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Le syndrome de l'Orangerie

Couverture du livre « Le syndrome de l'Orangerie » de Gregoire Bouillier aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782080445742
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En se rendant au musée de l'Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l'auteur est pris d'une crise d'angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l'art doit-il autant à l'artiste qu'au «regardeur» - mais encore ? Redevenant pour... Voir plus

En se rendant au musée de l'Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l'auteur est pris d'une crise d'angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l'art doit-il autant à l'artiste qu'au «regardeur» - mais encore ? Redevenant pour l'occasion le détective Bmore,Grégoire Bouillier décide d'en avoir le coeur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu'un ? Et pourquoi des nymphéas, d'abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu'à l'obsession - au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l'oeuvre, mènera Bmore de l'Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d'élucider son «syndrome de l'Orangerie». Lequel concerne plus de monde qu'on l'imagine. Lequel dit qu'entre l'oeil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n'est pas seulement celui de la peinture.

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Avis (2)

  • Enquêter sur une œuvre d’art comme une enquête policière, Grégoire Bouillier à l’idée de faire travailler son détective de fiction Bmore de Bmore & Investigations sur Les Nymphéas de l’Orangerie. En fait, le malaise, qu’il a ressenti en venant visiter les deux salles où les « Grandes...
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    Enquêter sur une œuvre d’art comme une enquête policière, Grégoire Bouillier à l’idée de faire travailler son détective de fiction Bmore de Bmore & Investigations sur Les Nymphéas de l’Orangerie. En fait, le malaise, qu’il a ressenti en venant visiter les deux salles où les « Grandes Décorations, comme disait Claude Monet, sont exposées est le point de départ de son questionnement.

    Seulement, sa chère Penny, secrétaire, mais aussi alter ego pour résoudre les enquêtes, refuse de passer son temps sur l’analyse d’une angoisse et un cadavre soi-disant caché dans des tableaux, fussent-ils aussi célèbres que ceux de l’Orangerie. Alors, Bmore, esseulé, se débrouille seul…

    Après avoir recensé, ou essayer de recenser, les millions de morts célébrés comme une sépulture dans les tableaux de L’Orangerie, Bmore cherche à établir un lien entre les « water lilis » découvertes lors de son séjour à Londres et Les Nymphéas de l’Orangerie.

    Et ainsi se poursuit l’enquête de la réalité du double de Grégoire Bouillier, de ses ressentis, du hasard de ses pérégrinations, de digressions en digressions, confrontées à sa connaissance de l’œuvre et de l’artiste.

    Seulement le génie de Grégoire Bouillier est d’impliquer le lecteur dans son monologue. Car Bmore explique, réfléchit, élabore avec lui et réagit comme s’il nous expliquait de vive voix, sans la froide distance de l’écrit.

    Livre hors norme
    C’est une expérience de lecture assez inédite pour moi mais particulièrement passionnante. Le syndrome de l’Orangerie n’est pas une biographie. À aucun moment, Grégoire Bouillier raconte la vie de Monet et pourtant il rapporte de multiples détails sur sa personnalité (bourreau de travail, grincheux, irrémédiablement insatisfait), sur ses événements marquants (les décès qui ont jalonné sa vie) , ses rencontres et ses lectures (700 livres dans sa bibliothèque), etc.

    Ce n’est pas non plus un essai en histoire de l’art. Malgré tout, Grégoire Bouillier situe l’apport de l’artiste par son art de la série comme précurseur d’un Warhol avec le pop art et de l’abstraction, avec les liens faits avec Pollock, par exemple. Ce n’est pas non plus une biographie de Grégoire Bouillier, même s’il confie, à plusieurs reprises, des événements très personnels.

    Grégoire Bouillier raconte « l’imagination de la réalité », lorsque sur un sujet, l’esprit se met à divaguer, à assembler, à faire des liens ou au contraire à opposer, convoquant Freud, le hasard ou le chat de la voisine pour sauter du coq à l’âne mais surtout pour parler des Nymphéas et du malaise qu’ils ont provoqués. C’est ainsi le fameux zoom de Bmore, ou son esprit qui fait vroum, vroum. Mais, l’enquête est bouclée, le cadavre retrouvé !

    Le Syndrome de l’Orangerie est inclassable mais le lecteur est placé au cœur d’un vrai ouvrage de littérature, étonnant, particulièrement attachant et enthousiasmant, vivifiant pour la réflexion. Ce travail a aussi un ton, une ironie, une dérision poussée à l’extrême de lui-même, avec des passages assez hilarants de paradoxes, documenté sans être verbeux ni condescendant.

    Bref, un excellent moment de lecture !

    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/04/gregoire-bouillier-le-syndrome/

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  • Se lancer pour la première fois dans un roman de Grégoire Bouillier, c’est s’assurer des heures de lecture : j’ai envie de tout découvrir de ce que cet auteur a écrit avant Le syndrome de l’Orangerie. Je suis tombée sous le charme de cette écriture, de ses digressions, et de sa manière...
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    Se lancer pour la première fois dans un roman de Grégoire Bouillier, c’est s’assurer des heures de lecture : j’ai envie de tout découvrir de ce que cet auteur a écrit avant Le syndrome de l’Orangerie. Je suis tombée sous le charme de cette écriture, de ses digressions, et de sa manière d’apostropher le lecteur, tellement naturelle que je me suis surprise à répondre à voix haute…au livre !
    Ce roman, je ne vais pas vous le résumer ici, d’une part parce qu’il fait 426 pages, et de deux, parce que je passerai par définition à côté de tous les détails qui font le charme de ce texte.
    C’est l’histoire d’une enquête sur la génèse des Nymphéas de Claude Monet. Un texte qui allie littérature et peinture, et qui parle aussi de Tryphon Tournesol dans le Trésor de Rackham le Rouge, d’Edgar Allan Poe et de ses romans, et de la visite des vestiges du camp d’Auschwitz-Birkenau, et de bien d’autres choses encore…
    C’est un roman drôle, très drôle, instructif, et j’ai éprouvé une immense sympathie pour le personnage principal.
    Ne passez pas à côté de ce roman. Vous en ressortirez grandi, et heureux d’en apprendre autant sur l’amour de Claude Monet pour son épouse Camille Doncieux.
    Un gros coup de cœur de cette rentrée, de la vraie bonne littérature !

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