Le lauréat du Prix Orange du Livre 2019 revient avec "Des humains sur fond blanc"
Bonjour à toi et merci beaucoup pour ce super avis.
Harper aurait pu avoir une autre vie. Il a grandi à la frontière, entre deux mondes. Il n'est pas tout à fait un torero raté. Il n'est pas complètement cowboy. Il n'a jamais vraiment gagné gros, et il n'est peut-être pas non plus le fils de Robert Redford. Il aurait pu aussi ne pas accepter d'y aller, là-bas, chez les fous, dans les montagnes de la Sierra Madre, combattre des vaches qui ressemblent aux paysans qui les élèvent. Et tout ça, pour une dette de jeu.
Maintenant, il n'a plus le choix. Harper doit retrouver Magdalena, la fille du maire du village, perdue dans les bas-fonds de Tijuana. Et il ira jusqu'au bout. Parfois, se dit-il, mieux vaut se laisser glisser dans l'espace sans aucun contrôle sur le monde alentour...
Alors les arènes brûlent. Les pick-up s'épuisent sur la route. Et l'or californien ressurgit de la boue.
Avec Matador Yankee, sur les traces de son héros John Harper, Jean-Baptiste Maudet entraîne le lecteur dans un road trip aux odeurs enivrantes, aux couleurs saturées, où les fantômes de l'histoire et du cinéma se confondent. Les vertèbres de l'Amérique craquent sans se désarticuler.
Le lauréat du Prix Orange du Livre 2019 revient avec "Des humains sur fond blanc"
Des révélations, des confirmations et des paris littéraires
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Venez nombreux le 24 octobre 2019 !
Une plume très agréable mais un sujet qui, bien qu’original, m’a laissée de marbre. Je n’ai malheureusement ni réussi à rentrer dans cette histoire, ni à m’attacher aux personnages.
La carrière autrefois prometteuse du matador américain John Harper s'est effilochée dans la poussière des arènes mexicaines, entre alcool, dettes de jeu, désillusion et fréquentations douteuses. L'une d'elles va l'entraîner bien plus loin qu'escompté, à la recherche d'une fille perdue dans les bas-fonds de Tijuana.
S'amusant à entrelacer les pastiches cinématographiques en une étonnante combinaison aussi nostalgique que burlesque, l'auteur nous entraîne dans un récit d'aventure où se mêlent les codes du western, du raod trip et du film d'action : images et ambiances y sont longuement étudiés, peut-être un peu trop, mais restituées avec un grand souci visuel visuel et filmique.
Mélange des genres, le récit se construit aussi sur la confrontation de deux mondes, cristallisée en la personne du protagoniste : cet américain blond, né aux USA de mère immigrée mexicaine, a choisi un métier bien plus prisé au sud qu'au nord de la frontière. Pendant que sa mère trime la peur au ventre pour parvenir à s'incruster en Californie, lui n'est au Mexique que "Monsieur Grigo Torero" qui, à chaque corrida, risque sa vie pour un public dont le coeur bat presque plus pour ses vaches que pour lui ...
L'écriture est agréable et bien tournée, pourtant, il m'a manqué juste assez de plaisir pour ne pas parvenir à m'y absorber totalement faute de partager la même fascination pour le cinéma hollywoodien et le personnage ne m'a trop convaincu.
Un road trip mexicain ou l'on partage le destin de Harper, matador déchu contraint de toréer dans un village de montagne pour payer ses dettes de jeu. S'ensuit des rencontres avec des personnages atypiques, qui semblent n'être rien mais dont la personnalité nous captive. De l'humour, à la dérision, de la violence à l'amour ce livre nous entraîne dans un western où se croise Geronimo et Robert Redford, un maire karatéka et un vieux qui aime les barres chocolatées. Et quand la tequila irradie les veines ont peut s 'attendre a tout.
Un livre fort documenter sur la tauromachie ; on a l'impression d'être un spectateur sur les gradins.
Harper, torero et joueur criblé de dettes arrive en bus à Cerochica pour accomplir un deal entre lui et son ami d'enfance Antonio qui a décidé de prendre à sa charge les 50000 dollars dues à une tenancière: une corrida contre l'accord d'un mariage entre Antonio et sa cousine Magdalena, fille du maire de Cerochica. Il a toujours été convenu de s'offrir des cadeaux pendant la corrida sauf que le cadeau d'Antonio s'avère être le doigt coupé de Magdalena dans un bocal de pêches. S'ensuivent des rencontres entre personnages, des amitiés et des amours, des découvertes dans la vieille arène, et une fin surprenant. Je vous laisse découvir cette pépite.
Bonjour . J'ai passé un bon moment en compagnie de John Harper, le toréador fatigué . John Harper était promis à la gloire . Vingt ans plus tard , il doit rendre service à Antonio son frère d'adoption , pour lui avoir emprunté tellement d'argent qu'il n'a jamais pu lui rembourser...alors , pour sa peine ,il lui rend des services .John Harper devra toréer pour Antonio dans une petite ville du nom de Cerocachi. Il n'est plus le jeune homme plein de promesses :"il avait tout eu , la technique, le courage , l'obsession , elle n'avait pas suffi .". Aujourd'hui , il est cet homme " qui regardait toujours sa bière quelques secondes comme une personne , comme un sablier , comme une femme en jupe aux hanches larges..." ; "c'était l'alcool qui avait gagné.". Mais en ce jour , il doit , pour rembourser sa dette , passer un moment à Cerocachi . Selon Antonio , John Harper "sait toréer chez les fous."
