Dépaysement garanti au plus profond de la nuit polaire avec cet époustouflant roman d'aventures signé Olivier Truc
À l'image de son père, Izko rêve de chasser la baleine dans les eaux glacées des confins du monde. Pourtant, un autre destin l'attend : il devient l'espion de Richelieu. Du Pays Basque à la mystérieuse Laponie, de la bouillonnante Amsterdam à la cité maudite de Piteå, le jeune homme affronte les rivalités politiques et économiques de son siècle. Il va frôler la mort, endurer le cachot et la torture, pour découvrir le secret de ses parents, sonder sa propre culpabilité et enfin choisir son camp.
Dépaysement garanti au plus profond de la nuit polaire avec cet époustouflant roman d'aventures signé Olivier Truc
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J'avais déjà lu les trois romans de la police des rennes du même auteur et les avais beaucoup aimés.
Olivier Truc change de style et d'époque mais pas de lieu, car la Laponie prend toujours la place principale.
J'ai donc retrouvé un peu de déjà vu (de la trilogie police des rennes) parsemé un peu partout dans ce roman (des noms, des personnages, des descriptions de paysages, des enjeux, notamment les tambours chamaniques qui font le sujet principal d'un des romans policiers de l'auteur.....).
Mais j'ai quand même beaucoup apprécié cette aventure picaresque, originale et tellement bien documenté.
Beaucoup de sujets sont abordés sans s'attarder trop lourdement dessus, et c'est à mettre au crédit de l'auteur. L'ensemble est prenant et intéressant.
J'aime qu'un roman m'ouvre une fenêtre de réflection qui ne m'avait jamais effleurée auparavant. Ici c'est le cas avec le rôle des cartographes de l'époque et leur utilisation politique en plus de scientifique. Passionnant.
Le petit bémol est que j'ai ralenti mon rythme de lecture sur le dernier quart du livre, et c'est peut être parce-qu'il s'est mis à trainer un peu en longueur. Ou alors parceque j'avais décelé tous les mystères en suspens, probablement que ma lecture des romans policiers de l'auteur m'y ont aidé, connaissant de ce fait un peu l'univers lapon. Mais rien d'alarmant, ce fut une lecture fort satisfaisante.
Pour chipoter j'ai relevé 2, 3 petits anachronismes quand même : impossible que des personnages utilisent le terme "sadique" puisqu'il fait référence au marquis de Sade dont la naissance est bien postérieure à l'histoire qui nous occupe.
Idem pour le terme bluffer qui, il me semble, est relativement récent et est né spécifiquement dans le cadre du jeu de poker.
Par où commencer pour donner son avis sur le Cartographe des Indes Boréales, d'Olivier Truc, un roman aussi dense, et intense, dont l'action se déroule au XVIIème siècle ?
Le roman s'ouvre sur l'improbable naufrage du Vasa, navire de guerre flambant neuf de la Couronne de Suède, lors de son premier mouillage, à un mille de la côte, dont la déconfiture ne s'expliquerait que par un sort jeté par une sorcière lapone.
Bien malgré lui, notre héros, Izko Detcheverry, dont la vocation de baleinier sera contrariée, est embarqué à bord de l'Histoire de la Suède luthérienne et de sa conquête des Indes Boréales, peuplée de Lapons, d'esprits et divinités, de tambours et d'offrandes, et de traces anciennes de moines cisterciens (et par définition catholiques).
S'ensuivent jeux de pouvoirs, chasses aux sorcières, auxquels notre héros prend part en raison de jeux de pression, chasses à l'information. Il faut comprendre qu'à l'époque, les frontières n'étaient pas toujours clairement délimitées, en particulier dans les terres hostiles telles que la Laponie. Les cartographes ont eu en conséquence un rôle éminemment politique en dessinant les contours des territoires des différents royaumes. Mais les cartes, sciemment fausses, ont pu également être des instruments de pouvoir en bernant des rivaux.
En définitive, le sous-titre de ce roman pourrait être: cartographier pour mieux régner.
Le roman historique d'Olivier Truc est également un roman aux résonances très actuelles : trois siècles plus tard, l'intolérance religieuse est encore d'actualité, certains souhaitant museler les autres, rarement par foi, mais plutôt par soif de pouvoir, la liberté d'expression s'imposant comme un combat éternel.
A la date de lecture de ce roman, nous sommes le 15 novembre 2020, en plein "Confinement : Acte II" ce qui, bien involontairement, a permis d'éprouver une empathie certaine pour le héros, enfermé à plusieurs reprises dans un cachot, comptant ses pas pour ne pas perdre la carte.
Enfin, en parallèle de l'histoire d'Izko, chaque chapitre est précédé d'une invocation à Marie, de sorte qu'un long poème à la Vierge se déroule au fil du récit, comme si son culte résistait aux vicissitudes humaines.
