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Quand une île paradisiaque devient le théâtre d'un drame à huis clos...
Zoé, dix-sept ans, accepte l'invitation de Lise, une camarade de terminale qui lui propose de passer l'été en Grèce pour s'occuper de son jeune neveu. Elle se retrouve sur l'île privée de Dolos, plongée dans l'intimité de la flamboyante famille Stein où règnent les non-dits et les faux-semblants.
Dans la somptueuse villa qui domine la mer, Zoé peine à saisir les clés de l'univers lisse et clinquant de ce monde qui n'est pas le sien. Que s'est-il passé avec la précédente baby-sitter pour qu'elle refuse de garder l'enfant pendant les vacances ? Et de quoi souffre Rose, la splendide soeur de Lise qui crée un malaise à chacune de ses apparitions ? Adam, son mari, semble l'ignorer totalement et ne pas être non plus à sa place au sein de sa belle-famille.
Prise dans le chassé-croisé des tensions et des manipulations qui s'exacerbent dans la chaleur estivale, Zoé va vivre une épopée intime qui ressuscitera les fantômes de son passé et la fera entrer sans ménagements dans l'âge adulte.
Un suspense psychologique d'une grande finesse pour un premier roman solaire.
C'est un court roman, découpé en trois parties, qui se lit assez rapidement. Le récit manque d'originalité, mais j'ai apprécié cette lecture. Pourtant, je n'ai pas ressenti le « suspense psychologique » qu'annonçait l'éditeur. J'ai plutôt retrouvé le même type d'ambiance que dans l'album « Cet été-là ».
Zoé va se retrouver dans une famille très riche où les non-dits sont nombreux et les apparences primordiales. Au cours de cet été, elle sera le témoin du délitement complet de cette famille. La jeune fille est attachante, mais j'aurais aimé que son portrait, de même que ceux des autres protagonistes, soit plus développé. Cela aurait apporté plus de profondeur au récit.
L'héroïne traîne aussi derrière elle un poids qu'elle n'aime pas aborder, et qui entraîne certains TOC chez elle. Or, elle devra s'occuper de Ben, un enfant de cinq ans, ce qui la mettra face à certains souvenirs. Elle devra donner du sens à ce passé afin de pouvoir entrevoir l'avenir.
Comme d'autres blogueurs, je ne comprenais pas le titre de l'ouvrage, et après une petite recherche, je suis tombé sur la définition de l'heure bleue. Et là, le livre prend du sens. Cet été représente la coupure de Zoé avec le monde « normal ». Il s'agit d'un intermède qui permettra à la jeune fille d'évoluer.
Un roman à lire sur la plage pour se détendre.
http://www.aupresdeslivres.fr/L-heure-bleue-d-Elsa-Vasseur
Un joli 1er roman à la fois léger et grave. On suit les pas de Zoé qui va bientôt avoir 18 ans. Elle malmène son corps depuis sa petite enfance suite à un drame. Elle accepte de partir en vacances avec une camarade de classe à Dolos en Grèce. Elle doit faire du baby sitting pour le neveu de celle-ci Ben.
Là voilà plongée au cœur d’une famille, pleine de faux semblants et passé l’émerveillement de découvrir la luxueuse demeure, elle se retrouve coincée au sein de cette famille. Avec Lise la gosse de riche égoïste, qui a oublié de lui dire qu’il y a aussi sur l’île Adam le père de Ben peintre en mal d’inspiration, sa mère Rose beauté glaciale qui ne sort quasi jamais de sa chambre. Les parents de Lise: Joseph propriétaire d’une galerie d’art et Hélène qui s’occupent de sa fondation accueillent la jeune femme.
Le malaise de l’adolescente face à ce riche décor et les périphéries liées à ce séjour vont transformer l’adolescente définitivement. Ce n’est pas un récit de vacances, l’auteur évoque avec un style efficace, sobre la maladie, les premiers émois amoureux . Elle évoque aussi l’importance des mots, de la littérature à travers le personnage de Guilia, la mère de Zoé ou certaines de ses lectures.
