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Obsédée par le rêve d'une maison qui la hante, une jeune femme qui fait visiter des appartements à Paris est le témoin de la très mystérieuse disparition d'un enfant. Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l'énigme du réel ? Des ruines du Parc Monceau à la lande galloise, entre les malédictions du passé et les divers déguisements de la vérité, "Lady Hunt" réinvente le roman gothique anglais et toutes les nuances du sortilège.
Des maisons aux pouvoirs étranges
Des miroirs aux reflets dérangeants
Des portes qui refusent de s’ouvrir
Des rêves traumatisants
Une malédiction héréditaire
Des poèmes et des chansons
(… et une cigarette toutes les vingt pages)
Telle est la vie de Laura, qui travaille dans une agence immobilière, oscillant entre déséquilibre et folie ;
Un récit compliqué, dans un style qui ne l’est pas moins.
Une envie fréquente d’arrêter cette lecture obsédante et tourmentée, et puis, de page en page, le malaise qui perdure, jusqu’à la fin qui m’a laissée plus que perplexe.
Un livre étrange et envoûtant dans lequel la réalité se mêle aux rêves, aux souvenirs et aux mythes.
J'ai aimé l'écriture mais pas l'histoire qui pourtant avait tous les ingrédients pour être une reussite. Si je suis allée au bout de ce roman c'est par curiosité, je voulais savoir jusqu'où l'absurdité pouvait aller. Aucun sens. Je pense que l'auteur c'est moqué du lecteur. J'avais aimé la couverture que je trouvais plein de promesses de suspense et d'étrangeté... très grosse déception !
Dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire, Price Minister distribue des livres aux "blogs littéraires les plus influents de l'Hexagone" : eh, relisez ça, je fais partie des "blogs littéraires les plus influents de l'Hexagone" ! Ah, ça fait du bien de l'écrire et de le lire deux fois, si je m'écoutais, je le triplerais, mais ma modestie naturelle m'en empêche (putain, un des "blogs littéraires les plus influents de l'Hexagone" quand même !). Ah, la vache !
Pouf pouf, je me rajuste et je reviens à ma préoccupation principale, vous parler de ce roman d'Hélène Frappat dont j'avais apprécié Par effraction il y a assez longtemps, avant que ce blog ne devienne l'un des "plus influents de l'hexagone" -désolé, c'est trop bon, je ne peux pas m'en empêcher. L'auteure crée un monde qui tire vers le fantastique, genre dont je ne suis point féru. Ces moments d'irréalité sont ancrés dans des passages très réels : des visites d'appartement, de maisons. Un total décalage qui m'a bien plu. J'ai été emballé pendant les deux premières parties (140 pages) et ai ressenti une lassitude à ce moment-là. Mon plaisir du départ était quelque peu émoussé par les longueurs, par cette histoire qui n'avançait plus et Laura qui faisait elle aussi du sur-place. J'ai accéléré un peu mon rythme de lecture, passé des pages, sauté des paragraphes sur les 170 dernières pages. Toujours mon souhait de concision. Malgré mes évitements, je dois dire que je reste sur une belle impression. Hélène Frappat sait créer une ambiance propice à son récit mi-réel/mi-fantastique, ses personnages (beaucoup de femmes), Laura en tête sont attachants, troublants et complexes. Grâce à des détails distillés ça et là, on saisit des bribes de l'histoire de la famille Kern avant des paragraphes explicatifs disséminés dans les différentes parties. Tout se tient, tout s'explique dans un très bon final.
Un roman pas banal qui a le mérite d'aller dans des sphères assez peu explorées par les romans français contemporains et qui, mine de rien, grâce à une écriture fine et poétique restera sans doute un moment en les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le lire. L'atmosphère, l'ambiance ouateuses, brumeuses, tant dans le climat que dans les têtes des héroïnes concourent à l'installer durablement dans nos esprits. Il commence ainsi :
"La première fois que j'ai vu la maison, les arêtes de ses murs en briques disparaissaient sous une brume grise. La maison se dresse en haut d'une rue en pente Malgré le brouillard lumineux qui l'enveloppe, son ombre imposante se détache sur les villas environnantes. C'est une brume de fin de journée, un halo gris qu'absorberont bientôt les rayons blancs du crépuscule, juste avant la nuit, et la maison aura disparu." (p.11)
En lisant la quatrième de couverture je pensais me plonger dans une belle histoire mais je me suis arrêtée au milieu du livre par ennui!!!
Le résumé ci-dessus promet du fantastique, et ben je vous jure que vous allez être servis ! Croyez-moi ! Car ce qu’il y a avant tout de magique dans cette histoire, c’est que les personnages et le bouquin ont en commun de pouvoir vous faire vivre dans un état second proche de la léthargie. Je ne saurais vous dire à quel point je me suis ennuyée en ces pages, tellement je me suis ennuyée.
Je voulais vraiment lire ce livre, le résumé me plaisait beaucoup, et si je ne l’avais pas reçu je l’aurais acheté, mais Huntington et le rêve brumeux d’une maison, voilà tout ce que cet ouvrage raconte sur 318 pages ! Et là autant dire que l'auteure a brodé pour les remplir, et elle a même tellement brodé que ça en devient du grand n’importe quoi. On tourne à la manière de ce rêve, inlassablement en rond dans le labyrinthe que sont devenues ces pages. Une galère.
Une anecdote de lecture, je dormais déjà tellement en lisant ce récit, que j’ai eu beaucoup de mal à comprendre l’histoire de Luna, qui bien sûr arrive à la fin et qui bien évidemment se trouve être la clé de l’intrigue.*soupire* Souffrir autant pour en arriver là, ce n’est pas humain. Et c'est vraiment dommage, car cette dernière était la seule histoire passionnante du livre, cette maison vivante et hostile qui est liée à Luna, - et par extension aux autres personnages -, avez vraiment tout pour intriguer, mais comme à ce moment du récit j'avais déjà perdu patience, mon cerveau n’absorbait plus une phrase...
Pourtant ce livre possédait de la matière, un peu fantastique, oppressant et terrible, il avait vraiment de quoi transporter le lecteur dans une autre sphère, mais en ce qui me concerne ça n’a pas pris. Trop de mots pour rien, trop d'images, trop tarabiscoté, trop languissant, et les personnages je n’en parle même pas, ils sont fades quand ils ne sont pas agaçants. Néanmoins merci à l’auteure de m’avoir fait découvrir la légende de la Dame de Shalott. Je l’ai trouvée charmante ! C’est toujours ça.
Enfin je reste quand même déçue, d'être déçue.
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