Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Composées de vingt-six sections brèves, comme autant de rencontres impromptues provoquées par les lois du hasard, Les Nuits d'octobre s'inscrivent dans la lignée des écrits que Gérard de Nerval consacre à la capitale parisienne. La ville et son décor deviennent la matière même de sa langue, dans laquelle l'onirique et un quotidien teinté d'angoisse se mêlent au cours de promenades hallucinées. Le récit de ces nuits passées à déambuler jusqu'à se perdre dans le quartier des Halles compte parmi les plus belles pages que le poète consacre à Paris, à ses rues et ses cafés. C'est d'ailleurs au détour de la rue de la Vieille Lanterne que Nerval touchera au crépuscule de sa vie en choisissant de mettre fin à ses jours pour rejoindre le silence. La magie de ses pages sera par la suite célébrée par les surréalistes. André Breton en fera même une source d'inspiration pour ses propres errances. Une pensée de la ville comme espace de la dérive dont la poésie surpasse en images évocatrices les grands récits de l'errance du XXe siècle.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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