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En cette fin de XVIIIe siècle, l'Angleterre est dirigée par un gouvernement conservateur qui réprime toute tentative de révolte. De l'autre côté de la Manche, Napoléon Bonaparte accroît inexorablement son pouvoir.
Alors que la guerre est aux portes de l'Europe, la vie des habitants de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fi leuse téméraire, est témoin d'un accident tragique qui va bouleverser sa vie.
Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du négoce de son père, va devoir aff ronter le terrible Hornbeam pour rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur, et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour fi nancer une école où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.
Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un avenir libre de toute oppression.
Inutile de présenter Ken Folett, maître du roman à caractère historique.
Riches et pauvres voient leurs vies s'imbriquer les unes dans les autres. Ils ont forcément besoin des uns et des autres dans cette Angleterre en plein développement économique avec l'essor de la mécanisation de l'industrie textile au début du 19ième siècle. La guerre entre Anglais et Français s'immisce dans le décor avec Waterloo en point final.
Une belle saga sur fond historique, toutefois il y a quelques longueurs qui auraient pu être évitées. Ca lasse un peu et casse le rythme du récit. Enfin si l'histoire est intéressante il n'y a plus cet effet de surprise des premiers romans, l'auteur a repris une recette qui fonctionne bien : la vie d'une ville au travers des déboires de différentes familles. Ceci dit j'ai pris plaisir à le lire.
Un Ken Follett est toujours un long et bon moment de lecture. Celui ci ne déroge pas. L'histoire se déroule en Angleterre dès années 1792 à 1825 avec quelques personnages aux caractères bien trempés. Les ouvriers travaillent à l'usine en tant que tisserands et fileuses et les plus fortunés sont les patrons. La montée d'un syndicat est mal vu et les pendaisons sont fréquentes et les coupables vite jugés. Puis la France avec Napoléon nous entraîne en guerre. Waterloo et sa bataille sont bien décrits.
Ken Follet nous amène dans la ville de Kingsbrige à la fin du XVIIème siécle. Il nous fais vivre le quotidien des personnages du village anglais, centre de tisserand où la concurrence est constante. Intrigues, pressions chacun essaie de s'en sortir dans cette période où Napoléon essaie de conquérir toujours plus de territoire.
Avec ce cinquième tome, Ken Follett annonce clore la phénoménale saga historique qui, depuis Les piliers de la terre, son plus grand succès littéraire, fait vivre à travers les siècles la ville fictive de Kingsbridge, dans le Sud de l’Angleterre. Sa fresque prend cette fois pour toile de fond deux révolutions, la révolution industrielle et la Révolution française, de 1792 à la bataille de Waterloo en 1815.
En cette fin de XVIIIe siècle, un puissant vent de changement souffle sur la ville anglaise de Kingsbridge. Tandis que la mécanisation bouleverse la vie des ouvriers du textile en les rassemblant dans des fabriques où se généralisent des conditions de travail dramatiques, la Révolution française, avec ce qu’elle propage d’idées de liberté et de droits à la parole du peuple, fait trembler le gouvernement britannique qui, par peur de la contagion, multiplie les actions répressives. Syndicats et rassemblements sont interdits, grèves et émeutes sévèrement punies par une justice expéditive à la main des puissants. Le climat se tend encore lorsque éclate la guerre contre la France, prélevant son lot de conscrits de force – la moitié des effectifs de la Royal Navy – et mettant à mal l’économie. La prise de pouvoir et les conquêtes territoriales de Napoléon Bonaparte, puis le retour de l’Aigle échappé de l’île d’Elbe, font désespérer l’Angleterre, quand, venant mettre fin à plus de deux décennies de guerre, la bataille de Waterloo donne définitivement la victoire aux Anglais.
Dans ce grand tumulte, hommes et femmes tentent de tracer leur chemin : c’est au travers de leurs destins chahutés, nous permettant de nous identifier à une poignée de personnages que leurs émotions, leurs peurs et leurs aspirations nous rendent proches par-delà les siècles, que Ken Follett nous fait vivre cette période de l’intérieur, en un récit si bien incarné que, puissamment saisi par les cruelles injustices sociales qui l’émaillent, l’on s’y investit avec passion de la première à la dernière de ses près de huit cents pages.
Après la relative déception du Crépuscule et l’aube, bien moins crédible quant à ses personnages et à son intrigue pourtant insérés dans un contexte historique tout aussi magistralement rendu, cet ultime épisode en forme de fresque sociale clôt la saga Kingsbridge en beauté, nous offrant une lecture aussi captivante qu’édifiante.
On retrouve avec un grand plaisir la ville de Kingsbridge, cette fois de la fin du 18e au début du 19e siècle. On suivra les évolutions technologiques du tissage qui entraîneront de grands bouleversements sociaux. Mais également des épisodes des guerres napoléoniennes jusqu’à Waterloo. Un grand Ken Follett.
