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Le choix

Couverture du livre « Le choix » de Viola Ardone aux éditions Albin Michel
Résumé:

Un bijou. BibaUn roman bouleversant. Le Figaro« Ode au courage et à la liberté de choisir sa vie, ce roman est une pépite de sensibilité et de profondeur. » Page des libraires« Une fille, c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse, dit toujours ma mère. » Martorana, un petit village de la... Voir plus

Un bijou. BibaUn roman bouleversant. Le Figaro« Ode au courage et à la liberté de choisir sa vie, ce roman est une pépite de sensibilité et de profondeur. » Page des libraires« Une fille, c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse, dit toujours ma mère. » Martorana, un petit village de la Sicile des années 1960. À quinze ans, Oliva Denaro rêve de liberté. Elle étudie le latin et aime découvrir dans le dictionnaire des mots rares qui l'aident à formuler ses pensées encore confuses. Elle aime courir à en perdre le souffle, aller à la chasse aux escargots avec son père, viser avec son lance-pierre ceux qui se moquent de son ami Saro.Aussi, quand les conventions l'obligent à se soumettre à une loi ancestrale, Oliva se rebelle et fait valoir son droit de choisir. Au risque d'en payer le prix fort.Après le succès du Train des enfants, Viola Ardone confirme son talent à mêler fiction et Histoire en donnant dans ce nouveau roman une voix singulière, inoubliable, à ses personnages. « Viola Ardone raconte la grande Histoire et la petite histoire, nous parle d'hommes et de femmes, d'honneur et de réputation, de lois à abolir. Un roman puissant où chaque personnage mériterait des pages entières et dont la protagoniste s'inscrit très profondément dans nos coeurs. » Marie Claire« Le style de Viola Ardone est une voix unique, avec ce phrasé aérien, et cet italien métissé de dialecte qui conserve certaines de ses constructions insolites et délicieuses. » Elle« Vous n'oublierez pas l'entêtement d'Oliva et les quelques mots de son père résonneront longtemps en vous. Cet homme grâce auquel Oliva trouve le courage obstiné de changer l'Histoire. Un livre à lire. Et à raconter. » Libero

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Avis (21)

  • A Martorana, petit village sicilien, on ne plaisante pas avec l’honneur. Si Oliva Denaro a été protégée jusque là par des règles tardives, l’arrivée du ‘’Cardinal’’ sonne le glas de sa liberté. Alors que son frère jumeau peut continuer à aller et venir à sa guise, Oliva doit rester cantonnée...
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    A Martorana, petit village sicilien, on ne plaisante pas avec l’honneur. Si Oliva Denaro a été protégée jusque là par des règles tardives, l’arrivée du ‘’Cardinal’’ sonne le glas de sa liberté. Alors que son frère jumeau peut continuer à aller et venir à sa guise, Oliva doit rester cantonnée dans la maison familiale, ne sortir qu’en cas d’extrême nécessité et ce faisant, raser les murs en baissant les yeux. Les mauvaises langues ont vite fait de vous coller une réputation de traînée ! Elle qui aimait courir plus vite que le vent, regarder les nuages avec son ami d’enfance, chasser les escargots avec son père, là voilà cloitrée, préparant son trousseau dans l’attente d’une éventuelle demande en mariage.
    Mais malgré les précautions prises, Oliva attire la convoitise d’un mafieux du village. Son refus de lui céder aura de graves conséquences sur sa famille et, quand il l’enlève puis lui impose un mariage de réparation, Oliva fait le choix de la rébellion.

    "Une fille c'est comme une carafe , qui la casse, la ramasse".
    Une maxime qui est quasiment inscrite dans la loi. Cette loi des hommes contre laquelle s’élève une petite voix, celle d’Oliva qui rêve de faire des études, de courir, de danser mais qui se conforme à l’éducation stricte qu’elle a reçue. Pourtant, seule contre tous, elle va protester, refuser de se soumettre et porter plainte.
    Inspiré d’une histoire vraie, Le choix porte la voix ténue mais ferme de celle qui a dit non.
    Non au mariage forcé. Non au viol. Non aux coutumes ancestrales. Non au poids des traditions. Non aux réputations souillées. Non aux médisances. Non à la lâcheté. Non à la violence des hommes. Non au patriarcat. Non à la police. Non à la loi.
    Face à la barbarie de ces pratiques, la famille fait front. La mère qu’on croyait revêche et autoritaire se fait alliée dans la lutte. Le père taiseux se fait virulent pour protéger sa fille. Et même Fortunata, la sœur mariée à un coureur de jupons violent qui l’avait mise enceinte, finit par faire valoir ses droits.
    Le choix est un hymne à la liberté, au féminisme, à cette jeune fille qui a fait bouger les lignes et modifier la loi avec discrétion et détermination.
    C’était en Europe, il y a à peine soixante ans et le combat pour plus de droits, plus d’égalité n’est toujours pas fini.

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  • Olivia grandit dans un petit village de Sicile.
    On est dans les années 60.
    ce n'est pas si lointain, et pourtant......
    Le régime patriarcal dicte ses règles.
    A partir de quinze ans, une fille ne doit plus sortir seule, ne doit pas faire d'études, elle doit seulement attendre un prétendant au...
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    Olivia grandit dans un petit village de Sicile.
    On est dans les années 60.
    ce n'est pas si lointain, et pourtant......
    Le régime patriarcal dicte ses règles.
    A partir de quinze ans, une fille ne doit plus sortir seule, ne doit pas faire d'études, elle doit seulement attendre un prétendant au mariage qui parfois pourra lui être imposé.
    Bien que plutôt obéissante, Olvia ne se laissera pas tout dicter.
    Il faut dire que son père la respecte.
    Sa mère, elle, calabraise, suit à la lettre les principes religieux et sociétaux en vigueur.
    C'est fou l'évolution du sort des femmes en à peine un siècle.
    Le début m'a paru un peu long, mais comme devait l'être la vie des jeunes filles à l'époque.
    Petit à petit, suite à une expérience qui aurait pu être fatale à sa vie de femme, Olivia d'abord timidement puis avec de plus en plus de conviction, tentera d'échapper à ce carcan sociétal et archaïque.
    Avec une écriture juste, des personnages à la hauteur, on est projeté dans cette Italie du siècle précédent et les avancées spectaculaires qui se mettent en place quant au sort des femmes.

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  • Olivia Denaro n'est pas née dans le bon pays, mais surtout pas la bonne année. Car dans les années 60, à Martonara, un petit village de Sicile, il n'y a aucune liberté possible pour une fille.

    Et lorsque l'un des garçons les plus riches du village décide qu'elle sera à lui, elle a bien peu...
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    Olivia Denaro n'est pas née dans le bon pays, mais surtout pas la bonne année. Car dans les années 60, à Martonara, un petit village de Sicile, il n'y a aucune liberté possible pour une fille.

    Et lorsque l'un des garçons les plus riches du village décide qu'elle sera à lui, elle a bien peu d’échappatoires pour refuser de se marier. Pourtant, ses parents la soutiennent. Mais c'est sans compter sur la volonté féroce du jeune homme. Enlevée, séquestrée, violée, Olivia n'a plus qu'une solution accepter le mariage réparateur, celui qui est accordé par la loi à la jeune fille violée pour rentrer dans le rang et que son honneur soit sauf, épouser son violeur !
    Il faut dire qu'en Sicile, le crime d'honneur et le mariage réparateur sont à ce moment-là inscrits dans la loi. Et à cette époque les mère enseignent aux filles la toute puissance des hommes, eux seuls ont la liberté de vivre, étudier, travailler, avoir leur indépendance, quand les filles n'ont pour seul horizon que d'êtres soumises, épouses, mères au foyer. Seules les filles perdues ont un emploi. Mais pourtant Olivia rêve de devenir institutrice, comme celle qui lui a fait entrevoir un peu d'espoir et de liberté.

