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À l'aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l'un en face de l'autre et s'épient en cachette. Rien ne semble les relier - elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu'ils se rencontrent enfin, le charme opère et l'histoire d'amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l'épreuve du temps. Mais qu'en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s'est embourgeoisé, qu'il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s'éteint à petit feu et que les rêves s'oublient ? L'achat d'un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l'un pour l'autre ? Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d'un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s'abîment. Nathan Hill y décortique le couple et l'état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.
Une intéressante fresque sociale et sentimentale des années 1990 à nos jours ; couronnée par le Grand Prix de Littérature Américaine 2024.
Depuis sa naissance en 1975 dans l’Iowa et durant toute sa jeunesse, Nathan Hill a déménagé plusieurs fois ce qui pourrait expliquer toute la finesse de description de la société américaine de son livre. Son père les ayant baladés à travers le pays, il a observé et su restituer le fonctionnement et la psyché des humains.
Diplômé en journalisme et doté d'une maitrise d’écriture créative, eux-mêmes suivi par une période d’enseignement en Floride puis dans le Minnesota, il semble avoir peu à peu affuté son couteau et peaufiné sa prose. Ce livre plaira et intéressera pas mal de lecteurs et de passionnés de littérature américaine. Mais il peut tout aussi bien déranger et être jeté dans un coin de la bibliothèque.
L’histoire et cette manière que l’auteur a d’aborder le thème de la romance est également intéressante. Les deux protagonistes, elle étudiante en psychologie, lui photographe indocile, s’épient, se jaugent en douce. Mais lorsqu’Elizabeth rencontre Jack ça fait Tilt et le feu prend à tous les étages. Un feu qu’ils sont convaincus de pouvoir faire brûler jusqu’au bout du bout. Qu’importe les différences d’ambition et de finalité, l’amour triomphera. Oui mais, vingt ans plus tard, l’acquisition d’un appartement sur plan secouera cette famille qui s’est entre-temps agrandie d’un fils tyrannique et humainement moche.
L’autre versant de l’histoire c’est cette Amérique profonde, ce Chicago grandiose au début du livre et dont la beauté s’éteint au fil de l’amour qui diminue. L’auteur a su créer cette ambiance que beaucoup d’entreprises nous ont également connue dans leur vie : celle d’un amour qui s’étiole et de la vie alentour qui défaille pareillement. Le rythme de l’un se mêle au rythme de l’autre. Notre amour peut tout illuminer mais aussi tout effacer au point où nous ne voyons même plus la beauté du monde que nous avons la chance de regarder, de côtoyer. L’auteur est à la fois sensible à la vie des habitants de cette planète mais tout autant à celle du sentiment amoureux.
670 pages (ma nièce rajouterait « écrits avec une police d’écriture serrée ») qui n’ont en fait que peu de chose en commun avec le titre ‘’Bien-être’’, je dirais même qu’il est ici en opposition avec sa signification première.
L’analyse sociologique se fond totalement dans le regard des personnages. Le contenu est celui d’un sociologue mais les phrases sont celles d’un être profond. Il peut prendre vingt pages pour nous parler d’Elizabeth qui essaie de faire manger son enfant ou presque autant pour parler du régime de son homme, puis il trouvera quelques phrases d’une densité imparable. Je l’ai accepté mais pourrais aussi comprendre que certains abandonne cette lecture.
Le style est certes particulier, quelquefois déstabilisant, parfois un peu longuet dans les descriptions, mais n’est-ce pas là la marque d’un petit chef-d’oeuvre ?
Dans son livre, Nathan Hill passe en revue de multiples thèmes liés au sentiment amoureux. Il passe des illusions perdues du libéralisme à la récente béatification de la gentrification, de la notion de parentalité à celle d’un esprit libre et ainsi de suite.
Vivre avec l’autre n’est pas chose facile, le tout est de le savoir, le tout est de l’admettre.
