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Vidya Narine

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Le Ciel est mon drapeau » de Vidya Narine aux éditions Les Avrils

    Matatoune sur Le Ciel est mon drapeau de Vidya Narine

    Second roman de Vidya Narine, Le ciel est mon drapeau raconte l’émigration vietnamienne, complètement oubliée, qu’elle fait renaître pour que, dit-elle, les fantômes puissent être enfin apaisés.

    Une ascendance vietnamienne cachée pour mieux s’intégrer à des kilomètres de distance, dans cette...
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    Second roman de Vidya Narine, Le ciel est mon drapeau raconte l’émigration vietnamienne, complètement oubliée, qu’elle fait renaître pour que, dit-elle, les fantômes puissent être enfin apaisés.

    Une ascendance vietnamienne cachée pour mieux s’intégrer à des kilomètres de distance, dans cette France, multiple et diverse, où on ne compte si peu. Pourtant, Vidya Narine décrit les mêmes procédés de rejet, d’invisibilisation que pour d’autres émigrations en y ajoutant la spécificité de sa culture. Cette nuance ouvre un champ entier, méconnu et lointain, qui rarement fut raconté. Les Annamites comprennent une vingtaine de langues et « quarante-huit millions de visages ».

    Reprendre les histoires de ces deux ascendances permet à sa narratrice un je, certainement romancé, qui révise le passé du Viêt Nam ainsi que l’histoire de la colonisation française.

    « C’est pourquoi je cherche à ce que les lettres et les phrases se tiennent, forment des fils incassables et tous ensemble une corde, tendue entre passé et présent. »

    Le ciel est mon drapeau présente de manière innovante une culture souvent perçue comme « exotique », en explorant à la fois ses fondements et ses enjeux à travers un mélange de documentations, de récits et de réflexions.

    Mais aussi, Vydia Narine dénonce l’emprise de l’État français sur cette partie du monde, le déséquilibre des forces et le nombre de morts constatés.
    « Poignées de terre après poignées de terre, mot après mot, il faut réparer, inlassablement, même si l’on est en retard pour toujours, d’une humanité au moins. «

    Le ciel est mon chapeau est un cri de révolte, une ode aux anciens, un poème d’une contrée oubliée mais qui coule dans les veines, un puissant pamphlet contre le colonialisme, une révolte sourde contre notre monde actuel mais une tendresse émue pour le parcours de ceux qui la constituent.

    Bref un texte émouvant souvent poétique, d’une extrême sensibilité :
    « Il existe un sixième élément, dont le rôle est de protéger les cinq autres, c’est l’enveloppe du cœur. Je l’ai composé des pages de ce livre, où les souvenirs exhumés reposent désormais. Le corps retrouvé se redresse, caresse les herbes et les cimes à venir, traverse le roman national qu’il amplifiait de son chant. »
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2025/01/16/vydia-narine-le-ciel-est-mon-chapeau/

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    Couverture du livre « Le Ciel est mon drapeau » de Vidya Narine aux éditions Les Avrils

    Joëlle Buch sur Le Ciel est mon drapeau de Vidya Narine

    Pour son second livre, l’autrice nous propose un texte hybride. Elle raconte à la fois l’histoire de sa grand-mère ayant fui en 1955 ou 1956 le Vietnam, tout en mêlant des références historiques tel un essai. Elle prend du recul et elle apporte un regard sociologique et critique sur le...
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    Pour son second livre, l’autrice nous propose un texte hybride. Elle raconte à la fois l’histoire de sa grand-mère ayant fui en 1955 ou 1956 le Vietnam, tout en mêlant des références historiques tel un essai. Elle prend du recul et elle apporte un regard sociologique et critique sur le colonialisme. L’histoire de sa famille est fortement marquée par l’exil. Le thème de l’identité est au cœur du livre. Qu’est-ce qu’être Français ? Elle fait partie de la troisième génération après l’Indochine. Une belle matière à réflexion avec une écriture poétique.
    Au final, une lecture en demi-teinte pour ma part. Il y a à mon goût trop de références historiques, trop de variations dans le texte pour que ma lecture soit fluide. Et puis j’ai encore en tête ma lecture du livre de Nathacha Appanah, « La mémoire délavée », qui m’a davantage marqué que celui-ci.
    Et vous, avez-vous été touchés par ce récit engagé de la rentrée littéraire d’hiver ?

    Je remercie Netgalley et Les Avrils pour cette lecture

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    Couverture du livre « Le Ciel est mon drapeau » de Vidya Narine aux éditions Les Avrils

    Babeth_ladreyt sur Le Ciel est mon drapeau de Vidya Narine

    Si vous avez aimé L’orchidéiste, vous aimerez retrouver la plume de Vidya Narine, son attachement aux racines des plantes et de la famille. Dans ce second, elle s’attache à ses origines vietnamiennes pour nous parler de tous les pays qui la façonnent.
    Elle nous parle de l’histoire de sa mère...
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    Si vous avez aimé L’orchidéiste, vous aimerez retrouver la plume de Vidya Narine, son attachement aux racines des plantes et de la famille. Dans ce second, elle s’attache à ses origines vietnamiennes pour nous parler de tous les pays qui la façonnent.
    Elle nous parle de l’histoire de sa mère arrivée d’Indochine dans les années 1950, elle nous parle de colonisation, de guerres, d’Histoire de la France et de son identité nationale.
    Elle parle de tous les français issus d’un pays qui n’existe plus et qu’ils continuent à faire vivre dans leurs habitudes quotidiennes et coutumes, tout en s’intégrant au paysage de l’hexagone.
    Avec sa plume imagée et poétique, Vidya Narine pousse le lecteur à s’interroger sur ses concitoyens, à ouvrir les yeux sur les personnes qui l’entourent. Elle nous donne une nouvelle définition des Français.
    Un roman à mettre entre toutes les mains pour la beauté du texte et pour ouvrir cette nouvelle année sur une note positive et élargir les frontières de nos coeurs.

