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Les Greenspan mènent une vie agréable dans une banlieue de Boston. Le père, Scott, est un cardiologue renommé ; Deb, sa femme, joue un rôle primordial dans la communauté du quartier en accueillant les nouveaux voisins et en aidant des réfugiés ; la fille, Maya, travaille dans une maison d'édition réputée à New York et le fils, Gideon, s'apprête à marcher sur les pas de son père. Nous sommes en 2013, Obama a été élu deux fois à la tête du pays, l'espoir est revenu - ses affiches de campagne ne clamaient-elles pas « Hope » ?
Pourtant, tout va s'effondrer en quelques jours. Scott se retrouve accusé d'avoir falsifié des dossiers médicaux, Deb le quitte, Maya est licenciée et s'embourbe dans une histoire d'amour perdue d'avance, Gideon laisse tomber la fac. L'espoir s'est envolé... pour notre plus grand bonheur. Car Hope est un concentré d'humour, de satire et de dialogues acérés.
Il m’intriguait, ce couple d’adolescents dansant sur la couverture. Quelques bons avis, une recommandation de la libraire préférée, et hop.
Je me suis plongée avec délice dans la vie de la famille du Docteur Greenspan. Une vie confortable en banlieue de Boston, une fille aînée Maya qui commence son premier job, un fils Gideon qui commence ses études de médecine.
J’ai adoré la scène d’ouverture du roman : le couple reçoit des amis et Deb Greenspan propose un jeu : tirer au hasard votre prénom et votre vie. Les hôtes se retrouvent ainsi, le temps d’une soirée, faisant partie de la classe aisée, moyenne ou pauvre. Et certains ne l’apprécient pas. Et puis vient le coup de téléphone fatal qui met un arrêt brutal à la soirée.
J’ai aimé suivre chaque membre de la famille un à un, découvrir leur passé et comment ils en était arrivé à la situation initiale. Mais le roman avance dans le temps également, et j’ai aimé voir les situations évoluer.
Car le fameux coup de téléphone va faire basculer la famille de la classe aisée à une incertitude amoureuse, financière et professionnelle.
Jusqu’à Gideon qui se laissera porter vers l’extrême.
J’ai aimé ce que l’auteur décrit de son pays : l’appât du gain pour assurer à sa famille une vie plus que confortable (le père) ; la crise de la cinquantaine qui offre l’opportunité de l’homosexualité (la mère) : les beaux parleurs qui ne font rien de leur vie (la fille) ; le rejet du père qui pousse à se mettre en danger (le fils).
Dans ce jeu des 7 familles, j’ai oublié la grand-mère veuve qui se détache des contraintes financières mais tient à son confort.
J’ai aimé l’humour saupoudré ici et là : Maya travaille dans une maison d’édition qui a publié le best-seller « Enfoncez-les tous », ce qui donne lieu à de cocasses situations.
Mais j’ai été frappée de constater que la vie de bien des personnages tournaient autour de la collecte de fonds, même pour l’école publique. La vie de Deb est centré autour de cet impératif.
Une lecture qui m’a embarqué dans cette famille pas si dysfonctionnelle.
L’image que je retiendrai :
Celle de la quantité de nourritures préparée pour chaque fête juive pour les repas.
https://alexmotamots.fr/hope-andrew-ridker/
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