Citation, une seule mais reflétant assez bien cette oeuvre :
« Ah oui bien sûr, la courbe en U : elle y avait souvent fait référence ces derniers temps, chaque fois que Jack la bousculait de cette façon-là. Un phénomène bien connu de certains économistes et des psychologues comportementaux, selon lequel, sur une vie, le bonheur avait tendance à suivre un schéma familier : les gens étaient plus heureux dans leurs jeunes années puis pendant leur vieillesse que pendant les décennies du milieu. Le bonheur était à son maximum autour de la vingtaine, puis à nouveau vers soixante ans, mais il touchait le fond entre les deux. Et c’était là que Jack et Elizabeth se trouvaient en ce moment, au fond de cette courbe, au milieu de leur vie, période qui s’illustrait beaucoup moins en réalité par les fameuses « crises de la quarantaine » (un phénomène finalement plutôt rare puisque seulement 10 % des gens affirmaient en vivre une) que par sa lente et déroutante glissade vers une insatisfaction et une frustration chroniques. C’était, Elizabeth insistait bien là-dessus, une constante universelle : la courbe en U concernait aussi bien les hommes que les femmes, les couples mariés que les célibataires, les riches que les pauvres, les actifs que les inactifs, les diplômés que les non-diplômés, les parents que les sans-enfants. Quel que soit le pays, quelles que soient la culture et l’origine ethnique, des décennies d’études démontraient scientifiquement qu’en milieu de vie les gens portaient en eux, en permanence, un sentiment qui, statistiquement parlant, était semblable à la perte d’un être cher. Voilà ce qu’on éprouvait, soutenait
Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours aimé les grands romans américains. Leur densité aussi effrayante que réconfortante, promesse de longues heures de lecture à venir. Leurs personnages, complexes et finement ciselés. Leurs histoires foisonnantes qui ont le don de nous captiver en quelques pages et dans lesquelles on adore se perdre. Leur capacité enfin à décrire une époque, à en disséquer les ressorts, pour nous enrichir et nous pousser à la réflexion. Et ce roman, qui coche toutes ces cases ne vole pas la pluie d’éloges qu’il recueille depuis sa sortie.
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Çà commence par un coup de foudre. Entre Jack et Elisabeth, c’est une attirance mutuelle, une évidence, un embrasement. Tous deux étudiants, ils sont pourtant dissemblables. Elle est scientifique, il est un artiste. Elle est issue d’une lignée de bourgeois, il vient d’une famille modeste du Kansas. Mais tous deux sont venus à Chicago pour « devenir « orphelins, pour se défaire de leur incompatible famille de naissance et en créer une nouvelle avec des voisins de quartiers sur la même longueur d’onde qu’eux ».
Vingt ans plus tard, devenus parents, qu’est-il advenu de leurs rêves ? Leur couple a-t-il résisté à l’épreuve du temps, à l’usure qu’il impose et à l’éteignoir qu’il pose sur les passions ? Et c’est l’achat de leur « appartement pour la vie » qui devient le catalyseur de toutes les frustrations enfouies. Ou quand un banal acte du quotidien vient réveiller des rancœurs et fragiliser l’équilibre d’une vie.
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C’est le point de départ de cette foisonnante histoire mais ce ne serait pas lui rendre justice que de la réduire à cela. Bien sur Nathan Hill nous parle du couple, depuis l’alchimie de la rencontre jusqu’à ses vacillements attisés par le poids de la routine, par les reproches accumulés. Il nous dit les affres de la parentalité, l’écart inévitable entre idéal et réalité, pression sociale et souci d’exemplarité. Mais avec finesse et subtilité, notamment dans l’alternance des temporalités, c’est surtout le poids de l’héritage familial qui traverse le récit et lui donne toute sa profondeur. Comment se construire avec des parents compliqués, comment s’émanciper des schémas dans lesquels on nous a rangés ou enfermés, comment dépasser les traumatismes de l’enfance, et comment ne pas reproduire les erreurs dans son propre couple, sa propre famille, et faire la paix avec son passé ? C’est passionnant et cela nous renvoie forcément sur nous-mêmes sans que pour autant cela ne soit pesant ou pseudo psychanalytique. Une réflexion brillante qui m’a vraiment emballée.
Mais je serai incomplète si je ne citais pas la multitude de sujets abordés par l’auteur : le mépris de classe et le fonctionnement des placebos, la gentrification des quartiers populaires et le fonctionnement des algorithmes de facebook, les techniques de brûlages dans les grandes plaines ou encore les moyens de pimenter la vie sexuelle d’un couple un peu endormi. Annoncé ainsi tout cela semble incompatible et pourtant tout s’imbrique, rendant la lecture aussi surprenante qu’addictive. Quant au ton, à l’écriture, elle est tour à tour émouvante, précise, et incisive. Elle se fait même franchement drôle à plusieurs reprises, donnant au lecteur une respiration bienvenue quand le sujet se fait trop grave.