Olivier Truc est un auteur talentueux, qui maîtrise non seulement son sujet mais aussi le récit. Le Cartographe des Indes Boréales est un ouvrage abouti, très documenté et réaliste, mais qui n'enlève rien au roman d'aventures.
Du point de vue de l'écriture, j'ai eu, en lisant ce roman, l'impression de regarder de film, ce qui s'explique notamment par l'action et la description des paysages... Une adaptation à venir ?
Un grand merci à lecteurs.com de m'avoir donné l'opportunité de découvrir cet auteur, l'univers de la cartographie, le Vasa et la Laponie !
Attendez vous à un dépaysement total dans ce roman d’aventure ! La couverture de l’ouvrage ne ment pas, de Saint-Jean-de-Luz jusqu’en Laponie en passant par le Portugal ou encore la Norvège, le voyage sera au rendez-vous. Un voyage également temporel, car très bien documenté Olivier Truc livre également une fresque admirable du 17e siècle, en abordant les enjeux politiques de l’époque mais aussi sociaux et religieux. Certes trois siècles avant notre époque, mais aux résonances finalement très actuelles.
Un roman toutefois très dense, difficile de résumer plus de 600 pages en quelques mots tant le destin du personnage principal d’Izko Detcheverry, basque, devenu cartographe pour le compte de la couronne de Suède en Laponie est riche. De ce fait il faut parfois s’accrocher entre la multiplicité des personnages, des paysages et des références historiques. Un récit passionnant qui manque toutefois d’un peu de romance et de sensibilité pour ma part, qui lui confère un aspect parfois froid, qui n’est pas sans rappeler les paysages traversés tout du long du roman. Une belle découverte !
Il y a des livres qui n’arrivent pas au bon moment le cartographe des Indes boréales rentrent dans cette catégorie. Je pensais que c’était un roman policier comme les autres romans de l’auteur et non cette fois l’auteur a écrit un roman historique.
Au 17ème siècle, entre courses aux conquêtes coloniales et guerres de religion, on va suivre toute la vie d’Izko, un jeune basque souhaitant devenir baleinier est repéré par un juge sous la férule du cardinal. Il a un bon don d’observation et s’est bien entendu avec la futur reine de Suède. Son destin ne lui appartient plus, il doit s’entrainer pour devenir espion et cartographe.
Ce point de départ laisse imaginer un roman d’aventure haletant et bien non. C’est très contemplatif, lent et au lieu d’aventure, on subit la toute puissance des religions. Après une formation compliquée au Portugal, il part pour la Suède et devient cartographe en Laponie. Le lieu est encore peu connu et le pouvoir a espoir qu’il soit plein de ressources pour renflouer les caisses et si au passage il est possible de convertir les lapons, ça serait encore mieux.
Izko vit sa vie au mieux avec les moyens du bord. Il fait ce qu’il peut pour répondre aux contraintes imposées sans se faire identifier comme espion du royaume de France. Il arrive à cacher son statut toute sa vie même
s’il passe beaucoup de temps dans différentes prisons (ce qui ajoute encore des moments contemplatives).
Izko vivra majoritairement dans les différents pays du nord et sera le témoin des différentes vagues de protestantisme. Chacun pense avoir raison, ce qui autorise une police de la foi car oui il n’y a pas qu’une inquisition venant du vatican, chaque variante de protestantisme a aussi son inquisition. Il ne fait pas bon d’être un chrétien d’une branche qui n’est pas celle de l’inquisiteur qu’on rencontre, ce qui sera fréquemment illustré par la place des horreurs et tortures de mises en place. Il y a tolérance zéro quelque soit la foi surtout envers les femmes.
C’est un roman intéressant, les descriptions sont belles, le point de vue est original mais la religion est trop omniprésente pour moi. Tout était très dur et réaliste, si la place de la religion m’a rebutée, c’est principalement lié au fait que dans le contexte actuel, lire un texte avec des milices religieuses et de chasse au sorcière ce n’était pas ce qu’il y a de mieux pour le moral.
Ca fait du bien d’avoir une vision de cette période qui ne soit pas France et catholiques centrés. C’était agréable de mieux découvrir la Laponie
mais clairement ce n’était pas le moment pour moi de lire un texte contemplatif et qui illustre autant l’intolérance face à la différence. C’est une belle fresque malgré tout mais une fresque très lente.
Olivier Truc choisit le cadre d’un récit d’aventures aux nombreux rebondissements pour transmettre un travail de recherches documentaires abondant et faire partager sa connaissance de l’Histoire européenne au 17eme siècle, quand le pouvoir est aux seules mains de l’obscurantisme chrétien féroce entre inquisiteurs catholiques au sud et luthériens protestants au nord.
