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À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament.
À sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l'histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli.Si, entre les pages, on sent les odeurs « de pomme et vieilles pierres », c'est que, dans un style dont la sobriété touche toujours juste, elle sait à merveille donner vie au souvenir.
Elvire Emptaz, Elle.Tout sauf anodin, dans une famille allemande, dont la « disposition à l'oubli » ne dupe personne. Jeanne de Ménibus, Figaro madame.
J'ai découvert ce livre en flânant à Emmaüs un week-end d’été l'année dernière.
L’histoire me plaisait bien. A la mort de sa grand mère, Bertha, Iris hérite de sa maison contre toute attente. A mesure qu'elle re-découvre les pièces de la maison de son enfance, les souvenirs de Iris se réveillent reconstituant l’histoire émouvante et essentiellement tragique de trois générations de femme.
Le livre se lit rapidement mais j'ai vraiment eu du mal à m'accrocher aux personnages et à être émue pour l’histoire de cette famille.
Je reste assez déçue par cette lecture.
Ai je trop lu d'histoire de famille ? n'est ce pas le bon moment pour moi ? Ai je manqué de concentration ? je ne sais pas dire mais je me suis profondément ennuyée avec cette histoire.
Les descriptions interminables de cette maison, pièce par pièce, porte par porte, marche par marche ou quasiment, sans aucune émotion font malgré tout remontés des souvenirs que l'on a bien du mal à recaser dans la chronologie de l'histoire familiale. La nature fortement présente (le jardin, les fruits, les ballades ou baignades) donne une dimension contemplative encore plus présente.
Je n'ai pas sentie d'émotions non plus par rapport aux personnages qui m'ont semblé lisses et assez indifférents les uns aux autres.
Quel beau petit roman, je le vois très bien adapté au cinéma.
L'écriture de ce roman est simple, je n'ai toutefois pas accroché plus que cela au style de l'auteur et il y a quelques longeurs, une lenteur qui s'explique trés bien puisque l'héroïne de ce roman laisse filer les journées...
L'ambiance y est bucolique, on s'attache à cette citadine qui passait ses vacances dans la maison familiale à la campagne et qui y revient en tant que propriétaire... Lieux chargés de secrets, de non-dits... Tout d'abord l'histoire de ses grands-parents, celle de ses parents, de ses tantes, de sa cousine Rosemarie et de leur amie Mira...
On l'accompagne dans sa recherche des clés du passé, plongée dans ses souvenirs, sous l'ombre des pommiers, enfourchant le vélo de son grand-père, nageant dans le lac, se reposant dans la chambre de sa tante, changeant de robes selon ses humeurs.
Iris avec ses craintes, ses envies... L'envie de savoir et d'oublier.
Et sa rencontre avec Max, le frère de Mira ! ... du je t'aime, moi non plus.
Un bon petit roman.
Si vous ne savez pas quoi lire cet été, je vous le conseille vivement.
Dès l'incipit "Tante Anna est morte à seize ans d'une pneumonie qui n'a pas guéri parce que la malade avait le cœur brisé et qu'on ne connaissait pas encore la pénicilline." le ton est donné.
Des phrases longues donnent la musicalité du récit fait par Iris au rythme des résurgences de l'histoire familiale .
Au départ les obsèques de Bertha la grand-mère d'Iris la narratrice. Celle ci a sa vie bien réglée, elle est bibliothécaire et est revenue pour les obsèques de celle qui avait tout oublié depuis des années et qui lui lègue sa maison et les souvenirs de trois générations de femmes.
La mélopée du récit est celle des pensées qui surgissent au fil des événements et qui tournent dans notre tête sans qu'ils soient évoqués ou partager, cela donne une sinuosité agréable aux réminiscences des souvenirs familiaux.
Et des souvenirs il y en a et des secrets aussi et notamment un qui est révélé très vite et qui font qu'Iris va se demander qu'elles sont ses attaches avec cette maison et pourquoi Bertha lui a légué à elle et non à une de ses filles, car Bertha avait toute sa tête au moment où elle a établi son testament.
Le lecteur voyage entre présent car Iris est bien vivante et passé au gré des méandres de la mémoire et des témoignages par petite touche.
Mélancolique mais pas triste, le temps qui passe n'a pas dit son dernier mot.
La mémoire s'use, se délite et quand son allitération se fait sentir fragilise la personne et son entourage jusqu'au placement dans des maisons spécialisées...
Ceux qui restent subissent parfois des incompréhensions, des appréhensions du à la peur de la perte de la personne connue et aimée qui ne reconnait plus et qui devient une inconnue.
Cette évocation de la vie de l'âge tendre jusqu'à la fin se fait avec habileté et tendresse et l'empreinte d"une nature qui vit a vie aussi.
L'auteur par de belles métaphores, nous fait croquer la pomme jusqu'aux pépins, avec ses différentes saveurs.
Une saveur que la jeune génération va retrouver par cette réflexion.
Un livre qui nous parle..."Quiconque oublie le temps cesse de vieillir."
Khatarina Hagena égrène ses souvenirs mais en fait une universalité qui permet à chacun de se reconnaître avant que le sentiment de perte de soit plus accessible et le contraste avec la rapidité et la brutalité d'une époque est un moteur pour rassembler ce qui fait l'essence et le sens de la vie.
C'est un véritable coup de cœur et je vais de ce pas découvrir son deuxième roman "le vol du héron".
Iris, la narratrice découvre dans le testament que sa grand-mère la rend héritière d'une propriété qu'elle va découvrir ou redécouvrir, avec souvenirs, histoire et secrets de famille...C'est le moment pour Iris de refaire un véritable voyage sur le passé...un sujet susceptible de susciter émotions et surprises.
Pour moi, cela n'a vraiment pas été le cas! Ce roman est composé de nombreuses descriptions, de retours en arrière, qui rendent l'histoire un peu longue, comme les vies qui se sont vécues dans la maison et son jardin certes . Est-ce le style, peut-être la traduction, mais il a manqué quelque chose pour m' enthousiasmer. Pourtant l'endroit me plaisait!
Un livre qui a le goût de l'enfance. Beau à lire.
Les avis sont très partagés sur ce roman. Personnellement j'ai aimé l'histoire et l'écriture, les secrets jamais dévoilés mais qu'on peut toutefois deviner. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet auteur et j'ai apprécié les retours en arrière, les souvenirs d'enfance. Mais c'est peut-être parce que certaines choses font écho à ma propre enfance car je suis petite-fille d'arboriculteur, les pommes font aussi partie de mes souvenirs à moi!
L'engouement suscité par ce bouquin reste pour moi un mystère : je l'ai trouvé totalement dénué d'intérêt, de rythme, pas bien écrit de surcroît (ou alors très mal traduit....) bref, je me suis copieusement enquiquiné, et j'ai abandonné aux 2/3 de ma lecture... exit les pépins de pomme sans saveur et indigestes !
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J'ai lu ce petit livre il y a quelques années déjà et je me rappelle d'un très joli roman. Tout comme Chantal, je le conseille également.