Nous avons rencontré Simonetta Greggio
Dans les douces collines de Toscane, le Monstre de Florence a sauvagement assassiné sept jeunes couples entre 1968 et 1985. Cet horrible fait divers a inspiré films et romans, dont Le Silence des agneaux. Mais le principal suspect est mort en attendant un énième procès et le silence a recouvert toute l'histoire... Jusqu'au jour où filles et garçons recommencent à tomber, fauchés par un serial killer étrangement semblable à celui d'autrefois. Le Monstre est-il revenu ? A-t-on commis une erreur à l'époque ?
Le capitaine des carabiniers Jacopo D'Orto mène l'enquête. Proche de la retraite, il n'a plus rien à perdre. Dans une course contre la montre, il fouille la fosse où la boue des mystères italiens s'est amassée. Depuis la Renaissance, le mal refait régulièrement surface dans ce pays qui semble béni des Dieux. L'Italie actuelle paraît pourtant purifiée de ses secrets... mais si, derrière les apparences, il n'y avait que chaos, violence et guerres de pouvoir ?
Nous avons rencontré Simonetta Greggio
Quand Simonetta Greggio se met au noir, on aime !
Un polar assez violent et quelque peu brouillon. Je n'ai pas tout compris et l'ami à qui je l'ai prêté juste après l'avoir lu non plus.
Lecture emportée en Toscane pour les vacances, mais je ne recommande pas sa lecture dans ce contexte.
C'est un roman au charme vénéneux que ce "Black Messie" qui nous entraîne dans les Abysses du Mal. Nourrie de faits réels et d'un paquet de références qui agissent comme des miroirs à l'intérieur d'un kaléidoscope, réagençant constamment les faits, l'histoire se structure comme u puzzle dont les pièces prennent la forme de pans de vie des différents personnages : Jacopo, le capitaine des carabiniers, chargé d'enquêter sur les meurtres effroyables dont Florence est le décor ; Miles, déjà marqué par l'assassinat de Nonnie sa femme ; Indiana sa fille habituée à masquer ce qu'elle sait ; H.S., incarnation du mal et Légion, son allégorie.
Cette forme à la fois savante et lumineuse, alliée à une écriture saisissante, sublime l'intrigue pour en faire une réflexion pénétrante sur la confrontation au mal, ainsi que sur les démons qui hantent l'Italie depuis des décennies.
Percutant et passionnant !
Ce roman pourrait bien être le polar de l'été 2016. Pourtant le genre propose une abondance quasi indécente depuis le début de l'année d'opus venus des quatre coins de la terre qui, faute d'originalité, repeuplent les Relay de la Gare de Lyon. Simonetta Greggio semble malgré tout la plus avisée, nous servant un "Giallo" assez trash, que Dario Argento n'hésiterait peut-être pas à adapter au cinéma si un producteur venait à le suivre.
Mais que l'on ne s'y trompe pas. Black Messie n'est pas un exercice de style écrit en dilettante mais bien la poursuite par son auteur de l'introspection dans le côté obscur de l'Italie qu'elle scrute depuis "Dolce Vita" et "Les Nouveaux Monstres". Black Messie ressuscite le Monstre de Florence, ce tueur en série qui a terrorisé l'Italie des années durant, même après que son cas était paru élucidé et l'affaire classée. Un élément de plus dans "l'immense cathédrale des mystères irrésolus" dont l'Italie a souffert, de Pasolini à Aldo Moro dans l'ombre de la loge P2, du Vatican et du Divo de la Démocratie Chrétienne.
Roman à double entrée donc que ce faux polar. A déguster comme un Brunello sombre et épais par une nuit Toscane.
Tout d’abord un grand merci à Babelio et aux Editions Stock qui m’ont permis de découvrir ce roman qui avait particulièrement attiré ma curiosité, roman nous contant la traque à Florence d’un tueur de couples, en alternant les points de vue des enquêteurs, d’un professeur et du tueur.
Malheureusement, je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à réellement entrer dans l’histoire et à m’intéresser aux personnages.
