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« Ces inscriptions au jour le jour sont peut-être banales, anodines, sans grosse portée littéraire, mais elles ne sont pas dépourvues d'un certain charme. C'est l'homme à nu, en quelque sorte. Je donnerais cher pour pouvoir mettre la main sur quelques-uns de ces petits recueils secrets où l'homme se découvre, jette le masque, baisse le bouclier de ses préjugés, de sa pudeur, de ses inhibitions ; où il étale, sans vergogne, les allées et venues de sa personne, de ses pensées, les petites ou grosses vomissures qu'il répand çà et là au fil de ses jours, au fil de sa vie. Ce que j'aime le mieux, chez les écrivains, c'est justement le «journal» que certains d'entre eux ont tenu au cours de leur vie. Le journal de Gide, celui de Jules Renard, de Paul Léautaud, de Valéry, par exemple. Aucun apprêt, aucun déguisement, aucune architecture littéraire - ou si peu - dans ces écrits. » Espace où se révèle l'intimité d'un être, le journal est considéré comme un genre privé, voire secret. Aussi est-il rare qu'un écrivain le publie de son vivant. Geste iconoclaste qu'ose justement J.-R. Fournier avec ce texte généreux, qui met à jour les impressions, goûts, réflexions, regard de son auteur sur lui-même, le monde, la société, l'histoire, ou encore la littérature. Dans la continuité de « Chroniques », une oeuvre qui se place sous l'égide d'une totale et absolue liberté.
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