, et par ce nom aux consonances nordiques. Et j’y ai découvert un petit bijou de la littérature islandaise.

    Arnljotur est un jeune homme de 22 ans que la vie n’a pas épargnée. Un frère autiste, une mère partie trop vite, une histoire d’un soir dont naitra un enfant. Il entreprend un voyage, dans une contrée qui n’est pas nommée, pour être botaniste dans un monastère, avec pour seul bagage une bouture de rose rare à huit pétales, héritée de sa mère.

    Rosa candida définit bien la candeur et la gentillesse d’Arnljotur. Il se pose néanmoins des questions d’une grande maturité sur la vie, sur les femmes et ses émotions, trouvant comme étrange confident un moine cinéphile.
    C’est là, loin de son pays natal, qu’il retrouve les siens, en communiquant d’abord avec son vieux père par recettes interposées, celles de sa mère défunte qui plane sur ce roman avec son amour et sa bienveillance. Avec son sens aigu des responsabilités et son envie de transmission, ce voyage initiatique fait de lui un homme et surtout un père.

    Auður Ava Ólafsdóttir nous offre un roman lumineux, d’une rare douceur légèrement décalée, maniant avec aisance une lenteur poétique envoutante. C’est un roman qui reste en nous bien après la dernière page tournée. Je n’ai qu’une hâte, celle de découvrir les autres livres de cette autrice. Ce roman confirme mon amour pour la littérature islandaise emprunte de douceur et de contemplation.

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  • L'auteure islandaise nous conte une histoire pleine de douceur .En toutes circonstances,la sérénité l'emporte et le livre fait du bien.
    Le récit déroule la vie de personnages en quête d'eux-mêmes, qui suscitent l'empathie du lecteur
    De façon naturelle, les questions de la filiation, de la...
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    L'auteure islandaise nous conte une histoire pleine de douceur .En toutes circonstances,la sérénité l'emporte et le livre fait du bien.
    Le récit déroule la vie de personnages en quête d'eux-mêmes, qui suscitent l'empathie du lecteur
    De façon naturelle, les questions de la filiation, de la paternité et de la maternité font la trame du livre qui s'apparente à un roman d'apprentissage.
    Le narrateur , Lobbi, est passionné par les roses comme l'était sa mère récemment décédée et il quitte son pays pour aller restaurer et entretenir le jardin d'un monastère .Il laisse derrière lui son vieux père et son frère jumeau autiste Josef. Il laisse aussi Flora Sol , une petite fille de quelques mois née d'une unique et courte étreinte de Lobbi et d'Anna .Son départ loin d'être pour lui une épreuve sera une révélation.

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  • La vie écrit au crayon. La mort passe la gomme. Christian Bobin
    Cette citation illustre parfaitement ce roman.
    Arnljótur dit Lobbi, 22 ans, quitte le cocon familial pour aller cultiver une ancienne roseraie laissée à l’abandon dans un monastère sur le continent.
    Son père quasi octogénaire va...
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    La vie écrit au crayon. La mort passe la gomme. Christian Bobin
    Cette citation illustre parfaitement ce roman.
    Arnljótur dit Lobbi, 22 ans, quitte le cocon familial pour aller cultiver une ancienne roseraie laissée à l’abandon dans un monastère sur le continent.
    Son père quasi octogénaire va rester seul, car son second fils, jumeau de Lobbi, est autiste et vit en institut depuis que leur mère est morte dans un accident de voiture.
    Lobbi a eu une relation d’une nuit avec Anna et ainsi naîtra la petite Flóra Sól
    Lobbi nous raconte sa vie, la mort est présente car sa mère lui manque, il partageait avec elle cette passion du jardinage, et son choix de vie est aussi un hommage qu’il lui rend.
    On pourrait penser qu’il est candide, je dirais qu’il est authentique, il déroule son histoire sans affèterie, juste la beauté d’une vie simple.
    « C’est toi qui lui tenais la main. Ton frère a dormi presque tout le temps, la première année. Toi, tu veillais et regardais le monde. »
    C’est ainsi que le père présente ses deux fils.
    « Ta mère était beaucoup avec toi. Moi, j’étais plus avec ton frère. Nous nous partagions la tâche. Ta maman et toi, vous parliez beaucoup ensemble tandis que Jósef et moi, nous nous taisions ensemble. Ça marchait très bien comme ça. »
    Le ton du livre pourrait faire penser à la légèreté mais nous en sommes loin, en effet il y a une douceur triste car le deuil est là mais aussi l’apprentissage de la vie pas à pas, on sourit souvent. En effet ce jeune homme ne parle pas la langue du pays qui l’accueille, il fait beaucoup d’efforts pour cuisiner son quotidien est semé d’embûches à surmonter.
    Il fait également l’apprentissage de la paternité et ces moments partagés avec le lecteur sont d’une tendresse absolue.
    Je trouve ce jeune homme courageux, il avance, il découvre la vie, il va son chemin.
    L’ensemble de ce roman a une grâce indéniable qui entraîne le lecteur sans aucune lassitude, cette simplicité est faite de beaucoup de poésie.
    C’est joli ce regard sur le monde, cela montre que l’on peut écrire de jolies choses sans mièvrerie.
    C’était une relecture pour moi et l’enchantement a encore agi.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/07/18/rosa-candida/

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  • « Je suis bien obligé de me demander comment deux personnes, qui ne se connaissent pas, ont pu faire pour fabriquer un enfant aussi divin dans des conditions aussi primitives et inadéquates que celles d’une serre. Il s’en faut de peu que je n’éprouve du remords. Plein de gens ont tout juste, se...
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    « Je suis bien obligé de me demander comment deux personnes, qui ne se connaissent pas, ont pu faire pour fabriquer un enfant aussi divin dans des conditions aussi primitives et inadéquates que celles d’une serre. Il s’en faut de peu que je n’éprouve du remords. Plein de gens ont tout juste, se courtisent de manière constructive, accumulent peu à peu les biens du ménage, fondent un foyer, ont la maturité nécessaire pour résoudre leurs différends, paient leurs traites à échéance et n’arrivent quand même pas à fabriquer l’enfant dont ils rêvent »

    Mon premier de cette autrice mais pas le dernier.