    Bien sûr, Olivia nous fait penser à Franca Viola. Cette jeune femme née le 9 janvier 1948 à Alcamo, est devenue célèbre dans les années1960 justement lorsqu'elle a refusé un mariage réparateur avec son bourreau après avoir été enlevée et violée. Ce mariage qui arrange le violeur et qui, selon la tradition sicilienne et la loi italienne, lui permet d'échapper à des poursuites judiciaires.
    Et toute l'histoire d'Olivia ressemble beaucoup à la vie de Franca.
    C'est l'une des premières femmes italiennes à refuser publiquement d'épouser son violeur et à porter l'affaire devant la justice. Elle devient ainsi un symbole du progrès culturel et de l'émancipation des femmes dans l'Italie d'après-guerre.
    J'ai beaucoup aimé ce roman de Viola Ardone, dont j'avais déjà aimé le précédent, le train des enfants. À chaque fois, elle s'empare d'une réalité historique pour nous faire plonger dans une intrigue romanesque puissante et émouvante. C'est aussi un plaidoyer sur l’émancipation féminine qui aborde une réalité historique pas si éloignée de nous, sur l'évolution de la société, ici italienne, mais quand on connaît l'actualité internationale, on peut se dire qu'elle est hélas toujours possible ou présente aujourd’hui.

    J'ai particulièrement apprécié la lecture par Marie du Bled et Jean-Marc Delhausse. Deux voix qui se répondent et qui s’emparent de l'intrigue pour nous la faire vivre avec émotion, réalisme, véracité. Il y a dans la voix de Marie du Bled toute la douceur mais aussi toute la puissance nécessaire pour incarner une femme puissante et déterminée, même si elle est parfois apeurée et blessée, elle sait rebondir et rester campée sur ses positions, quel que soit le prix à payer.

    https://domiclire.wordpress.com/2025/01/30/le-choix-viola-ardone/

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  • Impossible de le laisser tomber, j’ai presque béni mes insomnies habituelles ! Posé et repris en milieu de nuit, il me parlait tant !
    Il faut dire qu’en même temps, hasard des rendez vous médicaux, je lisais Badjens de Delphine Minoui et que ces deux livres me semblaient copié/collé, tant les...
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    Impossible de le laisser tomber, j’ai presque béni mes insomnies habituelles ! Posé et repris en milieu de nuit, il me parlait tant !
    Il faut dire qu’en même temps, hasard des rendez vous médicaux, je lisais Badjens de Delphine Minoui et que ces deux livres me semblaient copié/collé, tant les histoires de 1960 en Sicile et de 2022 en Iran me semblait identiques !
    Martorana en Sicile, années 60, lointaines et pourtant si proches pour qui a dépassé les soixante ans ! Oliva Denaro, jeune fille « nature » élevée dans une communauté plutôt rurale, de parents stricts, la mère veillant sur la «  pudeur » de sa fille, le père l’emmenant avec lui dans ses chasses aux escargots, éduquée à l’école et remarquable dès l’enfance par son fort caractère et sa volonté de vivre sa vie comme elle l’entend.
    D’ailleurs sa meilleure amie est la fille du communiste du village et elles s’entendent plutôt bien lors de discussions véhémentes sur la condition féminine et les attentes des unes et des autres.
    Surveillée par son jumeau qui doit la faire respecter par les autres jeunes du village afin d’éviter la catastrophe ! Qui se résume en une phrase «  une fille, c’est une carafe : qui la casse la ramasse » en d’autres termes, si elle est violée, ce qui est fréquent, patriarcat oblige !! elle doit épouser son violeur, ce qui met ainsi fin à toute plainte et accusation. Victime à vie ! C’est ainsi !

