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C´est la seconde partie de la thèse du père Robert Beulay, celle qui est consacrée spécialement à la doctrine de Jean de Dalyatha, la partie essentielle et la plus neuve, qui est publiée dans le présent ouvrage. Il s´agit d´un travail absolument original, reposant sur l´étude critique et intégrale de l´oeuvre de Jean de Dalyatha, non seulement des Lettres, mais aussi des Homélies encore inédites.
Jean de Dalyatha y apparaît comme l´un des plus grands écrivains mystiques, un joyau de la mystique syriaque, à l´égal au moins d´un Isaac de Ninive. Certes, il est tributaire d´une tradition, celle des auteurs syriaques, parmi lesquels surtout Jean d´Apamée et Isaac de Ninive lui-même, qui lui est quelque peu antérieur, celle aussi des auteurs grecs traduits en syriaque, principalement Evagre et le Pseudo-Denys. Mais il reste profondément original, car sa doctrine est fondée directement sur l´expérience, sur une vie mystique d´une exceptionnelle qualité, qu´il formule, certes, en utilisant, librement et sans souci de systématisation, les termes et les concepts traditionnels, mais aussi dans un style très personnel, lyrique, ardent, où affleure constamment une expérience que le langage ne parvient pas à exprimer l´expérience d´une réalité que tous les sens de l´esprit, se conjuguant, n´arrivent pas à saisir, mais qui s´impose cependant à eux.
Sans aucun doute, Jean de Dalyatha se situe au niveau des plus grands mystiques chrétiens, au niveau d´un Jean de la Croix et d´une Thérèse de Jésus (Extrait de l´Avant-propos).
Robert Beulay, né à Paris en 1927, entre chez les Carmes en 1945 et rejoint à Bagdhad, en 1956, la Mission animée par ceux-ci dans cette ville depuis le XVIIè siècle. Il est professeur au Séminaire Patriarcal Chaldéen et se consacre à l´étude des écrits mystiques de l´Eglise orientale. Diplômé de l´Ecole Pratique des Hautes Etudes en 1971, il présente à l´Université Paris-Sorbonne, en 1974, sa thèse de doctorat.
La première partie a été publiée en 1987 aux Editions de Chevetogne, sous le titre La lumière sans forme, mais en 1978 avait paru dans la Patrologia Orientalis le texte syriaque inédit et la traduction de la Collection des lettres de Jean de Dalyatha.
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