    Roman initiatique autour de la rose, de la vie et de nos choix.

    Un conte moderne - la quête d’un jeune homme à la recherche du sens de sa vie. En quête de sens à la suite de la mort de sa mère et de la naissance de sa fille.

    Ce roman est très doux, tout est beau : les gens, les rencontres, les paysages, les roses, les émotions,et les sentiments.
    Ce roman apaise.

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  • Arnljotur, 22 ans, quitte son père et son jumeau pour aller s'occuper de la roseraie d'un monastère à des milliers de kilomètres.
    Il est le père d'une petite fille de sept mois qu'il a eu après une seule relation avec Anna.
    Ce roman a l'allure d'un conte.
    Il est d'une extrême douceur et d'une...
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    Arnljotur, 22 ans, quitte son père et son jumeau pour aller s'occuper de la roseraie d'un monastère à des milliers de kilomètres.
    Il est le père d'une petite fille de sept mois qu'il a eu après une seule relation avec Anna.
    Ce roman a l'allure d'un conte.
    Il est d'une extrême douceur et d'une certaine lenteur.
    Son vieux père dit toujours......
    Sa mère défunte aurait dit.......
    Il est très attaché à ses parents et s'y réfère souvent..
    Il se cherche, hésite, est fou de sa petite fille qu'Anna lui a amenée dans le village du monastère.
    C'est une sorte de roman initiatique très agréable à lire.
    Depuis des années j'ai envie de le lire, sans savoir pourquoi.
    Et bien voilà, c'est chose faite.
    Si je n'ai pas été éblouie comme je m'y attendais, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture dépaysant.

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  • Quelques mois après la mort accidentelle de sa mère, qui lui a enseigné l'amour des fleurs et des roses, Arnljótur quitte la douce maison de son père et de son frère, autiste, pour un long voyage vers le monastère isolé dont il doit devenir le nouveau jardinier.

    Dans ce roman venu du nord,...
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    Quelques mois après la mort accidentelle de sa mère, qui lui a enseigné l'amour des fleurs et des roses, Arnljótur quitte la douce maison de son père et de son frère, autiste, pour un long voyage vers le monastère isolé dont il doit devenir le nouveau jardinier.

    Dans ce roman venu du nord, dont on ne découvre les personnages et les péripéties que par petites touches effleurées, comme par un pinceau sur une toile impressionniste, un seul évènement vient troubler l'ensemble : la fugace étreinte qu'Arnljótur a partagé avec une jeune femme avant le départ a donné naissance à un enfant qui pourrait faire partie de sa nouvelle vie.

    Un récit tout en douceur et en beauté qui laisse le lecteur en extase, dans un silence empli de calme, de lumière et de fleurs.

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  • C’est une histoire venue des contrées glacées d’Islande. Les personnages peuvent apparaître distants, peu chaleureux, parfois presque dénués de sentiment, mais ce n’est qu’une impression vite balayée par leurs profondeur et bienveillance envers les autres.
    Arnljotur a 22 ans et s’apprête à...
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    C’est une histoire venue des contrées glacées d’Islande. Les personnages peuvent apparaître distants, peu chaleureux, parfois presque dénués de sentiment, mais ce n’est qu’une impression vite balayée par leurs profondeur et bienveillance envers les autres.
    Arnljotur a 22 ans et s’apprête à quitter son père et son frère autiste. Sa maman est décédée quelques mois plus tôt dans un accident de voiture. Il passait beaucoup de temps avec elle, notamment dans la serre et le jardin où ils arrivaient à faire pousser des plantes improbables à ces latitudes. C’est d’ailleurs dans cette serre que fut conçue sa fille, ce qui n’était pas au programme, mais qu’il découvre et accepte avec une certaine philosophie.
    Ce roman est-il le récit d’un voyage initiatique vers l’âge adulte ? Certainement mais pas que ! Avec beaucoup de douceur, de lenteur (mais sans longueur) et une certaine candeur, Audur Ava Olafsdottir aborde des thèmes aussi universels que l’amour, le sexe, la famille ou encore la spiritualité ou la recherche de soi.
    Je suis ressortie de cette lecture apaisée et comme dans un état de plénitude absolue. Certainement le pouvoir d’imaginer me retrouver assise dans cette roseraie, ou de dénicher un film qui illustrerait ma pensée du moment ... ah les pouvoirs extraordinaires de la lecture !

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  • J'ai bien aimé ce roman mais comme dans Miss Islande l'auteur nous laisse plein d'interrogations en fin d'histoire. Enfin on aimerait bien connaître la suite, que deviennent-ils? reviendra t-elle?
    L'écriture est fluide, ça se lit très bien mais je suis resté un peu sur ma faim;

    J'ai bien aimé ce roman mais comme dans Miss Islande l'auteur nous laisse plein d'interrogations en fin d'histoire. Enfin on aimerait bien connaître la suite, que deviennent-ils? reviendra t-elle?
    L'écriture est fluide, ça se lit très bien mais je suis resté un peu sur ma faim;

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