    Le livre s’articule donc autour de ce fait et des conséquences sur la vie de la famille entière et c’est bouleversant, épouvantable, indescriptible mais merveilleusement rendu par l’auteure.
    Plusieurs parties dans ce roman, malheureusement inspiré de faits réels, des points de vue différents jusqu’à la fin où Oliva et son père se répondent indirectement, touchant au plus profond de nos cœurs.

    C’est le premier roman de cette auteure que je lis, un autre le précède et un autre le suit, ce sont mes prochaines lectures !!

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  • « Je suis venue acheter avec l’argent de mon salaire ce qu’un jour, il y a bien longtemps, tu as voulu me donner de force. Ce que j’y ai gagné ? La liberté de choisir. »

    C’est d’abord la plume de Viola Ardone qui m’a embarquée dans l’histoire de son personnage central, Olivia Denaro
    .
    Une...
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    « Je suis venue acheter avec l’argent de mon salaire ce qu’un jour, il y a bien longtemps, tu as voulu me donner de force. Ce que j’y ai gagné ? La liberté de choisir. »

    C’est d’abord la plume de Viola Ardone qui m’a embarquée dans l’histoire de son personnage central, Olivia Denaro
    .
    Une plume aussi simple, légère et sensible, que fluide et précise. Un ton qui correspond parfaitement à la narration d'Olivia. Adolescente puis femme, elle exprime ses doutes, ses envies, reprend les sentences strictes de sa mère, et observe la vie de sa famille. Et par conséquent, retrace une vision passionnante de la société italienne des années 60 à 80, dans un petit village du sud.

    Les filles sont libres en Italie, à cette époque. Très libres. Jusqu’au moment où elles sont réglées.
    Ensuite, c’est : « Marche en regardant tes pieds, file droit et reste à la maison »
    « A partir d’un certain âge, il faut garder les filles aux abris. Ici, le garçon est un brigand et la fille c’est comme une carafe : qui la casse la ramasse. »
    Hors le mariage, souvent arrangé par les parents, pas de salut pour les filles.

    Ce roman aurait pu être le x-ième sur les conditions des femmes, mais c’est bien plus : une juste analyse du patriarcat, des traditions et du féminisme.

    - L’assurance de la virginité en échange d’une situation sociale.

    - Le rôle des mères qui souffrent de cette situation de femmes mineures et irresponsables mais la transmettent et l’imposent à leurs filles.

    - Le rôle des hommes chargés du savoir, de la charge financière et affective de la famille. Les coupables, les méchants, ou les victimes d’un système ?
    Car pour une fille, ne pas être sage, vouloir être indépendante est une tare. Pour un homme, ne pas être viril en est une également. C’est parfaitement illustré par la figure du père d’Olivia. Un homme taiseux, sensible et… respectueux.
    « Comment un homme, un père de famille, pourrait-il savoir ce qui est bon pour chacun juste parce qu’il porte la culotte, comme on disait autrefois ? Je suis seulement un paysan, ce que je sais faire, c’est planter une graine et aider la plante à pousser malgré la sècheresse, les pluies soudaines, les violents. »

    - Le rôle des femmes entre elles, qui se jugent selon les critères sexistes et les entretiennent : « Tu vois ? On est les premières à juger : trop court, trop long, trop moulant, trop provocant. On répète les mots des hommes au lieu d’essayer de les changer. Ce qui t’est arrivé n’a rien à voir avec l’amour. L’amour ne s’impose, il se donne. »

    - La force de caractère nécessaire face aux langues de vipère d’un petit village, face au sentiment d’exclusion. Surtout pour une femme qui se veut libre, tout simplement autonome, sans intégrer une organisation quelconque.
    « Les femmes ! Enfin, pourquoi faut-il toujours qu’on parle d’elles au pluriel pour qu’elles soient prises en compte ? Les hommes, eux, ils valent quelque chose, même pris isolément. Nous, par contre, on doit se mettre en rang, former une troupe, comme si on était une espèce à part. je ne veux être le soldat d’aucune armée, Magdalena. Je ne veux être sous aucun drapeau : associations, partis, groupes d’activistes, rien de tout ça ne m’intéresse. »

    C’est aussi une belle histoire sur une famille, sur l’amour profond entre ses membres, malgré les différences de vue. Le personnage du père d’Olivia est sublime en matière d’amour et d’engagement face à ses enfants.
    Seul bémol : l’enlèvement d’Olivia, que j’ai trouvé un peu rocambolesque.

