Des exemplaires sont à gagner !
Que faisons-nous ? Et pourquoi le faisonsnous encore ? » Antoine est comédien. Sa vie, il la brûle avec les femmes, sur les planches, dans la haute mer des grands textes.
Seule l'intensité l'intéresse. Il la recherche partout.
Jusqu'au jour de trop : plongé dans le coma, la vague noire menace de l'engloutir.
Combien d'hommes dans un homme ? Comment renaître ? A quoi s'expose-t-on dans le jeu de l'amour et du hasard, et surtout à quoi s'expose-t-on si on ne joue pas, ne joue plus ?
Porté par une écriture bouillonnante, d'une liberté rare, La Nuit recomposée nous plonge dans la vie d'un homme de théâtre devenu tour à tour roi et clochard.
Des exemplaires sont à gagner !
Découvertes littéraires, auteurs à suivre et lectures indispensables
Comédien Antoine Lepage vient de sortir du coma. Il est marié à Esther et père de deux garçons. Il est acteur de théâtre et répète son rôle avec Alexia jeune actrice qui lui donne la réplique. Il tombe amoureux et quitte sa famille pour s'installer avec cette jeune et belle actrice. Leur relation est tumultueuse et parfois violente. Peu à peu le plaisir du jeu le quitte. Son mal-être déteint sur ses relations et l'on assiste à des moments de vie parfois difficiles mais souvent riches et passionnants.
Ce récit de Jocelyn Lagarrigue est nourrit de son expérience personnelle au théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine entre autres . Il est puisé dans son ressenti.
Parfois confus mais intéressant, l'ensemble interroge sur le sens de la vie, le paraître, la reconnaissance.
Je remercie lecteurs .com pour cette lecture et la découverte de cet auteur.
Le jeu de l’amour et du hasard
Peut-on vivre une vie qui ne soit qu’intense, passionnée? C’est la question à laquelle tente de répondre Jocelyn Lagarrigue dans un premier roman incandescent qui est aussi une ode au théâtre.
Tout le roman est construit sur ces moments de bascule, sur ce qui rend la vie à la fois difficile, voire insupportable, mais aussi riche et exaltante. Antoine est passé tout près de la mort. Il a plongé dans les abîmes et a failli ne jamais remonter à la surface. Depuis cet accident, il éprouve bien des difficultés à faire l’acteur, à remonter sur les planches. «Jouer la comédie m'indiffère, je suis en retrait, en rejet. J'ai cessé d'amuser la galerie comme je pouvais le faire auparavant lors des répétitions, le plaisir du jeu sur scène m'a quitté. Le traumatisme est tel que tout me semble vain: mes camarades, si fades, le décor, les costumes très laids, sans parler de la musique et de la lumière qui frisent la ringardise absolue... ».
Un mal-être qui ne peut que déteindre sur son entourage et sur des relations qui déjà ne brillaient pas par leur stabilité. Car Antoine aime l’intensité, les sentiments forts, la passion. C’est pourquoi il a choisi le théâtre, c’est aussi pourquoi il aime Esther, leur envie d’absolu, leur désir incandescent. Quitte à faire le pas de trop en succombant aux beaux yeux d’Alexia. Sans doute a-t-il laissé volontairement traîner ce message sur son écran pour que son double-jeu soit découvert. «Après trois mois de relation clandestine, j'ai quitté Esther qui venait de lire ce mail sur mon ordinateur, et moi sur mon portable alors que je venais de me disputer avec Alexia deux heures auparavant, dans ce qui deviendrait désormais notre modus vivendi. La technologie a ses petites accélérations, higger than life, comme disent nos cousins d’outre-Atlantique. J'ai tout avoué, je ne pouvais plus reculer, tout allait trop vite, mes actes précédaient ma pensée. J'étais littéralement assujetti à Alexia, à son corps, à son insolence qui promettait une autre vie, moins bourgeoise, plus «artistique», loin du train-train quotidien.»
Mais alors qu’il retrouve le feu sacré et le personnage de Don Juan, il brûle aussi ce nouvel amour avec sa partenaire. Il suffira d’une étincelle, acheter des billets pour Nice sans demander son accord à Alexia, pour que l’incendie prenne une ampleur incontrôlable.