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    Couverture du livre « Orchidéiste » de Vidya Narine aux éditions Les Avrils

    Henri-Charles Dahlem sur Orchidéiste de Vidya Narine

    Sylvain et la fleur aux trente mille espèces

    Vidya Narine réussit son entrée en littérature avec ce roman étonnant, retraçant le parcours d’un orchidéiste. Sylvain va nous raconter l’histoire étonnante de ces fleurs et passer ainsi de ses secrets intimes à la mondialisation.

    Racine, sève...
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    Sylvain et la fleur aux trente mille espèces

    Vidya Narine réussit son entrée en littérature avec ce roman étonnant, retraçant le parcours d’un orchidéiste. Sylvain va nous raconter l’histoire étonnante de ces fleurs et passer ainsi de ses secrets intimes à la mondialisation.

    Racine, sève et pollen. Ce sont les trois parties qui divisent ce premier roman et qui donnent au lecteur le programme qui les attend. Dans la première partie, on découvre Sylvain, l'orchidéiste du titre, et son histoire, ses racines. Il est le petit-fils d'une famille lorraine qui a fait fortune dans le charbon et l'acier. Puis, elle continué à prospérer, ayant su se diversifier avant que les gueules noires ne raccrochent définitivement leur équipement dans la salle des pendus. Mais il n’a pas envie du costume-cravate et des conseils d’administration. En rendant visite à son frère, installé à Paris, il découvre une petite boutique spécialisée dans les orchidées.
    Découverte providentielle pour le jeune homme qui, après des études en botanique, cherchait sa voie. Désormais sa vie se déroule aux côtés de Yannick, le propriétaire. Il va lui raconter comment il a créé cette boutique, formé par Vacherot & Lecoufle, les pionniers de l'orchidée française. Même si cette entreprise est déjà sur le déclin, ne pouvant rivaliser avec les nouvelles serres hollandaises, allemandes ou asiatiques. Yannick a pu profiter de leur savoir et de leur savoir-faire pour apprendre «tout ce qu’il sait de la fleur aux trente mille espèces. Il est passé maître dans l’art de l’hybridation en calquant ses gestes sur ceux du discret Philippe Lecoufle, cachemires gris et lunettes rondes, qui repiquait déjà des plants à l’âge de six ans sous l'œil sévère de Maurice Vacherot. Longtemps, Yannick a admiré l'étendue encyclopédique de ses connaissances, l'honnêteté avec laquelle il séduisait les organisateurs de salons, son style de management direct et doux.» Désormais, il peut à son tour transmettre ses connaissances à Sylvain, qui va prendre sa succession. Le nouveau patron efface la particule de son nom pour inscrire «Sylvain Dubois» au fronton de son magasin, car il a compris qu’« il ne faut jamais avoir l’air aussi riche que les riches quand on veut leur vendre quelque chose ». Sylvain travaille d'arrache-pied, ne compte pas ses heures et parvient à conserver, voire à élargir sa clientèle. «Pendant quinze ans, j’ai marché entre les orchidées, mon jardin. En suivant ce chemin pavé de mille nuances, ce tapis de velours, je suis entré dans les plus belles maisons de Paris, mon intérieur. J'y ai pris mes quartiers d’hiver et mes quartiers d’été, j'y ai admiré les nymphéas de Monet, les oliveraies de Van Gogh et les calanques de Signac dans des salons privés. L’orchidée est l’accessoire des privilégiés. Ma boutique, installée à l’exact croisement des arrondissements les plus aisés de la capitale, est leur P.M.U., leur bureau de tabac.»
    Racines familiales donc, mais aussi racines végétales, celles de cette plante dont on va découvrir l'incroyable histoire, de sa découverte à son expansion mondiale, car cette fleur s'établit vite comme un signe extérieur de richesse. «Les firmes créent des emplois, leurs succursales débordent de dizaines de milliers de plantes, parfois toutes d’une même espèce, tel le plumage entier d’un oiseau qu'on aurait arraché à son nid, traîné au bout d’un sentier entre des arbres abattus. Les écorces craquent, les xylophages s’agitent, l'herbe est une flaque de sève, d'hémolymphe et de nectar. Avant de lever l'ancre, les chasseurs brûlent les plants qu'ils n’ont pas la place de rapporter, ça flambe aussi fort que du kérosène. Derrière eux, en Amérique du Sud, en Asie, gisent des sols auxquels on a fait la guerre. Cap sur l'Europe.»
    La sève, la seconde partie du roman, sera consacrée à la chronique des années passées dans la boutique, des rencontres marquantes et souvent décevantes avec des clients aussi fortunés qu'incultes, mais aussi avec quelques passionnés et avec l'amour.
    Puis viendra le temps du mal de dos récurrent, de l'usure, de ce bilan difficile: «Ce jardin est parfaitement entretenu, il sent bon, mais je m'y suis perdu, je ne saurais dire quand exactement.»
    Alors il faudra songer à passer la main. À semer à son tour. C'est le pollen. Mais il reste cette malédiction familiale, cette blessure intime, l’impossibilité de dire, de transmettre, surtout depuis qu’il vit avec blessure, son père s’étant donné la mort. Un deuil impossible à faire. Vidya Narine réussit admirablement ce grand écart entre l’intime et la mondialisation, entre belles surprises et terribles désillusions.
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlz.fr/p07C

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