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Après les Rougon-Macquart et la série Les Trois Villes, Emile Zola (1840-1902) se lance dans une oeuvre plus ambitieuse: Les Quatre Evangiles. Il ne s'agit plus de faire le procès d'une société ou d'en examiner les moeurs, mais de fonder une religion nouvelle reposant sur la Fécondité, le Travail, la Vérité et la Justice (ce dernier roman reste à l'état de notes). Les Quatre Evangiles sont volontiers lyriques, mais toujours soucieux d'honorer un point de vue moral sur les relations humaines. Longtemps "introuvables", il était urgent de les rééditer afin de connaître le Zola de la maturité et de l'espérance.
Ayant beaucoup aimé le premier tome Fécondité des Quatre Evangiles, je me suis penchée sur le deuxième Travail. Mais j'avoue avoir eu beaucoup plus de difficultés.
J'y ai retrouvé la même construction, un saga sur plusieurs générations, qui s'étant sur soixante ans. J'aime beaucoup voir l'évolution de la vie des personnages, leur descendance... C'est ce qui m'avait plus.
Ici, dans la première partie, Luc est simple spectateur de ce qui se passe autour de lui. Il avance entre les différents personnages. Il imagine sa société en critiquant la vie actuelle.
Dans la deuxième partie, c'est lui le personnage central. Il construit sa société nouvelle, où tout est mis en commun pour un partage du profit et des bénéfice, son utopie socialiste envers et contre tous "Mais l'eau qui féconde doit être à tout le monde, comme le soleil qui luit et qui réchauffe, comme la terre elle-même qui enfante et qui nourrit. Quand au meilleur moyen de partage, c'estde ne pas partager du tout, c'est de laisser en commun ce que la nature donne en commun à tous les hommes".
Et dans la troisième partie, c'est sa société qui prend une place centrale, sa réussite et le bonheur unanime des gens.
Luc est un éternel optimiste que rien ou presque n'arrête. Il construit et vit son rêve.
Dans ce tome, Zola y invente une société utopiste. J'ai eu quelques difficultés à y accrocher. Je n'aime pas la politique, les idéologies. Cette société idéaliste que prone Zola est trop utopiste et idéaliste. Je lui reproche dans ce livre de faire un hymne à l'amour, la fraternité, à l'entraide sans méchanceté et sans profit, l'abolition de la pauvreté et de la faim et de la misère. C'est très beau sur le papier, mais totalement irréalisable. Cela m'a ennuyé. Et pourtant, j'aimerai y habiter dans sa Cité nouvelle !
Dans ce roman on voit la construction de la France et de ses chemins de fer qui se développent, l'arrivée de l'électricité, des idées avant-gardistes d'écoles mixtes et d'union libre.
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