Zoé est le témoin d’abord fasciné puis gêné de cette famille et de ses secrets. Les paysages de la Grèce, d’Edimbourg puis de Paris donnent vie au récit et l’écriture imagée de l’auteur fait qu’on y est transporté. La personnalité de Zoé est attachante, elle se débat entre sa culpabilité, son envie de bien faire, , ses failles. Le personnage d’Adam, de Joseph évoluent au fil du récit devenant plus complexe qu’ils n’y paraissent. Le personnage particulier de Rose donne à voir un aspect plus sombre, dramatique à l’histoire. Enfin, le personnage de Giulia est extrêmement touchant. D’un récit de vacances ; l’histoire bascule peu à peu jusqu’au très bel épilogue, et on ne peut lâcher le livre jusqu’à son dénouement. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j’ai été captivé par l’évolution de Zoé, lors de l’été de ses 18 ans.
Un beau portrait de jeune femme qu’il faut découvrir dans l’heure bleue, un premier roman léger et vibrant à découvrir.
L’heure bleue, heure suspendue, entre lumière et obscurité, entre mélancolie et affirmation de soi.
Quand Zoé accepte l’invitation de Lise, sa camarade de classe, elle ignore encore que son séjour sur une île grecque va la transformer, définitivement.
Elle est partie élève brillante, adolescente hésitante. Elle en reviendra jeune adulte prête à affronter la vie.
Il faut dire que ce séjour estival languide sera riche en péripéties et qu’elle ira de surprises en désillusions dans ce huis clos familial où les non-dits le dispute aux faux-semblants.
Ce roman nous parle de l’adolescence à quitter, des blessures à apprivoiser, de la confiance en soi à construire.
Il y a du suspens dans ce roman, les personnages ont de la consistance.
J’ai passé un moment bien agréable en le lisant.
J’ai lu des avis très très contrastés de ce premier roman et je tenais à m’en faire ma propre opinion.
Avec une si jolie couverture qui fleure bon les vacances et un titre enchanteur côté imaginaire, cela ne pouvait pas être entièrement raté !
Eh bien je confirme (si besoin en est) : je suis décidément à contre-courant, comme souvent…
La difficile acceptation d’un malheur terrible, la mort, la maladie, les classes sociales, le pardon, l’apprentissage, les séparations, le bonheur, la tristesse, la solitude, la manipulation, les premiers balbutiements amoureux…
Il y a au final pas mal de choses dans ce livre qui ne se la pète pas et qui est loin d’être inintéressant dans les thèmes abordés et dans l’écriture.
Il mérite donc que l’on s’y attarde.
En tout cas c’est mon avis.
C’est une jolie surprise, et l’écrivain est à suivre.
« L’heure bleue », ou le passage de l’adolescence à l’âge adulte…
Ma chronique sur https://arthemiss.com/lheure-bleue-delsa-vasseur/
Zoé Imbert et Lisa Stein sont deux camarades de terminale. Aux antipodes l’une de l’autre, Zoé est surprise lorsque Lise lui propose de l’accompagner en Grèce, tous frais payés, afin de s’occuper de son neveu de cinq ans. Arrivée sur l’île de Dolos, elle y découvre une maison imprégnée par le malaise d’une famille où les silences sont monnaie courante.
Premier roman d’Elsa Vasseur, « L’heure bleue » nous entraîne dans le monde très fermé des œuvres d’art. Propriétaires de galeries aux quatre coins du globe, les parents de Lise vivent une vie des plus aisées mais l’argent fait-il toujours le bonheur?
Dressant le portrait psychologique détaillé de ses personnages, l’auteur nous plonge au cœur d’une tragédie alliant manipulation, rancœur et désamours . Témoin, malgré elle, du naufrage de cette famille aux apparences si trompeuses, Zoé en deviendra bien vite l’une des victimes collatérales…
« L’heure bleue » est un roman initiatique. Marquant la fin de l’adolescence, de cette innocence qui nous est si chère, il ouvre aussi la porte au pardon et au renouveau…
La plume de l’auteur est d’une telle justesse que les pages se tournent sans que l’on en ait conscience.
Un roman aux couleurs de l’été à découvrir.
A noter les références littéraires présentes tout au long de ce roman dont Oscar Wilde, Francis Scott Fitzgerald ou encore Dante.