Certes l’écriture est d’une très grand qualité, tranchante, épurée, et son rythme saccadé traduit parfaitement le manque total d’humanité du tueur, ses obsessions, sa folie pure. Mais elle fait du roman un vrai bloc de froideur et de noirceur, dans lequel on doute de tout et de tous, sans jamais vraiment s’attacher à quiconque, ni chercher à comprendre qui que ce soit. Seule exception : l’enquêteur principal, qui confronté au pire de l’humanité, se raccroche autant qu’il peut à l’amour absolu qu’il porte à ses filles.
Par ailleurs le personnage du professeur m’a posé problème, : j’ai en effet eu du mal à l’intégrer dans le récit, sans jamais vraiment comprendre ce qu’il faisait là et apportait réellement ; par moment je me suis même perdue dans l’histoire secondaire (le décès de sa femme il y a des années) sans trop en saisir la fin.
Par contre, la description de Florence en filigrane tout au long du roman est tout simplement magnifique : une Florence noire, brutale, mais malgré tout somptueuse, intemporelle, magique. Une Florence qui vous donne envie d’y passer des jours à flâner dans ses rues, ses musées.
Bref, un avis très en demi-teinte finalement, avec tout de même une bonne part de déception, malgré la beauté de l’écriture.
http://desmotssurunepage.eklablog.com/froid-trop-froid-a126238882
Simonetta Greggio change de registre ! Après les deux tomes de Dolce vita et des Nouveaux monstres qui évoquaient les années de plomb en Italie, elle flirte avec le polar et revient sur "le monstre de Florence", une affaire de meurtres qui a secoué l'Italie et qui n'a jamais été vraiment résolue ! Le tueur en série a d'ailleurs inspiré le personnage d'Hannibal Lecter...
(pour une vue sur cette série de meurtres, voir ici )
De 1968 à 1985, il tue huit fois, en suivant un rituel quasi immuable : il surprend des amoureux en pleins ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limites : les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés. L 'enquête elle-même devient monstrueuse : 56000 pages de dossier, des dizaines de milliers de personnes interrogées, des procès retentissants, trois hommes arrêtés, condamnés à de lourdes peines.
Narration un brin déroutante quand les mots s'étalent en logorrhée, intrigue parfois téléguidée (que vient faire Charles Manson dans cette affaire ?), et même si j'ai eu la sensation d'être un peu passée à côté, ce roman se lit pourtant d'une traite.
Les personnages, Jacopo le flic, Miles le prof de littérature, Indie sa fille, sont habilement travaillés et permettent de s'attacher à l'histoire qui flirte avec l'ésotérique et les sociétés secrètes. La conclusion de l'affaire toutefois est un peu facile, l'alternance de point de vue narratifs tentant d'expliquer ce qui s'est passé sans que cela soit réellement convaincant et crédible.
Mais il y a Florence, la ville, en points de suspension, dans sa splendeur et sa décadence !..