Pour ce faire, l’auteur choisit de nous faire suivre la biographie d’Izko Detcheverry, un jeune basque, fils d’un chasseur de baleines, harponneur de légende à Saint Jean de Luz et d’une mère sur laquelle repose une aura de mystère inavouable par lequel on comprend qu’elle aurait été accusée lors de l’épouvantable procès en sorcellerie qui permit en son temps aux religieux de s’approprier des terres, des propriétés et soumettre des populations par la terreur. Pourtant, elle sera épargnée sous la condition que son fils, Izko, soit mis à la disposition des juges du Parlement de Bordeaux.
Ainsi, dès sa très jeune adolescence, par la décision des juges, Izko va être formé au métier de cartographe, et vivra une vie d’aventures dans un monde avide et pressé de représenter les limites d’un monde connu et ce aussi, afin de s’approprier les richesses des territoires lointains et sauvages dans une bataille de concurrence effrénée où les commerçants hollandais dominent.
On comprendra très vite qu’Olivier Truc veut aussi dépeindre le début des colonisations européennes qui se feront à coup de massacres et d’éradication des langues, cultures et croyances dites barbares qui seraient une menace certaine du Diable pour installer par la terreur leur propre religion et pouvoir dictatoriale en raflant toutes richesses minières et abaissant les peuples dits impies à un esclavage épouvantable sur lesquels ils s’octroient le droit de vie et de mort.
Du pays basque au Portugal, des geôles de Sagres à la bibliothèque de Lisbonne, puis en pays nordiques jusqu’au fin fond de la Laponie, Olivier Truc brosse des tableaux remarquables de la vie quotidienne des années 1628 à 1693 et des paysages dans lesquels il nous fait voyager à rythme soutenu.
Un vrai récit d’aventures où on plonge dans le suspense et les rebondissements tout en vivant une époque délétère et des frayeurs constantes des sorts jetés, des âmes resurgissant, du Diable, des maléfices, des cachots, des massacres, des tortures, des ports, des chasseurs de baleines et leur adresse au harpon, des glaces du Spitzberg, des naufrages, des bateaux et leurs marchandises, des marins et des tavernes sombres, des travailleurs de la mer blessés et estropiés, des orphelins et va nu pieds, des laissés pour compte, des contrées inconnues, des mineurs en terre gelée, des épopées parmi des rennes efflanqués et des hommes harassés, des tambours et lieux de cultes incendiés, des hommes d’église effrayant de cruauté, des gueux et des bourgeois, des marchands nantis qui vendent huile, argenterie et fourrures dans le monde entier, des palais royaux et leurs nobles, etc.
Bien entendu, on découvre les ateliers où s’activent géomètres, cosmographes et cartographes pour dessiner les contours des nations dans une lutte acharnée d’appropriation des richesses en faveur de chaque état ce qui entraine Izko à devenir en plus d’un grand aventurier, spécialiste des régions scandinaves et particulièrement de Laponie, un espion de talent à la solde de la France.
Embourbé dans les conflits politiques, économiques et religieux, il sera souvent face à lui-même et devra faire des choix.
L’auteur n’oublie pas l’amour très présent au fil des pages ce qui donne aussi un accent sur la condition des femmes de l’époque.
Un roman érudit et passionnant qui se lit comme un récit d’aventure. Les chapitres sont courts. Un lieu, une action. Ils débutent tous par une épigraphe extraite de prières et psaumes donnant le ton au texte qui suit. Dès les premières pages, on sait qu’on part pour une longue histoire. Izko, 13 ans est témoin d’un meurtre sur un bateau de renom et c’est loin d’être fini…
Le travail de recherche, l’imagination d’écrivain et la plume talentueuse d’Olivier Truc sont à saluer.
Merci à Lecteurs.com de m'avoir offert cette lecture bien sympathique.
J'ai mis du temps à me glisser dans ce récit : sans doute parce qu'il requérait une attention et une concentration que je n'avais pas au moment où je l'ai commencé. Sans doute aussi parce qu'il est dense et parfois complexe, passant d'un épisode à un autre de la vie d'Izko, mobilisant de nombreux personnages avec des noms parfois proches. J'ai pris mon temps pour lire les 250 premières pages. Et puis, j'ai plongé : j'ai englouti les 500 pages suivantes en 3 jours, et après avoir tourné la dernière page, je n'en ai pas dormi de la nuit, envoûtée par cette énergie et cette passion du grand nord ! Au point de lire, entre 4h et 6h du matin, tout ce que j'ai pu trouver sur le Vasa, joyau de la Couronne suédoise qui sombre en pleine mer 15mn après sa sortie inaugurale du port.
Quelle richesse et quelle érudition !