Bref, c’est une vraie réussite. Pour être tout à fait honnête je dois concéder une impression de longueurs dans le milieu du récit, qui aurait mérité quelques coupes, mais la fin qui voit tous les fils se relier efface largement ce sentiment passager. La découverte d’un grand auteur. Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
Si je laisse de côté une belle tendinite à l’épaule qui s’est rappelée à moi lors de la lecture de ce pavé (pas loin de 700 pages quand même), j’ai vraiment adoré ce roman. Un VRAI roman, j’allais dire comme on ne sait plus en faire, bien épais avec des personnages aux portraits extrêmement fouillés et une construction astucieuse qui dévoile petit à petit tout un tas d’informations permettant de mieux comprendre l’origine de leur comportement… C’est là qu’on voit que Nathan Hill est vraiment un conteur virtuose qui nous fait vivre pleinement l’enfance de ses deux personnages principaux, un peu à la manière des récits du XIXe : là, on est complètement embarqué, impossible de lâcher prise. Je ne parlerai pas non plus (belle prétérition) de la recherche documentaire vertigineuse qui a précédé l’écriture de ce texte, le rendant vraiment passionnant. Les thèmes abordés, dans une perspective scientifique et sociologique, sont multiples et riches : éducation, relations amoureuses, couple, effet placebo, fiction, algorithmes... Les analyses se mêlent subtilement à la fiction sans jamais peser et les grands mythes passent à la moulinette de la déconstruction...
J’ai aimé aussi l’humour omniprésent … Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant un livre ! Cette satire de notre monde moderne est vraiment jubilatoire... (pour celles et ceux qui l’ont lu, je pense, entre autres, aux pages évoquant la façon dont le père de Jack découvre Facebook et le monde d’Internet… HILARANT !!!)
Et enfin, l’humanité et la poésie de ce roman m’ont beaucoup touchée.
Bref, lire ce roman, c’est être porté par une histoire qui nous tend un miroir : on rit de nous-même et des autres, des fictions qui nous font vivre et qui nous aident à supporter notre pauvre humanité. Mais l’on apprend aussi à accepter d’être ce que l’on est …
Je vous laisse faire connaissance avec Jack Baker et Elizabeth Augustine… Nous sommes dans les années 90 à Chicago. Leurs appartements se font face. Ils s’épient, ont follement envie de se rencontrer et de s’aimer…
Un roman brillant et un pur bonheur de lecture.
Gros coup de coeur !
LIRE AU LIT le blog
1993. Lui s’appelle Jack Baker et étudie la photographie à l’Art Institute. Elle s’appelle Elizabeth Augustine et étudie la psychologie cognitive à DePaul. Il a été mal aimé par des parents cultivateurs et très religieux. Elle a été mal aimée par une mère très attachée à l’apparence et un père pour qui l’appât du gain était la seule ambition. Ils sont venus à Chicago pour y devenir « orphelins » et démarrer une nouvelle vie qui leur ressemble … La rencontre de ces deux solitaires sera un rêve éveillé, un véritable conte de fée ! …
Mais voilà, nous les retrouvons en 2014, parents du fragile Toby. Eux qui s’étaient installés à Chicago, pour ne surtout pas reproduire le parcours de leurs géniteurs, ont finalement fait comme la majorité de leurs amis : ils ont fondé une famille …
Nathan Hill, dont l’écriture – ainsi que l’analyse de l’interaction relationnelle – sont tout à fait brillantes, nous explique en détails la complexité de la nature humaine et à quel point nous pouvons évoluer dans une direction que nous n’avons pas forcément choisie. À quel point nous sommes capables de devenir des personnes totalement divergentes, au cours de notre existence. Malheureusement, je n’ai pas su retrouver cet état d’émerveillement, qui m’avait sublimement transportée dans son précédent roman (« les fantômes du vieux pays ») Mon plaisir durant cette nouvelle lecture est resté plutôt inégal – selon ma réelle adhésion aux différents chapitres – et il m’est même arrivé de m’ennuyer à mon plus grand regret …
Avis mitigé, donc ! (J’avais tellement, mais tellement envie, d’éprouver ce formidable enthousiasme de mon premier coup de coeur !) Pour le prochain peut-être …
Roman psychologique mais aussi social.
Une étudiante en psychologie et un photographe s’observent depuis leurs fenêtres puis se rencontrent et une histoire d’amour commence entre Élisabeth et Jack. Dans ces immeubles transformés en lofts, il n'y a pas de rideaux, il n'y a pas de distance. Les années 1990 à Chicago invitent à une vie de bohème.
Mais les temps changent et les envies poussent le jeune couple à l’achat d’un appartement sur plan qui sera le début de leur mésentente.
Ils deviennent parents d’un fils «compliqué », atteint de TDAH, trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité, et en bons parents, ils s’efforcent de lui faire plaisir à tout prix.
Nathan Hill analyse parfaitement le couple, les sentiments qui s'effritent et la disparition progressive du charme qui a opéré dans la ville de leur jeunesse.
Écriture très dense. Les descriptions, notamment l’histoire de la famille d’Élisabeth, sont trop longues.
Par contre, une belle analyse psychologique du fils et du couple.
Énorme coup de coeur pour ce roman et ravie de découvrir cet auteur !