J’avais déjà lu cette auteure, avec ces deux livres qui nous racontaient, à sa façon, l’histoire de l’Italie contemporaine. « Les nouveaux monstres » nous parlait de l’évolution économique, sociale et politique de l’Italie, j’avais eu un peu de mal à la lecture car il y avait beaucoup de références très italiennes, sur les hommes politiques, sur certaines affaires très italiennes. Cette fois, l’auteure nous offre un roman noir et le « black » du titre n’est pas superflu. Nous sommes à Florence, mais derrière l’image très loin de l’image touristique de cette ville, des beaux palais, des tableaux historiques. L’auteur nous entraîne dans les tréfonds de la société. Ce roman noir va être l’occasion de plonger dans un tableau classique de la peinture florentine, « le printemps » de Botticelli, dans le souvenir d’une série de David Lynch, sur la route de Mulholand drive à Los Angeles et dans une chanson des Beatles avec le personnage Helter Skelter est récurrent dans ce roman (le fameux H.S.). Tous ces niveaux de lecture vont nous entraîner dans le côté obscur de la société et des hommes : Florence, belle ville avec de superbes palais et des musées où l’on trouve les plus belles œuvres est aussi une ville où a sévi Savanarole, l’inquisiteur de la Renaissance, où dans les années 70, un serial killer s’attaquait aux couples et avait inspiré le terrifiant film « le silence des agneaux ». Ce roman noir nous dresse un tableau de Florence que l’on n’a pas l’habitude de lire. Il parle de complot, de haines ancestrales, de messes noires, de sociétés secrètes qui ont infiltrés les méandres de la société italienne.. Mais c’est aussi le portrait touchant de pères et de leurs relations avec leur(s) filles. Un roman noir que l’on ne lâche pas mais qu’il n’est pas à conseiller si on va en vacances en Toscane, cet été. L’auteur a réussi à nous intéresser à une histoire sombre, à nous parler de société secrète italienne ou américaine, de la société italienne actuelle (quelques clins d’œil ou coups de griffe à quelques hommes politiques actuels, dont l’actuel premier ministre, ancien maire de Florence !!). J’ai aussi apprécié de retrouver des clins d’œil à des références culturelles de l’auteur et de sa, ma génération : l’histoire de la Renaissance Italienne, des références à des séries américaines, des paroles de chansons des Beatles. Elle a réussi à faire avec toutes ses références, apparemment pas compatibles, un sacré cocktail, amis attention aux effets secondaires de ce cocktail. Car la lecture peut entraîner des effets secondaires, comme quelques nuits blanches et des envies de fermer et vérifier que l’on a bien fermer les fenêtres de notre palais…
« …les femmes ne sont pas à vous, vous ne possédez ni nos cœurs ni nos corps, vous ignorez tout de nous alors que nous avons qui vous êtes, et comment faire autrement ? Vous naissez entre nos jambes, petite animaux sourds et aveugles, et nous vous gardons entre nos jambes tout du long à pousser et remuer comme ders petits animaux aveugles et sourds. Comme il nous faut vous mentir, et comme il nous faut vous aimer pour cela, car vous ne connaissez rien à la vie, et c’est pourtant vous qui dirigez le monde, ô aveugles, ô sourds, que vous êtes bêtes, que je vous exècre, mais l’ère où nous étions vos complices et vos victimes s’achève. Nous brûlerons nos voiles, nous vous jetterons des cailloux comme à des chiens enragés… nous tirerons sur vous, nous, vos mères, vos filles et vos sœurs, parce que nous en avons assez. »
Merci beaucoup à Myboox et à son appel à lecteurs de m’avoir permis de continuer à lire cette auteure italienne, qui réussit à nous parler avec beaucoup de précision de la situation actuelle de l’Italie.
Un roman très noir. Nous sommes à Florence, mais très loin de l’image touristique, des beaux palais, des tableaux historiques. L’auteur nous entraîne dans les tréfonds de la société. Nous plongeons dans un tableau classique de la peinture florentine, « le printemps » de Botticelli, dans une série de David Lynch, sur la route de Mulholand drive à Los Angeles et dans une chanson des Beatles avec le personnage Helter Skelter est récurrent dans ce roman (le fameux H.S.). Tous ces niveaux de lecture vont nous entraîner dans le côté obscur de la société et des hommes : Florence, ville où a sévi Savanarole, l’inquisiteur de la Renaissance, où dans les années 70, un serial killer s’attaquait aux couples et avait inspiré le terrifiant film « le silence des agneaux ». Ce roman noir nous dresse un tableau de Florence que l’on n’a pas l’habitude de lire. Il parle de complot, de haines ancestrales, de messes noires, de sociétés secrètes qui ont infiltrés les méandres de la société italienne.. Mais c’est aussi le portrait