    Un beau roman qui suscite la réflexion et la gratitude pour nos mères, nos grands-mères, arrière-grand-mères qui se sont battues pour être respectées, responsables et libres de leurs choix.

    https://commelaplume.blogspot.com/
    Instagram : commelaplume

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  • Une fiction littéraire, qui partage la force d'Oliva Denaro rêvant de liberté. Après avoir refuser des avances elle se fait violer. Quand elle ose demander réparation, elle se heurte à une justice archaïque. On découvre de multiple facette avec ce personnage, ses ressentie, le combat d'une...
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    Une fiction littéraire, qui partage la force d'Oliva Denaro rêvant de liberté. Après avoir refuser des avances elle se fait violer. Quand elle ose demander réparation, elle se heurte à une justice archaïque. On découvre de multiple facette avec ce personnage, ses ressentie, le combat d'une femme, dans un récit, construit sur 4 époques.

    Condition féminine, viol, société, tradition, droit des femmes, société patriarcale, culture et tradition ancestral.

    Une belle plume poignante, fluide et un roman que je conseille.

    "Les mots sont des armes. Pas seulement les mots difficiles, mais aussi les mots ordinaires, qui dansent dans la bouche des ignorants."

    "On ne refera pas le monde, on peut toujours pétrir les mots, ça n’en fera pas du pain, dit toujours ma mère."

    "Une femme sans mari est comme une moitié de ciseaux : elle ne sert à rien."

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  • Olivia habite un village de Sicile en 1960 Elle va faire valoir son « droit de choisir «  C est un coup de cœur pour la courageuse Olivia

    Olivia habite un village de Sicile en 1960 Elle va faire valoir son « droit de choisir «  C est un coup de cœur pour la courageuse Olivia

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  • Les sixties : la société cherche un nouveau souffle et une nouvelle liberté. Les mœurs s’émancipent. Dans les villages de Sicile, en 1960, ce n’est pas vraiment le cas.

    Oliva, 15 ans, encore enfant, bientôt femme comprend en regardant autour d’elle que quitter l’enfance, et notamment...
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    Les sixties : la société cherche un nouveau souffle et une nouvelle liberté. Les mœurs s’émancipent. Dans les villages de Sicile, en 1960, ce n’est pas vraiment le cas.

    Oliva, 15 ans, encore enfant, bientôt femme comprend en regardant autour d’elle que quitter l’enfance, et notamment lorsqu’on est née fille, c’est devoir se préparer à un avenir qui n’est pas des plus enviables. Oliva est une jeune fille intelligente qui pose sur le monde un regard lucide mais presque déjà résigné.
    Devenir femme, c’est devenir une candidate au mariage. Quand en plus, on est né dans une famille pauvre, mieux vaut ne pas rêver de faire des études ou d'avoir un métier.

    Ce qui m’a frappé dans ce récit, c’est de voir combien les femmes elles-mêmes s’ingénuent à perpétuer des traditions arbitraires sans jamais imaginer pouvoir sortir de ces carcans où les ont enfermées les modèles patriarcaux.

    L’auteure nous livre là une héroïne très réaliste, montrant plusieurs facettes, avec ses faiblesses d’enfant sage et toute sa force de femme puissante et résolue.

    Je n’ai pas eu le plaisir de lire le précédent roman de Viola Ardone. J’ai donc découvert sa plume avec “Le choix”. Quel bonheur ! C’est fort voire intense mais tout en subtilité, c’est brutal, sans concession mais tellement sensible. Une seule envie après cette lecture, découvrir “Le train des enfants”.

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