Je remercie les éditions Robert Laffont pour leur confiance.
Zoé, jeune bachelière accepte la proposition d'une camarade de partir avec elle, tous frais payés sur une ile grecque en échange de s'occuper de son neveu. Pourquoi elle accepte? Elle même ne le sait pas trop...
Elle va se retrouver mêler une histoire familiale dont elle ne va pas rester figurante...
J'ai bien aimé ce roman qui part d'une idée banale, déjà traitée à plusieurs reprises dans des romans: partir loin de ses problèmes (car Zoé traîne un poids depuis son enfance), intégrer un monde inconnu (le monde de Lise son amie riche est loin du sien), accepter de garder un enfant alors que cela n'est pas vraiment son truc et faire face à une famille pas simple. Mais l'écriture est agréable et fraiche.
Même s'il ne révolutionne pas son genre, j'ai beaucoup apprécié ce roman où L'auteur fait mûrir Zoé en un été où mort et amour laissent leurs traces sur les plages grecques.
De beaux sentiments, des désespoirs, des reconstructions, bref un roman estival de saison... Je me vois bien sur une plage grecque après cette lecture....
Zoé a 17 ans et vient d’obtenir son bac avec mention TB. Une vague amie, Lise, lui propose de l’accompagner en Grèce dans sa famille pour remplacer la baby sitter de son neveu, Ben, qui a fait faux bond à la dernière minute. Après bien des hésitations, Zoé accepte.
N’ayons pas peur des mots, j’ai lu ce premier roman à grande vitesse, les pages se tournent rapidement, l’écriture est d’une grande simplicité, aérée et légère. Et pourtant, pourtant, je n’ai pas trouvé à ce roman les qualités que j’aurais aimé mettre en avant.
Les personnages ne sont ni désagréables, ni particulièrement attachants car trop convenus. L’histoire n’est ni inintéressante ni véritablement passionnante. La trame n’est ni futile, ni complètement capitale. Et, si des pathologies d’ordre mental n’avaient tapissé l’arrière-plan, j’aurais eu l’impression de m’être plongée dans une histoire à l’eau-de-rose : la petite fille pauvre qui passe ses vacances dans une famille fortunée, l’amour qui frappe à sa porte sous les traits d’un artiste, marié à une femme belle à se damner mais d’une santé fragile et père de l’adorable petit garçon dont elle est venue s’occuper, le ciel bleu et la mer, les apéritifs sur la terrasse, la beauté des femmes, la virilité des hommes.
Entre légèreté et gravité, entre amour et haine, entre vie et mort, entre paroles et non-dits, je n’ai pas réussi à apprécier véritablement ce récit trop académique peut-être. Seul le désarroi de Zoé a su me toucher. Ce ne fut pas suffisant et j’en suis désolée.
En fait je n'ai pas grand-chose à dire de ce premier roman dont la lecture a glissé sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard ! "Une lecture d'été" a écrit Joëlle dans un commentaire précédent. Et je suis plutôt en accord avec elle !
Juste après le bac, Zoé est sollicitée par Lise pour être la baby-sitter de Ben, son neveu, pendant un séjour sur une île grecque. Elle y découvre un monde où règnent les faux-semblants, où l'argent et le pouvoir conduisent les relations et régentent les êtres.
Je me suis très vite désintéressée de l'histoire et des personnages, dont je n'ai pas réussi à ressentir la consistance. Le postulat de départ (une jeune fille accepte de partir trois semaines en Grèce dans une famille qu'elle ne connaît pas, invitée par une personne qu'elle n'apprécie pas) ne m'a pas permis d'adhérer à une histoire que son traitement rendait invraisemblable.
En fait mon intérêt se portait surtout sur Giulia et sur Rose, ces "mères empêchées", ces personnages cabossés qui n'ont pour soutien que des pastilles roses ou bleues. Mais seules leurs silhouettes imprécises viennent hanter le récit.
Pas beaucoup de souvenirs à garder de cette lecture...
Et puis... servir un Saint-Emilion avec un plateau de fruits de mer... en voilà une drôle d'idée !
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