Les "petits strongles des Equidés" ou cyathostomes sont devenus, et demeurent à l'heure actuelle, les parasites intestinaux les plus fréquemment rencontrés et les plus pathogènes dans l'espèce équine. L'existence de résistance de ces parasites aux benzimidazoles, au pyrantel et à d'autres anthelminthiques mineurs (phénotiazine, pipérazine) montre combien l'utilisation excessive et incontrôlée des anthelminthiques par les propriétaires d'équidés a conduit à une usure prématurée de ces traitements. Aucune résistance aux lactones macrocycliques (ivermectine, moxidectine) n'a pour le moment été formellement démontrée. Il devient cependant urgent de revoir les méthodes d'utilisation des anthelminthiques et de les associer, voire de les remplacer par des moyens de lutte alternatifs (mesures sanitaires, nouveaux médicaments ou lutte biologique), sous peine de voir de nouvelles résistances apparaître.
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