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À force d'obsession, de travail et de diplomatie, Bartholdi va convaincre des politiciens, des ingénieurs, des ministres, des citoyens des deux pays et jusqu'au président des États-Unis de réaliser son rêve. Un rêve qui s'appelle "Lady Liberty". La reconstitution spectaculaire d'une entreprise artistique et technique.
Que ces BD sont belles et utiles !
En lisant Bartholdi, la statue de la Liberté, second tome, après Viollet-le-Duc, l’homme qui ressuscita Notre-Dame, de la série Les Bâtisseurs, chez Delcourt, j’ai appris toute l’histoire de cette œuvre d’art, symbole impressionnant érigé sur l’île de Bedloe, devenue, depuis, Liberty Island, et qui accueille tous ceux qui arrivent à New York par la mer.
On ne le rappelle jamais assez mais c’est un Français, Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904), né à Colmar, qui, conseillé par Édouard Laboulaye (juriste et homme politique) a imaginé et réalisé ce projet fou malgré quantité d’obstacles techniques, psychologiques et surtout financiers.
Tout cela, Salva Rubio le raconte très bien, se permet quelques écarts pour la cohésion de la narration, comme il l’explique précisément dans les pages documentaires à la fin de la BD.
L’ensemble est superbement dessiné par Eduardo Ocaña, des dessins impressionnants avec des perspectives osées qui me mettent au cœur d’une réalisation gigantesque. Cela est rappelé plusieurs fois : depuis le Colosse de Rhodes, deux mille ans auparavant, aucune autre statue de cette taille n’avait été réalisée.
Si le dessin est précis, les couleurs de Maz ! sont justes et belles. Les teints des visages sont toujours parfaitement adaptés à ce qui se passe dans la tête du personnage.
Dans son parcours extraordinaire, Bartholdi rencontre Ferdinand de Lesseps en Égypte où son désir de gigantisme prend forme. D’ailleurs, de Lesseps, très imbu de sa personne avec son canal de Suez, n’aide pas beaucoup Bartholdi. Par contre, Eugène Viollet-le-Duc est précieux, comme Gustave Eiffel. Tous les deux, ils font profiter Bartholdi de leur expérience.
Importante aussi est l’aide de Joseph Pulitzer qui, de simple journaliste quand il rencontre Bartholdi, est devenu directeur du New York World. C’est lui qui lance la souscription auprès des gens du peuple. Les plus pauvres n’hésitent pas à donner, ce qui pousse le Congrès à enfin débloquer les fonds permettant de boucler le budget.
Quand des images magnifiques, éloquentes, relaient le texte, c’est efficace et cela emballe ma lecture alors que Bartholdi déprime, veut tout abandonner. Heureusement, Pulitzer…
Bartholdi, la statue de la Liberté, est une BD captivante, instructive, importante pour connaître l’œuvre de celui qui a réalisé aussi, entre autres, le Lion de Belfort.
Un grand merci à Vincent pour cette BD qui me rappelle aussi qu’à Paris, sur la Seine, à hauteur du Pont de Grenelle, sur l’île aux Cygnes, près de la Maison de la Radio et de la Musique, on peut admirer un copie de la fameuse statue mais aussi à Roybon (Isère), sur la place centrale du village, et dans bien d’autres endroits encore. Auguste Bartholdi aurait aimé voir ça…
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/11/rubio-ocana-maz-bartholdi-la-statue-de-la-liberte.html
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