L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
En 2005 un portrait du pape Sixte Quint est retrouvé dans un grenier parisien de la famille Ranson. Il est authentifié comme peint à la fin du XVIe siècle et après de multiples recherches attribué probablement au Tintoret.
Quelle en a été l'histoire ?
Rencontre entre 1557 et 1560 du Grand Inquisiteur Felice Peretti, futur Sixte Quint et de Jacopo Robusti dit le Tintoret, alors peintre officiel des doges à Venise.
Réalisation du portrait à Rome à l'occasion d'un voyage éclair de Marietta Robusti, que l'image papale avait pu convaincre de quitter Venise contre l'avis de son père Jacopo Robusti.
Le pape Urbain VIII, connaissant le goût de Sixte V pour Le Prince de Machiavel et celui d'Anne d'Autriche pour la contre-réforme, offre ce portrait à la reine pour sceller son union secrète avec Mazarin en 1643. La toile reste au mur d'une galerie du palais de Versailles pendant les règnes de Louis XIV et Louis XV.
L'oeuvre teintée du péché de cette union est rendue au Vatican sur l'ordre de Louis XVI craignant pour son salut...
En 1832, elle est donnée au chanoine Halot de Reims par le pape Grégoire XVI en témoignage de reconnaissance pour services rendus à l'Église.
J-J. Macquart reçoit le portrait par son mariage avec Claudine Barbereux, qu'il épouse alors qu'elle attend déjà Jeanne, la future mère du peintre Paul Ranson.
Voici l'histoire des tribulations du portrait de ce grand pape dans le reflet parfois cru de son regard.
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