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À l'extrémité d'une péninsule, bien loin de Tokyo, dans un paysage de rizières vertes et d'arbres penchés devant la mer, une femme, à l'automne de sa vie et en désaccord avec le monde, entreprend la redécouverte d'elle-même dans une tranquillité solitaire. En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle plante à sa guise, apprend à écouter attentivement la chute des fleurs, remplit un carnet de haikus dans l'attente des lucioles de l'été et prête attention aux moments où la nature semble prendre son élan. Un roman sur une renaissance, parfois nostalgique, qui résonne, à chaque page, de découvertes inattendues, et déborde d'un sensuel amour de la vie.
Inaba Mayumi nous propose le récit d'une renaissance au gré de la nature, au tempo lent de ces 24 saisons japonaises dont elle nous livre aussi le secret entre ces lignes…
Ce livre a sauvé mon été !
Je l'avais repéré dans les rayonnages de la nouvelle librairie Le porteur d'histoires à La Tremblade (endroit cocooning au possible pour tous les amoureux des livres qui passeraient dans le coin…).
Sa couverture évocatrice du vivant m'a donné envie de le prendre en main, et puis une fois lu le résumé, je n'ai pas pu le lâcher : c'était exactement le texte qu'il me fallait !
Dans les jours suivants, à chaque fois que j'ai tourné ses pages, j'ai eu l'impression de prendre un bain de nature réconfortant et c'est vraiment une chose dont j'ai eu besoin durant cet été trop bruyant, anxiogène…
Grâce à Inaba Mayumi, je me suis sentie apaisée, je suis retournée au calme, au tempo lent de ces 24 saisons japonaises (je vous laisse découvrir comment elles se déploient et quelle en est la signification).
Retourner à la douceur de vivre, la simplicité des journées qui s'étalent sans attente, déconnecter loin de la foule et du vacarme environnant.
Ce livre est un petit écrin de verdure, qui fait l'éloge d'une nature puissante, intemporelle et qui nous ramène à l'essence même de la vie.
Comme le personnage d'Inaba Mayumi (qui a certainement beaucoup en commun avec son autrice), j'habite au bord d'un estuaire, dans une zone un peu plus touristique certes, mais j'ai déjà éprouvé l'apaisement que procure certains endroits plus isolés.
Cette femme a fui le tumulte de Tokyo pour se retrouver seule avec son chat et vivre selon de nouvelles règles imposées par la nature. Elle va parcourir son nouveau domaine en observant chacun de ses imperceptibles changements, écrire des haïkus, découvrir les nobles métiers de ses voisins apiculteurs, artisans en teinture naturelle et tissage…
Ce livre est si relaxant ! À présent j'ai bien envie d'aller en forêt, de guetter l'automne en préparation (vous aussi vous aimez cette saison ?).
La narratrice décide de quitter Tokyo où elle ne se sent plus en phase avec elle-même, pour s'installer sur la presqu'île de Shima, en bordure des falaises qui longent l'estuaire. Elle va réapprendre le rythme du temps ancien qui fait qu'une année se divise en vingt quatre saisons, un rythme plus lent, plus en harmonie avec la nature qui s'avère bienveillante quand on prend le temps de l'écouter. Elle va redécouvrir la notion de solidarité, d'entraide entre voisins, d'échanges et faire naître de fortes relations comme celle qu'elle entretient avec l'apicultrice Kayoko.
J'ai beaucoup aimé ce livre empreint de douceur, de profondeur, où chacun prend conscience de ce qu'il l'entoure et essaie à sa manière de la préserver, où l'on découvre l'humanité dans l'entraide, la bienveillance entre voisins (et cela nous manque cruellement en ville). Il y a aussi de la générosité avec l'accueil de la maman handicapée afin de lui offrir le plaisir de contempler le luciole et de la poésie avec la description des paysages, des lieux. On prend le temps de savourer ce livre au rythme des vingt quatre saisons qui passent doucement. La lecture de ce roman est comme une parenthèse de quiétude, de sérénité dans notre vie trépidante.
Ce livre nous offre la possibilité de repenser notre vie et de nous recentrer sur l'essentiel. C'est vraiment un gros coup de coeur pour ce livre acheté sur un coup de tête tellement la couverture est belle.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/09/la-peninsule-aux-24-saisons-mayumi-inaba.html
Enfin un roman qui sort du lot, un roman où l’action, le suspens, n’éclatent pas au fil des chapitres. Où l’éternité est laissée au temps. Où la parole s’efface à l’écoute de la Nature ; où la vision s’attarde au vol majestueux des papillons. Bref un roman qui se savoure non seulement avec les métaphores mais également avec le temps qui suspend son vol.
Une vieille japonaise, arrive à un tournant de sa vie et décide, après avoir perdu une amie et quelques déboires sentimentaux, de faire le point, et part dans la péninsule de Shima, à quelques heures de de Tôkyô, dans un lieu retiré où elle a tissé des liens et qui lui donnera l’envie de continuer à vivre, et qui deviendra son intime cachette. Un lieu pour se retrouver et jouir de la paix dans la nature.