touchant de pères et de leurs relations avec leur(s) filles. Un roman noir que l’on ne lâche pas mais qu’il n’est pas à conseiller si on va en vacances en Toscane, cet été. L’auteur a réussi à nous intéresser à une histoire sombre, à nous parler de société secrète italienne ou américaine, de la société italienne actuelle (quelques clins d’œil ou coups de griffe à quelques hommes politiques actuels, dont l’actuel premier ministre, ancien maire de Florence !!). J’ai aussi apprécié de retrouver des clins d’œil à des références culturelles de l’auteur et de sa, ma génération : l’histoire de la Renaissance Italienne, des références à des séries américaines, des paroles de chansons des Beatles. Elle a réussi à faire avec toutes ses références, apparemment pas compatibles, un sacré cocktail, amis attention aux effets secondaires de ce cocktail. Car la lecture peut entraîner des effets secondaires, comme quelques nuits blanches et des envies de fermer et vérifier que l’on a bien fermer les fenêtres de notre palais…
J’avais déjà lu cette auteure, avec ces deux livres qui nous racontaient, à sa façon, l’histoire de l’Italie contemporaine. « Les nouveaux monstres » nous parlait de l’évolution économique, sociale et politique de l’Italie, j’avais eu un peu de mal à la lecture car il y avait beaucoup de références très italiennes, sur les hommes politiques, sur certaines affaires très italiennes. Cette fois, l’auteure nous offre un roman noir et le « black » du titre n’est pas superflu. Nous sommes à Florence, mais derrière l’image très loin de l’image touristique de cette ville, des beaux palais, des tableaux historiques. L’auteur nous entraîne dans les tréfonds de la société. Ce roman noir va être l’occasion de plonger dans un tableau classique de la peinture florentine, « le printemps » de Botticelli, dans le souvenir d’une série de David Lynch, sur la route de Mulholand drive à Los Angeles et dans une chanson des Beatles avec le personnage Helter Skelter est récurrent dans ce roman (le fameux H.S.). Tous ces niveaux de lecture vont nous entraîner dans le côté obscur de la société et des hommes : Florence, belle ville avec de superbes palais et des musées où l’on trouve les plus belles œuvres est aussi une ville où a sévi Savanarole, l’inquisiteur de la Renaissance, où dans les années 70, un serial killer s’attaquait aux couples et avait inspiré le terrifiant film « le silence des agneaux ». Ce roman noir nous dresse un tableau de Florence que l’on n’a pas l’habitude de lire. Il parle de complot, de haines ancestrales, de messes noires, de sociétés secrètes qui ont infiltrés les méandres de la société italienne.. Mais c’est aussi le portrait touchant de pères et de leurs relations avec leur(s) filles. Un roman noir que l’on ne lâche pas mais qu’il n’est pas à conseiller si on va en vacances en Toscane, cet été. L’auteur a réussi à nous intéresser à une histoire sombre, à nous parler de société secrète italienne ou américaine, de la société italienne actuelle (quelques clins d’œil ou coups de griffe à quelques hommes politiques actuels, dont l’actuel premier ministre, ancien maire de Florence !!). J’ai aussi apprécié de retrouver des clins d’œil à des références culturelles de l’auteur et de sa, ma génération : l’histoire de la Renaissance Italienne, des références à des séries américaines, des paroles de chansons des Beatles. Elle a réussi à faire avec toutes ses références, apparemment pas compatibles, un sacré cocktail, amis attention aux effets secondaires de ce cocktail. Car la lecture peut entraîner des effets secondaires, comme quelques nuits blanches et des envies de fermer et vérifier que l’on a bien fermer les fenêtres de notre palais…
« …les femmes ne sont pas à vous, vous ne possédez ni nos cœurs ni nos corps, vous ignorez tout de nous alors que nous avons qui vous êtes, et comment faire autrement ? Vous naissez entre nos jambes, petite animaux sourds et aveugles, et nous vous gardons entre nos jambes tout du long à pousser et remuer comme ders petits animaux aveugles et sourds. Comme il nous faut vous mentir, et comme il nous faut vous aimer pour cela, car vous ne connaissez rien à la vie, et c’est pourtant vous qui dirigez le monde, ô aveugles, ô sourds, que vous êtes bêtes, que je vous exècre, mais l’ère où nous étions vos complices et vos victimes s’achève. Nous brûlerons nos voiles, nous vous jetterons des cailloux comme à des chiens enragés… nous tirerons sur vous, nous, vos mères, vos filles et vos sœurs, parce que nous en avons assez. »
Merci beaucoup à Myboox et à son appel à lecteurs de m’avoir permis de continuer à lire cette auteure italienne, qui réussit à nous parler avec beaucoup de précision de la situation actuelle de l’Italie.
