Récompensée pour "Over the rainbow", la romancière vous dévoile ses lectures incontournables
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.
Récompensée pour "Over the rainbow", la romancière vous dévoile ses lectures incontournables
Après le succès d'Immortelle randonnée dans lequel Jean-christophe Rufin nous racontait de façon désopilante son pélerinage à Compostelle, l'auteur nous livre avec "Le collier rouge", un roman court se situant en 1919, peu après la fin de la grande guerre pour nous offrir une réflexion humaniste et juste sur les valeurs qui constituent notre identité.Rencontre avec un écrivain dont la médecine demeure sa référence essentielle.
Mitigé.
Trop bavard et pas forcément efficace dans les descriptions, notamment pour faire ressentir les effets de la chaleur. Les mots très imagés mais mal choisis.
J'ai par contre bien aimé la description des différents personnages et leur parlé (Sauf le tout dernier au long monologue absolument incompréhensible). Aimé aussi ce parti prit de décrire des rencontres sans influence sur la suite du récit.
Mais dans l'ensemble je trouve le roman plus long que nécessaire.
On aimerait en savoir plus sur Angelo. Ce qu'il fit avant ( mais apparemment un roman existe à ce sujet) et après cette aventure. Et on reste sur notre faim concernant sa relation avec Pauline ! Il part comme ça, comme semblant n'avoir jamais éprouvé le moindre émoi pour elle ! Mais certains passages au début du roman peuvent laisser penser qu'il serait plus attiré par les garçons. Tout comme son éducation avec une mère qui semble avoir des idées très libertines.
C'est un roman au rythme inégal. Les phases descriptives du voyage et des paysages sont parfois lassantes, mais les moments d'actions, de rencontres et de dialogues ravivent grandement l'intérêt.
Pour finir j'ai bien aimé le côté survival du roman qui fait penser aux films de zombies tant à la mode ces derniers temps. Et même de nombreuses scènes rappelant Les oiseaux de Hitchcock.
Pour rester dans l’ambiance, une épidémie. Une épidémie historique, celle qui débarque en France en 1832, et se répandra au cours de nombreuses vagues pendant une vingtaine d’années!
Au centre du roman, le héros romantique Angelo, colonel des Hussards qui fuit l’Italie après avoir tué en duel un officier autrichien. Il est fougueux, droit dans ses bottes, portant un regard acerbe sur les comportements peu altruistes des gens qu’il croise au cours de son périple vers Manosque. C’est aussi curieusement un être qui semble asexué, attiré ni par les femmes ni par les hommes qui l’accompagneront sur son chemin. Un auteur contemporain aurait saisi les occasions multiples qui se sont présentées à lui pour glisser dans le texte quelque scène torride, au moins fantasmée. Mais non, ici, rien, à part un baiser chaste.
Quant à la maladie, elle est décrite de façon si caricaturale, qu’il ne peut s’agir que d’une évocation métaphorique d’un mal plus répandu et universel, l’égoïsme qui reprend le dessus quand il s’agit de sauver sa peau. Les descriptions des phases très accélérées de la maladie, la déshydratation qui tue les victimes en quelques minutes, l’immunité dont seul Angelo bénéficie, tout cela cache une autre intention que de rapporter les ravages de la maladie.
Point n’est besoin d’épiloguer sur les mesures prises par les autorités, enfermer les cas contacts dans des locaux inadaptés, de telle sorte que atteints ou pas à leur admission en quarantaine, ils finissent par être contaminés.
Dans ce contexte d’épidémie galopante, la valeur de la vie humaine change de registre. Le passage de vie à trépas n’est plus entouré de rites qui marquent ce départ, les cadavres sont jetés dans les brasiers, et tout s’efface avec eux. Enfants, adultes, vieillards, des destins qui s’envolent en fumée dans l’indifférence générale, avec une population plus incommodée par les odeurs que par la perte d’êtres chers.
Les villages ferment leur accès, protégés par l’armée, dans une tentative vaine de limiter les dégâts, le mal est partout. Et la paranoïa s’empare des esprits, à la recherche d’empoisonneurs.
Pour décor de ce récit d’aventures, de sublimes paysages, comme Giono sait les peindre, en transmettant tout l’amour qu’il a pour ce pays.
C’est un classique qui mérite sa place parmi les grandes oeuvres du vingtième siècle, un récit romantique et allégorique qui ne laisse guère d’illusions sur la faiblesse des hommes
Très bon livre, un récit agréable et bien documenté dans lequel on apprend plein de choses. On fait un vrai plongeon en 1830 et en Provence. Il faut l'avoir lu!
J'ai vu le film avant de lire le livre. Le film m'a donné envie de lire le livre et franchement pas déçue, Jean Giono met bien en valeur les personnages et les lieux. Un excellent livre à lire
c'est grâce à ce livre de "lecture obligatoire" pour le cours de français que je me suis remise réellement à la lecture
Lu il y a très longtemps, mais un souvenir impérissable.
Un roman d' aventures différent des romans de terroir de Giono et plus captivant
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