Il s'agit d'un roman d'aventure, tirant aussi du côté des polars, un superbe récit historique comme je les aime (surtout venus du froid), un récit sociologique sur l'Europe du XVIIeme siècle, ethnographique sur les populations Sami du nord de la Suède.
Le récit des conflits religieux est terrifiant et si bien rendu, les chasses aux sorcières et bûchers allumés pour asseoir la domination d'une religion, l'asservissement des populations et de la nature pour l'enrichissement sans fin des puissants, les manipulations politiques, les trahisons... mais aussi les amitiés sincères et amours indestructibles.
Si la construction manque parfois de fluidité, j'ai été emportée par ce magnifique récit, cette époustouflante épopée.
Le titre m'avait tapé dans l'œil, le résumé enthousiasmée : le talent de l'auteur a fait le reste. J'aurai plaisir à découvrir ses autres romans. Merci à Lecteurs.com d'avoir permis cette découverte !
" le récit se déroule entre 1628 et 1693. Jusqu'ici tout est vrai.
Le livre démarre en Suède, traverse l'Europe du Portugal au Svalbard, en passant par le Pays Basque et les Provinces Unies des Pays Bas. Jusqu'ici tout est encore vrai.
J'ai découvert l'existence d'Izko Detcheverry en réalisant des recherches pour mon premier roman. A ce point il devient déjà difficile de dénouer le vrai du vraisemblable. Mais à ce point, il devient impossible de reculer "
C’est ce qu’Olivier Truc écrit dans son prologue. Alors, je me cale bien et… me voici projetée au XVIIème siècle.
Izko Detcheverry, quinze ans, vit au pays Basque et rêve de suivre les traces de son père. Il s’initie et s’entraîne avec son ami Karmelo pour devenir le meilleur chasseur de baleines. Au début du livre, il revient de Suède où son père fait des affaires où il est devenu indispensable à la petite princesse de Suède qui l’adore.
Sa destinée est tout autre lorsque « l’homme à la cape » ordonne au père de lui présenter Izko. Obligé de devenir informateur auprès de Pierre de Lancre, l’homme à la cape, il quitte sa maison, son ami et tout ce qu’il aime pour devenir cartographe auprès de la couronne de Suède. Oui obligé pour il ne sait quelle raison qui concerne sa famille, il le saura beaucoup plus tard.
« Cela fait vingt ans que l’on n’a pas connu la peste et ses malheurs ici, mais la peste n’est rien à côté de cet homme ».
Pour ce faire, il part au Portugal, où il apprend la cartographie dans des conditions rocambolesques. Petit génie, il trouve sa propre méthode et sa notoriété grandit dans le royaume de Suède.
Izko part en Laponie, au pays des Samis pour cartographier la contrée car il y aurait une mine d’argent qui permettrait à la Suède de se refaire une santé financière. Il faut aussi convertir les lapons à la foi protestante, les sortir de leur « idôlaterie » et, surtout, spolier leurs terre, réquisitionner leurs rennes, les réduire en esclavage dans les mines d’argent, leur vendre de l’alcool frelaté... Que peuvent faire ces éleveurs pour qui le troupeau est leur seule richesse, leur vie, leur univers devant la cruauté des sbires du gouvernement suédois et, peut-être plus encore contre le fanatisme religieux ?
Izko doit jongler avec tout cela et, de temps à autre, sauver sa propre peau. Catholique en pays luthérien, il est assez mal vu et soupçonné de tous les maux, sauf peut-être… Toute sa vie, il restera informateur jusqu’à ce qu’il apprenne le lien qui l’unit aux sorcières. Et oui, encore une histoire de religion qui cache une énorme envie de pouvoir, d’amasser plus de richesses...
Olivier Truc en plus de sept cents pages m’a fait voyager à travers le temps, les pays, les paysages, la misère, le fanatisme, le lucre, l’amitié, l’espionnage. Un livre dense, quelque fois dur, mais si intéressant, haletant que je peinais, le soir, à le lâcher. Roman historique, géographique, d’amour, d’espionnage, traité d’économie, de réflexions, ce livre entre en résonance avec les évènements actuels où l’on n’hésite pas à tuer au nom d’une religiosité, d’orgueil du pouvoir, de basses vengeances... Notre siècle n’a rien inventé.
J’ai apprécié les polars d’Olivier Truc qui se passent déjà chez les Samis et, là, je trouve un livre éblouissant
J’ai lu ce livre grâce au partenariat entre les Editions Point et Lecteurs.com ; merci pour ces heures de grand plaisir.
Une plongee dabs le 17eme siecle avec un auteur inconnu poir moi.
Un roman d aventures digne d un Dumas , une plongée dans ce siècle avec tellement de détails que ce roman ne vous lâche pas.
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