À Tôkyô, elle utilisait un calendrier de 12 mois, mais dans ce lieu elle accroche au mur un qui met en valeur les vingt-quatre moments des saisons de l’année. Qui divise chaque mois avec les tâches afférentes à celles-ci : entretien du jardin, traitements des plantes, etc.
Une ode à l’ataraxie, à l’observation des composantes de la forêt, à l’ineffable plaisir d’être absorbé par la densité du silence, au cours de la rivière qui jamais ne tarit ; écouter, voir et sentir la symphonie de la forêt.
Un merveilleux moment de lecture, où la pensée prime sur l’action ; un style agréable et sans fioriture qui m’a derechef ébloui. Un instant de lâcher-prise pour se laisser emporter au firmament du plaisir.
Ce sont d’abord les falaises qui l’ont séduite, blanches, abruptes, léchées par le Pacifique. Le calme et la nature ont fini de la convaincre de se faire construire une maison, près des bois et d’un marais, loin de la vie trépidante qu’elle mène à Tokyo, dans la péninsule de Shima. Puis, lasse des allers-retours entre son studio de la capitale et son havre campagnard, elle a décidé de venir y passer une année complète. Douze mois rythmés par les vingt-quatre saisons du calendrier traditionnel japonais.
Une femme fait une parenthèse dans sa vie et nous offre une bulle de douceur et de poésie. Le travail de la terre, la cueillette de fruits des bois, la préparation de confitures, de longues promenades dans la nature sont ses seules occupations, avec parfois une visite à la miellerie de son amie ou une fête au hameau. Le temps passe paisiblement et elle note dans son journal de bord, le rythme des saisons, l’évolution de la nature, son adaptation à ce milieu qui lui est étranger. Sa mère ou sa sœur viennent parfois lui rendre visite, sans toutefois troubler le calme de cette nouvelle vie. Elles marchent dans les champs ou dans les bois, observent les lucioles, se nourrissent des produits de la nature.
Il ne se passe rien dans ce roman, rien au sens d’action trépidante. Mais on se laisse bercer par la sérénité qui s’en dégage. C’est un roman qui met les cinq sens en éveil. On y ressent la chaleur du soleil ou le froid de l’hiver sur la peau. On y voit la beauté d’une nature intacte, de l’océan déchaîné, des falaises escarpées. On y sent l’odeur de la forêt profonde ou celle de la putréfaction des marais. On y goûte les fraises des bois, le miel, le tofu, le soju. On y entend le chant des oiseaux, le coassement des crapauds, le bruit furtif des animaux des bois.
Un roman reposant, qui fait du bien, qui sublime l’idée de vivre en harmonie avec la nature, loin du tumulte des villes, en partageant du temps, des vivres, des conversations avec ses voisins, en regardant son chat retourner à l’état sauvage, en savourant chaque minute du temps qui s’écoule. Une parenthèse enchantée.
Il ne se passe pas grand chose dans ce récit. Une femme d'à peine 60 ans, qui vient de vivre une rupture amoureuse, décide que quitter sa vie hyper active et bouillonnante de Tokyo pour rejoindre un petit coin de nature en bord de mer et de forêt. Elle y possède une cabane dans laquelle elle vient régulièrement passer quelques jours. Mais cette fois-ci, elle s'éternise. Son métier de traductrice lui permet de travailler sur place, et de lever le pied aussi. On découvre alors sa vie entre la mer et les marais, les bois qui bordent son terrain. On rencontre les voisins avec lesquels elle découvre l'élevage des abeilles et la production de miel, avec qui elle échange des banalités ou des pots de confiture. Ce à quoi nous invite surtout Mayumi Inaba, c'est à prendre le temps de regarder la nature, de la sentir, d'écouter les chouettes ou les moustiques, suivre les sentiers qui cheminent dans les bois ou en bord de mer, observer les camélias...
Au cours de cette année passée à l'écart de l'effervescence du monde, au cours de ces 24 saisons japonaises, l'auteure nous invite à ralentir le rythme, à prendre le temps, pour nous, pour les autres et pour observer la nature. Le texte est poétique et on savoure le temps passé à observer la proue de la barque qui dépasse du marais, ou les lucioles qui illuminent la nuit. Il n'y a pas de surprises dans ce livre : c'est un moment agréable à savourer simplement. Si j'ai par moments trouvé le récit un peu fade, j'y suis vite revenue pour y musarder avec la narratrice et y puiser des moments de tranquillité et de douceur.
Un récit léger, qui nous ramène à l'essentiel et nous apaise. Un roman Feel Good pour bien commencer l'année.
https://itzamna-librairie.blogspot.com/2021/01/la-peninsule-aux-24-saisons-mayumi-inaba.html
Un joli roman dont la lecture ne m'a pas particulièrement émue...Dommage car j' espérait y trouver un peu plus d'humour et de légèreté. L'histoire ne commence pas, toute en digressions qui ne m'ont pas intéressée, pourtant le thème et la jolie illustration en couverture étaient très tentants!
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