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En quelques pages, Vincent Brudo profite de ce temps contraint et imposé du confinement pour aller à l’essentiel. Il agrémente Le confinement comme un voyage, ce formidable petit livre de quelques tableaux judicieusement choisis.
Si Gustave Caillebotte et Pierre Bonnard sont bien connus, je découvre, pour l’occasion, des œuvres signées Henri Lebasque : Femme à la fenêtre à l'ïle d'Yeu,1919) et Albert Marquet (tableau à la Une du livre : Contre-jour, Alger, 1924) Tous offrent une fenêtre ouverte sur l’extérieur, prouvant ainsi que chacun peut vivre intensément s’il sait regarder, prendre son temps, savourer chaque instant de vie.
Enfin et surtout, il y a les livres qui permettent de s’évader, de vivre quantités d’aventures en partageant des destinées jusque-là ignorées.
Durant ces longues semaines de confinement, nos êtres chers nous ont manqué. Les écrans, les connexions diverses et variées n’ont jamais remplacé la rencontre, la vraie, mais si, comme Vincent Brudo, cette période nous a permis de prendre le temps de vivre, de lire, d’écouter de la musique, alors un intermède très négatif a été transformé en temps positif et utile.
Tout cela, bien sûr, ne me fait pas souhaiter un retour de pareils moments même si les jours qui passent n’incitent pas à l’optimisme.
Heureusement, il me reste quantité de livres à lire ou à relire…
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Si Vincent Brudo a vécu Le confinement comme un voyage, titre du livret qu'il vient d'écrire, je peux dire que pour moi, la lecture de ce petit roman a été également comme un voyage. Ne dit-il pas lui-même : « Entrer dans un livre, c'est s'oublier pour s'envoler vers un nouveau monde. »
Je remercie chaleureusement Vincent Brudo pour ce magnifique voyage qu’il m’a offert grâce à ce beau livret où le texte est accompagné de reproductions de tableaux exprimant à merveille cette idée d'être à la fois maintenu dans un espace fermé et à la fois ouvert sur l'extérieur par la présence d'une fenêtre devant laquelle se pose le regard, la rêverie, l'errance de la pensée, l'écriture ou la lecture...
L'auteur développe ainsi notre rapport au temps et nous livre un bel éloge de la lenteur. " Prendre son temps ", cette sentence évidente en voyage, imposée pendant le confinement mais utilisée librement, permet de reprendre possession de l'essentiel.
La promenade autour de chez lui donne lieu à de belles envolées poétiques avec citations de Gabriel Garcia Marquez et Dany Laferrière.
Autre parallèle avec le voyage, des temps d'introspection sur notre vie, que l'écriture permettra de coucher sur le papier pour nous souvenir.
Le confinement et le voyage nous obligent à un éloignement de nos proches, famille et amis, et les moyens de communication seront alors un peu différents.
Indispensable dans les deux situations, pour n'être ni isolé, ni esseulé : la lecture ! Et Vincent Brudo a cette phrase magnifique que je partage entièrement : " Le dehors est limité, les sorties sont restreintes. Confiné, je ne me sens pourtant ni isolé ni esseulé car il y a tous ces livres autour de moi et tous ces personnages impatients de me raconter leurs histoires."
Voilà une belle et fine analyse de ce temps de confinement que l'auteur a écrite depuis le bord de la Charente, le 17 avril 2020 et qui n'est qu'un prélude à un livre plus conséquent qu'il me tarde de pouvoir découvrir !
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