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La photographie japonaise sous l'ère meiji

Couverture du livre « La photographie japonaise sous l'ère meiji » de Patrick Bonneville aux éditions Amateur
  • Date de parution :
  • Editeur : Amateur
  • EAN : 9782859174446
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est sous l'ère Meiji (1868-1912) que le Japon s'ouvre à l'Occident, et les artistes japonais, reconnus pour leur
maîtrise de l'estampe, souvent coloriée à la main, découvrent alors la perspective occidentale. Le genre de l'ukiyo-e, littéralement
« image du monde flottant » ou « image du... Voir plus

C'est sous l'ère Meiji (1868-1912) que le Japon s'ouvre à l'Occident, et les artistes japonais, reconnus pour leur
maîtrise de l'estampe, souvent coloriée à la main, découvrent alors la perspective occidentale. Le genre de l'ukiyo-e, littéralement
« image du monde flottant » ou « image du temps qui passe » - ou nishiki-e lorsque ces images sont coloriées -, qui règne en maître du XVIIe au XIXe siècle, est alors détrôné par la photographie. Les premières représentations photographiques du Japon sont
réalisées par des Occidentaux, dont Felice Beato qui s'installe à Yokohama en 1863, suivi peu après par le baron Raimund von
Stillfried et Adolfo Farsari. Le peintre Charles Wirgman (1832-1891) est sans doute le premier à tenter d'apposer des rehauts de
couleurs sur les photographies de Felice Beato. Le succès de ces images peintes amène les coloristes japonais à travailler directement dans les ateliers de photographie et, rapidement, les Japonais, élèves de ces maîtres, reprennent à leur tour cette technique et ouvrent de nouveaux studios. Le plus célèbre et talentueux d'entre eux est Kusakabe Kimbei, disciple de Felice Beato
dès l'âge de quinze ans. Cet ouvrage, qui rassemble près de 160 photographies coloriées sur papier albuminé rares, présente les sujets les plus divers. Ceux-ci s'inspirent fortement d'une mise en scène traditionnelle issue de l'estampe : représentations de la vie quotidienne (cérémonie du thé, jeunes filles s'adonnant à la musique, dansant ou jouant aux cartes, scènes de repas, nourrice avec un bébé, jeunes femmes sur un pousse-pousse, etc.) ; portraits de geishas, de veillards, de prêtres shintos et bouddhistes, de samouraïs ; combats de sumos, photographiés le plus souvent dans un intérieur de studio. Mais on y trouve également des vues d'extérieurs tout aussi remarquables : paysans travaillant dans les risières au coucher du soleil, jeunes geishas se promenant dans des jardins fleuris ou posant sous des treilles de glycines en fleurs, vues panoramiques du mont Fuji dans la brume...

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