John Harper, couvert de cicatrices , souvent alcoolisé va nous faire suivre les sentiers non balisés , va nous entraîner dans le chaos, le déchaînement de la vengeance et il slalomera au milieu de la peur et du danger , nous fera pleurer ...parfois de rire. Oui parce que j'ai ri ...
Il traînera derrière lui des gens qui ont encore de l'espoir , qui croit encore en la folie de l'amour , en la justice.
Dans cette traversée du Mexique , John Harper , toréador vieillissant rencontrera des personnes imbues d'elles-mêmes , d'autres pleine d'empathie , des êtres humains qui ont conservé le goût de protéger , défendre , des gens plein de ressources .
Sur sa route John Harper marchera avec sa mère , Antonio son frère de coeur , Miguel , homme à la belle âme et d'autres prêts à les suivre pour un moment de frisson ....
Merci Jean Baptiste Maudet , merci lecteurs.com pour cette belle découverte , cette balade pleine de rebondissements , de violence et d'espoir dans la gentillesse de certains hommes malgré la cruauté , la vanité , la rage de certains autres. Belles lectures. Prenez soin de vous.
Roadtrip à la croisée des mondes, Matador Yankee propose de suivre Harper, un torero "raté" qui cherche à sortir la tête de l'eau et qui va se retrouver bien malgré lui au sein d'une histoire de disparition.
En effet, il est accusé d'être impliqué dans l'enlèvement, la séquestration et la mutilation de la fille du maire de la ville dans laquelle il doit se produire.
Mais qu'en est-il vraiment? Est-il réellement complice ou a-t-il été manipulé? Retrouvera-t'il Magdalena vivante et la ramènera-t-il à ses parents?
Autant de questions que pose ce roman et qu'il faudra lire pour en découvrir les réponses.
Jean-Baptiste Maudet nous propose ainsi une fresque épique mêlant histoires de famille, d'amour et d'argent sur fond de rencontres éthniques dignes des meilleurs westerns .
Une lecture intéressante, donc, qui m'a forcé à sortir de ma zone de confort.
La carrière autrefois prometteuse du matador américain John Harper s’est effilochée dans la poussière des arènes mexicaines, entre alcool, dettes de jeu et fréquentations douteuses. L’une d’elles va l’entraîner bien plus loin qu’escompté, à la recherche d’une fille perdue dans les bas-fonds de Tijuana.
S’amusant à entrelacer les pastiches cinématographiques en une étonnante combinaison aussi nostalgique que burlesque, l’auteur nous entraîne dans un récit d’aventure où se mêlent les codes du western, du road trip et du film d’action : images et ambiances y sont soigneusement étudiées, et, restituées avec un grand souci visuel et filmique, prennent clairement le pas sur le réalisme, somme toute assez souvent fantaisiste, de l’histoire.
Mélange des genres, le récit se construit aussi sur la confrontation de deux mondes, cristallisée en la personne de Harper : tantôt Juan, tantôt John, cet Américain blond né aux Etats-Unis de mère immigrée mexicaine, a choisi un métier bien plus prisé au sud qu’au nord de la frontière. Pendant que sa mère trime la peur au ventre pour parvenir à s’incruster en Californie, lui n’est au Mexique que « Mr Gringo Torero » qui, à chaque corrida, risque sa vie pour un public dont le coeur bat presque plus pour ses vaches que pour lui.
L’écriture est agréable et bien tournée, pourtant, il m’a manqué juste assez de plaisir de lecture pour ne pas parvenir à m’y absorber totalement : faute de partager la même fascination pour le cinéma hollywoodien, je ne me suis sentie que secondairement intéressée par le jeu des pastiches et suis restée sur ma faim d’une histoire plus réaliste, dans un Mexique par ailleurs admirablement rendu. Quoi qu’il en soit, ce premier roman démontre le talent littéraire de Jean-Baptiste Maudet, dont j’attendrai avec curiosité le prochain ouvrage.
Harper est le premier matador américain et il est « déchiré entre être un cowboy ou être un torero ». Blond aux yeux bleus, il est sûr d’être le fils de Robert Redford et malgré son illustre père spirituel, sa carrière n’est pas ce que laissaient présager ses débuts, lorsqu’il était une étoile montante de la corrida.
Trop dangereuse, trop décalée, trop loin de son Espagne d’origine, la corrida américaine ne peut pas rivaliser avec les fameux rodéos et Harper vivote sans grand espoir d’avenir.
Pour rendre service à un ami et payer une dette de jeu, il va partir au Mexique, au cœur des montagnes de la Sierra Madre, pour toréer à la fête du village de Cerocachi.
Avec ses nombreuses références cinématographiques, ce roman nous entraîne dans une épopée drôle et déjantée et l’on se retrouve bien calé dans le fauteuil d’une salle obscure à se régaler de ce western mexicain, dont la fin est grandiose.
Jean-Baptiste MAUDET a su, avec ce roman très original, créer une atmosphère de film à la Sergio Leone avec des personnages à la Tarentino qui m’ont réjouie de bout en bout et je me suis laissé porter par cette aventure, avec des images de paysages à couper le souffle plein les yeux et des échos de poursuites et de luttes plein les oreilles.
Du grand spectacle.
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