Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Ce Journal appartient pour l'essentiel aux années 1923-1926, durant lesquelles l'auteur travaille à ce petit chef-d'oeuvre qu'est La Nouvelle rêvée. Au premier plan, les problèmes du couple divorcé (Arthur Schnitzler et Olga se sont séparés en juin 1921), la relation aux enfants nés du mariage, les amitiés féminines de l'auteur sexagénaire. Soit une série de configurations psychologiques à caractère intime. En s'intéressant particulièrement au " demi-conscient ", Arthur Schnitzler souligne sa différence avec un certain dogmatisme freudien, non sans rendre hommage, simultanément, à l'auteur de L'Interprétation des rêves. Le Journal lui-même porte les traces de la mélancolie, de la nervosité, du malaise dans la civilisation. Au-delà du noyau familial ou post-familial, il évoque, en pointillé, au fil des heures et des jours, la Vienne du défunt Empire et de la République naissante. C'est ce qui donne à l'ensemble sa gravité historique, l'histoire dont il s'agit là étant manifestement exposée, sous le regard de Schnitzler, à une incertitude combien moderne.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !