Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le service du travail obligatoire ; la région de Nancy face aux exigences allemandes

Couverture du livre « Le service du travail obligatoire ; la région de Nancy face aux exigences allemandes » de Jean-Pierre Harbulot aux éditions Pu De Nancy
Résumé:

STO : Service du travail obligatoire.
Dans la mémoire collective, ces trois lettres évoquent deux réalités de la France sous l'Occupation d'un côté, des jeunes gens contraints par une loi française de février 1943 à aller travailler en Allemagne, de l'autre, des réfractaires prompts à gagner le... Voir plus

STO : Service du travail obligatoire.
Dans la mémoire collective, ces trois lettres évoquent deux réalités de la France sous l'Occupation d'un côté, des jeunes gens contraints par une loi française de février 1943 à aller travailler en Allemagne, de l'autre, des réfractaires prompts à gagner le maquis et à résister. Aucune de ces affirmations ne correspondent vraiment à la réalité. Le STO mis en place en 1943 prolonge en fait des réquisitions de main-d'oeuvre bien antérieures.
Au total, les trois départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, réunis dans la Région de Nancy, fournissent près de 25 000 hommes au vainqueur. L'action efficace de fonctionnaires français y est pour beaucoup. Parce qu'ils avaient subi la " déportation " des travailleurs, mot qu'utilise en 1943 le général de Gaulle, les requis s'attribuent dès 1945 le titre de " déportés du travail ".
Contraints à l'abandonner par les déportés, ils en sont restés très amers. Ni coupables, ni héros, victimes de la politique de collaboration du gouvernement de Vichy, ils veulent simplement ne pas tomber dans l'oubli. En historien, Jean-Pierre Harbulot a produit un ouvrage nourri d'archives françaises et allemandes ainsi que de témoignages inédits. Il apporte un regard neuf sur le STO, sur la collaboration administrative " vue d'en bas " et sur la Lorraine restée française pendant l'Occupation.

Donner votre avis