Il ne reste presque plus rien à La Bassée : un bourg et quelques hameaux, dont celui qu'occupent Bergogne, sa femme Marion et leur fille Ida, ainsi qu'une voisine, Christine, une artiste installée ici depuis des années.
On s'active, on se prépare pour l'anniversaire de Marion, dont on va fêter les quarante ans. Mais alors que la fête se profile, des inconnus rôdent autour du hameau.
Episode 2 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Tous les conseils littéraires du moment, lus et approuvés par des passionnés !
Plus de 600 pages, 600 pages de tension, 600 pages de supplice, parce qu'on voudrait savoir. Un livre qui prend aux tripes, un livre comme une respiration qui s'arrête et reprend parce qu'on ne peut faire autrement.
Laurent Mauvignier maîtrise l'écriture d'une façon remarquable: ces phrases longues qui traduisent si bien le ressenti de chacun, les non-dits qui explosent, l'atmosphère qui devient de plus en plus pesante, ce huis clos dont on pressent très vite l'issue dramatique.
Un coup de coeur.
Une écriture très complexe à laquelle il faut s'atteler, des phrases très longues , beaucoup de retour en arrière mais si on adhère au style très atypique on se laisse alors prendre par le récit et là? le contenu interpelle et intrigue et nous absorbe ....
Une écriture unique qui décortique à l'infini les pensées de chacun des personnages de cette sombre histoire et tend le récit jusqu'à l'explosion finale.
Un incroyable exercice de style qui nous fait plonger à la fois dans ce qui se déroule sous nos yeux, dans les causes de cette situation et dans le ressenti de chaque protagoniste.
Le dit, le non-dit et l'action en même temps. Un récit étrange, dérangeant et virtuose.
Si vous êtes en panne de lecture, petit conseil ne vous tournez pas sur ce livre ! Il ne vous en sortira pas, bien au contraire ! Si par contre, vous estimez avoir tout votre temps ... Foncez ! La plume de Laurent Mauvignier est juste incroyable ! Magnifique ! Il prend son temps (des chapitres entiers) pour vous expliquer la psychologie des personnages. Si bien qu'au final vous avez l'impression de les connaître vraiment ! quel talent !
La longueur de ses phrases nous rend nerveux car on veut savoir qui sont ces hommes, entrés par effraction chez les Bergogne. La boule au ventre monte petit à petit car ils nous en dit très peu ! Mais l'atmosphère noire et anxiogène nous envahit ... J'ai passé plus d'une semaine avec ce livre mais sincèrement c'est excellent !
le roman de 600 pages plonge le lecteur dans l'épouvante d'un huis clos cauchemardesque .
Impossible de le lire. Les phrases très longues m’ont perdue puis découragée, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire….
Encore une fois j'ai été sublimée par le dernier roman de Mauvignier, certes plus de 600 pages à lire mais qu'on dévore finalement sans s'en rendre compte.
Huis clos dans une ferme isolée avec des "gentils" et des "méchants". Mais surtout la découverte au fil des pages de secrets enfouis profondément, de doutes, de douleur et ....d'amour.
Je ne résumerai pas ce livre, ni vous parlerai des personnages, car il faut les ressentir et les côtoyer pour les découvrir pleinement.
Le style littéraire de Laurent Mauvignier demeure toujours aussi incisif, difficile au départ comme la plupart des romans publiés aux éditions de Minuit, mais on finit toujours par en vouloir encore !
Ce roman est un huis-clos qui se passe à notre époque en campagne, dans une ferme isolée, un peu au milieu de nulle part.Un couple et sa petite fille. Une artiste peintre âgée et excentrique qui vit dans la maison voisine.
Et puis l'arrivée d'intrus dont on va deviner peu à peu le dessein.
Amateurs d'action menée tambour battant, ce livre n'est pas pour vous ! Laurent Mauvignier nous offre une peinture de ses personnages d'une rare précision au moyen de phrases très longues, de descriptions parfois répétitives et de monologues intérieurs de la famille et de la voisine peintre.
Cette lecture a souvent mis mes nerfs à rude épreuve car au fil des pages j'ai senti la tension monter, j'ai compris que "quelque chose" allait se passer mais l'action fait comme du sur place, quelque chose couve...
A la 500ème page, enfin, on croit qu'il "n'y a plus d'entrave", que l'explosion est imminente mais non, là encore l'auteur nous demande d'attendre, il prend du recul pour analyser les pensées de ses personnages ! Et on est là, impatient, frustré, avec l'envie de sauter des paragraphes entiers pour en savoir plus ! On ne le fait pas, par respect pour ce style extraordinaire, cet art du conteur, cette sensation "d'hyperréalisme brutal" que l'on découvre.
Et puis ce soulagement presque, ce dénouement auquel on s'attend mais de façon encore plus brutale.
Pas d'épilogue. L'auteur nous laisse imaginer les conséquences de cette nuit tragique sur les survivants.
J'ai été emportée !
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