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« Je lui demande à quoi il pense et sans lui laisser le temps de répondre je jette un coup d'oeil en bas de la falaise, je dis que c'est plutôt haut vu d'ici, tu t'imagines sauter des fois ? »
Max n'a pas mis longtemps avant d'emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s'y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires, regardent partir les ferrys et la parole se délie au fur et à mesure que les bières descendent. C'est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu'ils s'inventent, cette ville qu'ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers le néant. Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et au bout, on saute dans l'eau en évitant les rochers. On passe à l'âge adulte.
Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l'OM ou sont absents et que les frères sont partis ?
Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au coeur des silences, se dégagent la beauté et le drame d'une amitié.
Entre adolescence, bière, famille dysfonctionnelle, plage du Nord et ennui, un roman qui m'a rappelé un peu l'ambiance de "Nos enfants après eux" de Nicolas Matthieu. Un ton intéressant, une époque bien cernée et des personnages qui se cherchent. Un roman qui se lit vite et bien.
Un premier roman, maladroit certes, mais qui laisse présager des qualités d'écriture réelles et un auteur en devenir. On sent bien l'approche du photographe qui cherche à montrer le corps, les attitudes, les regards. Mais, dans l'intrigue elle-même, c'est un peu lent, on passe à l'âge adulte avec tout ce que cela génère de doutes, d'interrogations, de certitudes refoulées. Alors oui, on peut s'émouvoir pour cette amitié entre Max et Lou, mais comme eux, on s'ennuie parfois, parce que rien ne bouge, peut-être.
Après ça premier roman de l'auteur Eliot Ruffel paru lors de cette rentrée littéraire 2024.
Une chronique d'adolescence, un récit d'apprentissage, la libération de la parole, un portrait sans filtre.
Un bunker qui est comme leur refuge, une cabane, de l'imagination en inventant les vies probables du frère de max partie du jour au lendemain. Des métaphores sur le passage à l'âge adulte. Les deux adolescents s'exprime parfois par un langage corporel. On évoque aussi la manière que le corps imprime la violence subit. Une lecture touchante. Un livre assez court à découvrir.
Au départ, on s’ennuie autant que les deux jeunes garçons du roman.
Puis, on se laisse emporter par l’histoire de Lou, qui perd pied quand son ami Max meurt et qu'il doit déménager.
Finalement, quand on referme ce roman, on se dit qu’il n’est pas si mal.
Certes, c’est un ouvrage assez court, mais les chapitres sont très denses, sans vraiment de respiration.
C’est un premier roman intéressant.
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