Si le thème peut apparaître assez consensuel, l’évolution de la relation de couple d’Elizabeth et Jack, à Chicago, sur une vingtaine d’année, il est un support pour aborder une quantité de sujets, avec souvent un angle original, qui peut nous faire remettre à l’heure la pendule de nos idées reçues. Internet, les réseaux sociaux, les traumatismes de l’enfance et la complexité de la notion d’éducation, les incroyables pouvoirs du placebo…C’est foisonnant et passionnant !
Les personnages secondaires ne déméritent absolument pas et rehaussent le décor de cette histoire.
Malgré la longueur du roman, pas une minute de lassitude ! On en redemanderait à la fin !
Une grande révélation de cette rentrée littéraire et la joie de découvrir que Nathan Hill a déjà publié un roman, à glisser au programme des prochaines lectures !
688 pages Gallimard 15 août 2024
Traduction (anglais) Nathalie Bru
Il aura fallu patienter sept ans pour retrouver Nathan Hill découvert avec son formidable premier roman « Les Fantômes du vieux pays ».
Cette attente n'a pas été déçue.
Chicago au début des années 1990 dans un quartier pauvre qui ne va pas tarder à se gentrifier. Elizabeth et Jack vivent dans des appartements séparés par une ruelle sombre.
Ces étudiants, en psychologie entre autres pour elle et en art pour lui, sont des solitaires qui ont fui leurs familles, la grande bourgeoisie dont la fortune s'est construite sur l'escroquerie pour elle, la classe moyenne rurale du Kansas pour lui, s'épient derrière les fenêtres.
C'est dans un bar du quartier qu'ils vont se rencontrer et ce sera le coup de foudre, le vrai, celui qu'on n'explique pas.
Vingt ans plus tard, nous retrouverons les deux tourtereaux, flanqués d'un enfant de huit et sur le point de devenir propriétaires dans une banlieue huppée de la capitale de l'Illinois. Mais l'alchimie fusionnelle des débuts a vécu et leurs manières de voir l'avenir s'éloigne.
C'est surtout Elizabeth, devenue psychologue spécialiste du placebo, qui s'interroge sur leur couple, tout en se préoccupant de l'éducation de son fils sur lequel elle applique des préceptes psychologiques avec plus ou moins de succès.
Si la question du mariage et la pérennité de l'amour sont au cœur du récit de Nathan Hill, « Bien-être » ne se contente pas d'ausculter le couple.
C'est aussi l'Amérique de ces dernières années qu'il explore en abordant, sans jamais être pesant et didactique :
la bien-pensance et la pensée positive incarnées par l'hypocrite et intolérante Brandie, droite sans ses bottes et incapable de se remettre en cause.
la manipulation des réseaux sociaux qui encouragent le culte des émotions, les opinions extrêmes, le complotisme et la désinformation dont sera victime le père de Jack.
les ultimatums de la société de consommation nous dictant notre alimentation et les exercices physiques à pratiquer pour nous sentir bien. L'ennui est que les méthodes ne sont jamais d'accord sur les moyens pour y parvenir. Ce diktat pousse même Jack à se doter d'une montre connectée, véritable Big Brother de son corps et de sa santé mentale.
le rejet des centres-villes des plus plus pauvres chassés par les bobos qui sont censés les soutenir.
la parentalité, vaste fourre-tout aux injonctions divergentes aptes à rendre fous mères et pères de famille...
Plus généralement, le second opus de l'auteur américain s'interroge sur la croyance, sur notre besoin d'inventer des histoires en espérant atteindre la vérité ou tout simplement se consoler d'une vie décevante.
Avec sa construction labyrinthique à la chronologie éclatée, « Bien-être » est un livre magistral à l'humour corrosif et avec une vraie tendresse pour ses personnages perdus dans un environnement qu'ils ne maîtrisent pas et encore marqués par les blessures de l'enfance. Avec les retours dans le passé, l'écrivain souligne la force du kairos.
À ceux qui pensent que le roman est mort, Nathan Hill prouve que la fiction a encore de beaux jours devant elle pour expliquer le monde comme il va, toujours plus vite, toujours plus chaotique, toujours plus insaisissable.
EXTRAITS
Ils sont tous les deux à Chicago pour devenir orphelins.
Leur quartier bohème était devenu un quartier bourgeois ayant la bohème pour thème.
Voilà ce qu'est l'amour, ma chère : une dilatation du moi.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-bien-etre-nathan-hill-gallimard/
Dense et féroce, un roman qui décripte sans concessions les relations humaines, les petits soucis et tracas du couple, les grandes désillusions et trahisons.
Fort et tendre, parce que ces deux-là s'aiment mais ce sont deux histoires de vie différentes et que faire quand tout pourrait à un moment donné nous opposer ?
Rythmé et puissant, un roman écrit par un auteur qui parle d'amour, de rêve, d'idéal.
Qui parle de nous en quelque sorte !
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