Sal, fileuse, se retrouve veuve avec un jeune enfant, Kit. Elle en veut à Will, le fils du Seigneur, responsable de l'accident de son mari et est obligée de quitter son village pour aller travailler à Kingsbridge. Amos l'emploie mais est obligé de recommencer tout à zéro : son père avait contracté des dettes et quand il est décédé, Hornbeam, personnage machiavélique et diabolique, souhaite racheter son entreprise. Amos ne se laisse pas faire et aidé par un autre tisserand, Spade, il réussit finalement à s'en sortir. Quant à Elsie, la fille de l'évêque, elle aime Amos qui est aveuglé par une autre jeune femme. Elsie n'a plus qu'un but, celui de créer son école pour les enfants pauvres. La pauvreté est en effet partout, hommes, femmes et enfants travaillent durement mais le pain est de plus en plus cher, il faut financer les guerres. On voit ainsi évoluer ce petit monde. Amos, Elsie et Spade sont relativement ouverts. Quant à Sal, elle n'hésite pas à se révolter et à dire ce qu'elle pense. Le gouvernement ne travaille pourtant pas en faveur de son peuple et réprime toute révolte. On craint comme en France, une révolution. Hornbeam et Will s'associent pour faire régner cette oppression dans la ville.
La révolution industrielle qui s'opère dans les filatures est très bien expliquée.
Les machines remplacent les hommes qui ne demandent qu'à travailler. Les années passent et Kit sera démontrer son intelligence et de nouvelles perspectives vont s'ouvrir à lui. Malheureusement, en même temps, c'est Napoléon qui accroît son pouvoir et il faut encore se battre.
Quelques chapitres sont alors consacrés notamment à la bataille de Waterloo.
Les personnages principaux sont attachants et on craint souvent pour leur vie. Certains diront peut-être qu'il y a toujours les "bons" d'un côté et les "méchants" de l'autre, mais c'est ce qui fait finalement le roman. Un roman passionnant où les femmes sont mises en avant.
Attention gros pavé de près de 800 pages !
J’aime le travail de Ken Follet et étais donc pressée de découvrir son nouveau roman.
Si celui-ci se situe dans la petite ville de Knigsbridge de ses précédents romans, l’époque est différente. L’histoire commence en 1792 et se termine en 1823 soit en pleine révolution industrielle et pendant la guerre de vingt-deux ans qui a opposé les troupes napoléoniennes aux anglais et leurs alliés.
Beaucoup d’ouvriers de la région de Knigsbridge sont tisserands, les femmes fileuses. Ils sont employés par des drapiers, eux-mêmes confrontés à des difficultés économiques. Ces derniers se tournent vers des innovations qui vont leur permettre de produire plus, plus vite et à moindre coût : les métiers à tisser.
De nombreux ouvriers se retrouvent ainsi sans emploi, sans ressources et sans aucune aide. De cette situation naîtra l’idée de créer des syndicats pour s’opposer à la toute puissance de ceux qui représentent l’autorité du roi.
Une répression terrible sera appliquée à ceux qui tentent de s’opposer au pouvoir ; une simple réunion de deux ouvriers peut les condamner aux travaux forcés, voire au bannissement en Australie.
Outre le fait que la justice est plus qu’arbitraire, que les juges et les riches sont bien souvent corrompus, il y a le spectre de la Révolution Française qui plane. L’aristocratie anglaise craint beaucoup que le peuple anglais ne leur fasse subir le même sort qu’en France. D’où une gouvernance d’une main de fer où les condamnations à la pendaison étaient légions. J’ignorais tout à fait cet aspect de l’histoire anglaise.
S’ajoute par ailleurs, la menace que Napoléon envahisse l’Angleterre ; les vingt-deux ans de combat s’achèveront à Waterloo.
Ken Follet, à travers des personnages attachants, d’autres détestables, nous embarque dans cette histoire que j’ai trouvée passionnante. Comme toujours avec cet auteur, j’ai refermé le livre en ayant passé un excellent moment de lecture et en ayant appris beaucoup de choses.
Notre très cher Ken Follett transporte une nouvelle fois ses lecteurs assidus dans le comté de Kingsbridge – et ce pour notre plus grand plaisir ! À l’heure plutôt sombre des guerres Napoléoniennes …
Sal Clitheroe va assister au terrible accident agricole qui va broyer les jambes de Harry, son bien-aimé mari (qui malheureusement y laissera la vie) un ouvrier de la famille Riddick, en présence de leur fils de six ans, le petit Christopher (« Kit ») Elle-même travaille pour le fils du drapier (Amos Barrowfield) un jeune homme de dix-neuf ans, très proche du peuple …
Quant à Elsie (vingt ans) la fille de l’évêque (Stephen Latimer) et de son épouse Arabella, elle est bien décidée à créer une école du dimanche pour les enfants pauvres, avec l’aide de David Shoveller (« Spade ») un tisserand de trente ans et de son ami Amos Barrowfield, dont elle est secrètement amoureuse …
Pour ce nouvel opus, Ken Follett explore le milieu du textile (tissage, filage, etc …) À une époque où les anglais les plus modestes rêvaient d’une révolution « à la française » !
Amours déçus, contrariés, aveugles, voire défendus … Querelles politiques … Nous allons suivre le quotidien des protagonistes de cette belle intrigue sur plusieurs décennies. Des protagonistes aussi nombreux qu’attachants ! Un récit captivant, vrai « page-turner » qu’il est bien difficile de quitter, une fois la dernière ligne lue ! Gros coup de coeur, comme ce fut déjà le cas, il y a des années, pour « Les piliers de la terre » !
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