Jocelyn Lagarrigue, qui a notamment travaillé avec Ariane Mnouchkine et à laquelle il rend un hommage appuyé, nourrit son récit de son expérience personnelle et transcende le parcours d’un homme en proie à ses démons en une ode au théâtre. À l’image d’Antoine qui n’est sans doute jamais mieux lui-même que lorsqu’il endosse un rôle, on découvre toute la force de cet art qui permet de partager au plus près les émotions et décortique les sentiments. Soutenu par une écriture chargée de fulgurances, ce premier roman, nouvelle variante du combat entre Eros et Thanatos, est riche de belles promesses.
https://urlz.fr/jkcf
« La nuit recomposée » est un texte puissant, porté par une écriture pleine de poésie, qui ne laissera aucun lecteur indifférent. Le personnage d’Antoine est assez fascinant : revenu d’entre les morts après une overdose, il se débat pour se maintenir à flot et tenter de reprendre le fil de sa vie malgré que celle-ci l’ait et continue à l’amocher. Acteur sur scène comme dans la vie de tous les jours, il semble avoir un goût certain pour être en représentation constante et plaire. Le Don Juan qu’il doit interpréter sur scène comme le Messie revenu d’entre les morts semblent être des rôles écrits pour lui, à tel point qu’il semble parfois, à son corps défendant, tout faire pour en être la plus parfaite incarnation. « La nuit recomposée » propose une évocation très vivante et immersive de l’art scénique, des coulisses de la création jusqu’aux sensations qui peuvent étreindre les acteurs sur scène. A tel point que plusieurs éléments biographiques et scénographiques d’Antoine correspondent au propre parcours de Jocelyn Lagarrigue.
A se demander où s’arrête la fiction !
Ce roman est l’histoire d’un homme, Antoine. Il est comédien, il a 41 ans et se réveille à l’hôpital après un coma.
Il essaye de revenir à la vie, de reprendre le dessus mais quand Jack, le metteur en scène, lui annonce que le premier rôle ne sera pas pour lui, il chancelle.
Il rencontre une jeune comédienne, Alexia, dont il tombe amoureux. Il part alors de son foyer pour vivre une passion destructrice pour l’un comme pour l’autre.
On dit qu’il faut parfois toucher le fond pour ensuite remonter. On assiste à la chute de cet homme et à sa lente plongée dans la folie.
Je ne connais pas le monde du théâtre. Ce roman m’a permis d’assister aux répétitions telle une petite souris et d’entrevoir cet univers artistique.
J’ai lu ce livre dans le cadre de la sélection du Prix Orange du Livre et il ne m’a pas touchée. Je l’ai trouvé plutôt confus, mais le personnage l’est lui-même. Habituellement je mets des petits post-it pour relever les passages que j’ai aimés et les partager sur le blog. Pour celui-ci je n’en ai mis aucun. Bref je suis passée à côté de ce livre.
Antoine, la quarantaine, après avoir subi un grave accident, un coma et une réanimation reprend son métier d’acteur. Marié à Esther, deux enfants, il quitte sa famille pour Alexia une actrice plus jeune que lui avec qui il a une relation tumultueuse. La précarité de la profession se confond avec la précarité de sa vie sociale, incertaine, faite de hauts et de bas donnant l’impression d’un laisser aller permanent. Sa gloire éphémère, l’intermittence de son activité, sa personnalité perturbée l’entraînent dans une chute le conduisant à un séjour en hôpital psychiatrique. Les changements de rythme de l’écriture illustrent parfaitement le cheminement du personnage, mais le lecteur a les neurones qui s’embrouillent un peu, comme ceux d’Antoine vers la fin de l’ouvrage.
Comédien, Antoine Lepage vient de sortir de quelques mois de coma. Marié à Esther, père de deux jeunes enfants, engagé dans une pièce qui met en scène Don Juan, très sensible aux charmes d’Alexia, sa partenaire, Antoine doit composer avec de nouvelles perspectives, de nouvelles envies, un autre lui-même.
Ce roman explore avec beaucoup de recul les arcanes de la création, du théâtre et du monde des acteurs. Normal, son auteur est lui-même issu de ce monde. Il en connait donc bien les travers et les moments de grâce.