Un roman très noir. Nous sommes à Florence, mais très loin de l’image touristique, des beaux palais, des tableaux historiques. L’auteur nous entraîne dans les tréfonds de la société. Nous plongeons dans un tableau classique de la peinture florentine, « le printemps » de Botticelli, dans une série de David Lynch, sur la route de Mulholand drive à Los Angeles et dans une chanson des Beatles avec le personnage Helter Skelter est récurrent dans ce roman (le fameux H.S.). Tous ces niveaux de lecture vont nous entraîner dans le côté obscur de la société et des hommes : Florence, ville où a sévi Savanarole, l’inquisiteur de la Renaissance, où dans les années 70, un serial killer s’attaquait aux couples et avait inspiré le terrifiant film « le silence des agneaux ». Ce roman noir nous dresse un tableau de Florence que l’on n’a pas l’habitude de lire. Il parle de complot, de haines ancestrales, de messes noires, de sociétés secrètes qui ont infiltrés les méandres de la société italienne.. Mais c’est aussi le portrait touchant de pères et de leurs relations avec leur(s) filles. Un roman noir que l’on ne lâche pas mais qu’il n’est pas à conseiller si on va en vacances en Toscane, cet été. L’auteur a réussi à nous intéresser à une histoire sombre, à nous parler de société secrète italienne ou américaine, de la société italienne actuelle (quelques clins d’œil ou coups de griffe à quelques hommes politiques actuels, dont l’actuel premier ministre, ancien maire de Florence !!). J’ai aussi apprécié de retrouver des clins d’œil à des références culturelles de l’auteur et de sa, ma génération : l’histoire de la Renaissance Italienne, des références à des séries américaines, des paroles de chansons des Beatles. Elle a réussi à faire avec toutes ses références, apparemment pas compatibles, un sacré cocktail, amis attention aux effets secondaires de ce cocktail. Car la lecture peut entraîner des effets secondaires, comme quelques nuits blanches et des envies de fermer et vérifier que l’on a bien fermer les fenêtres de notre palais…
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/04/24/33714505.html
La Toscane de nos jours. Plusieurs crimes horribles se succèdent. Rapidement, on trouve des similitudes avec les crimes du « Monstre de Florence » perpétués entre 1968 et 1985.
Jacopo D'Orto, chef des carabiniers, reprend l'enquête pour percer le mystère et appréhender le criminel. Nous suivons ainsi dans ce thriller les voix des différents protagonistes de cette affaire. Outre Jacopo, nous suivons également Miles Lemoine un noir américain installé en Italie depuis quelques années et que Jacopo soupçonne quand Indiana, la fille de cet américain, disparaît. Mais surtout, l'auteur donne la parole au criminel qui se surnomme Légion et qui a commencé ses méfaits très jeune.
J'ai beaucoup aimé ce thriller. Le suspense est maintenu tout le long du récit et les descriptions des victimes font froid dans le dos. Les allusions à la Florence historique sont présentes ainsi que les références religieuses avec l'existence d'une société secrète de la Vierge noire et la mise en scène des cadavres. On découvre aussi que le mal ronge les plus hautes sphères politiques et policières. Cependant, c'est la psychologie des personnages que j'ai le plus appréciée notamment celle de Miles, homme soucieux pour sa fille et hanté par la mort de sa femme et Jacopo, père aimant et un peu paumé.
Enfin, le style de cet auteur, que je ne connaissais pas, est remarquable : précis, tranchant, cru. Si vous aimez les thrillers, vous aimerez forcément Black Messie.
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