La sortie du coma d’Antoine signe pour lui le début d’une remise en question, aussi bien de son art que de sa vie personnelle. On sent très vite que la faille qui s’est ouverte n’en finira pas de s’élargir jusqu’à un point de non-retour vers lequel l’auteur nous entraîne à la suite de son personnage. Heureusement, un bon nombre de pointes d’humour viennent aussi alléger le récit et montrent que l’auteur, comme son personnage, n’est pas totalement dupe de ce monde parallèle du théâtre.
Le récit nous montre la difficulté de placer des limites entre la scène et la “vraie vie”, le désir omniprésent de séduire, de se voir dans le regard de l’autre qu’il soit partenaire de scène ou spectateur. C’est évidemment finement observé, écrit dans un style qui nous fait ressentir l’urgence d’être mais aussi cette espèce de volonté d’auto-destruction que véhicule le personnage d’Antoine. Engagé dans une relation conflictuelle avec Alexia, renonçant à sa vie avec Esther, perdant pied sur scène, Antoine semble courir à sa perte, quasiment volontairement ou en tous les cas en ayant pleinement conscience de vivre dans une illusion dangereuse.
C’est parfois un brin confus, surtout dans certains passages qui tanguent aux frontières de la réalité et du rêve, et caricatural avec ce personnage d’Alexia qui est une véritable tragédienne et ne semble pouvoir vivre qu’en créant du drame mais l’ensemble interroge sur le sens de la vie, sur le métier d’acteur, sur la frontière ténue entre être et paraître, sur le besoin de reconnaissance.
Un premier roman intéressant qui ouvre sur une interrogation quant à une possible continuité. Jocelyn Lagarrigue peut-il écrire sur une thématique moins proche de lui, moins autofictionnelle ?
Une très belle découverte !
Dans cette œuvre qui s'apparente à un roman d'apprentissage, on suit les péripéties d'Antoine, comédien dont la vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Après un accident qui l'a plongé dans le coma, Antoine se reconstruit avant de se détruire à nouveau, enchaîne brefs moments de stabilité et relation toxique. Ses décisions sont parfois déroutantes, c'est ce qui le rend attachant et humain.
Jocelyn Lagarrigue nous fait découvrir le monde du théâtre tout en simplicité. de toute évidence, l'auteur aime cet univers, et il prend plaisir à nous le décrire, à travers une écriture fluide, très agréable.
Une œuvre qui donne envie de brûler les planches...
1er roman étonnant où on suit la dérive d'Antoine, comédien de théâtre, reconnu dont la vie bascule suite à "accident" . Après un coma long, il doit tout découvrir, réapprendre, est-ce une seconde chance? va-t-il réussir à changer? L'auteur nous plonge dans la tête de ce comédien désarçonné, qui tombe follement amoureux d'Alexia , une passion toxique. Il aime les mots, se mettre en danger devant un public et pourtant il se questionne sur l'utilité de son métier, de son retour à la vie.
J'ai été touché par la douleur, l'angoisse d'Antoine qui le submerge au fur et à mesure. J'ai été agacé par sa lâcheté vis-à-vis des femmes de sa vie, sa tendance parfois à se laisser porter.
Mais la force de l'auteur est de nous plonger dans ce dédoublement de l'acteur, de nous faire ressentir, ses doutes, ses sensations sur scène, ses peurs. Il réussit à faire de l'ombre, des voix une présence palpable et un acteur 2ndaire qui prend peu à peu le premier plan de l'histoire. Il a réussi à me faire aller jusqu'au bout pour savoir comment Antoine aller ou non retomber dans ses travers, dans sa vie.
Même si j'ai été étonné par la chute, le baisser de rideau de l'histoire, il reste un sacré tour de force dans la capacité à nous rendre palpables les pensées d'Antoine, ses ombres et sa passion dévorante pour les mots. Donc plongez dans la tête pleine, tourmentée , capricieuse et égotique d'Antoine finalement la tête d'un acteur qui essaye juste de vivre vraiment sa vie et pas seulement sur scène. Un 1er roman prometteur et un auteur à suivre.
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