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Mais quel diable est le lien entre cette fille ligotée, bâillonnée et gardée par un type portant un masque de Shwartzeneger et les cinq copines qui se retrouvent au Cosmo un vendredi soir, comme elles ont l’habitude de le faire. N’ayez crainte, vous allez très vite comprendre. A un rythme effréné, avec humour et sens du rebondissement, vous allez suivre ces cinq trentenaires tout au long de cette improbable soirée dans ce roman pop, rock et même un peu punk, qui décoiffe.
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En grande admiratrice de Thibault Berard, impossible de passer à côté de ce nouveau titre. Pourtant, je dois l’avouer, de prime abord, ce roman m’a interrogée. Était ce un livre jeunesse, comme la couverture me le suggérait? Etait- ce une pièce de théâtre comme me le laissait penser la première page découpant le texte en deux actes ? Et puis, plongée dans ma lecture j’ai cessé de vouloir le classer et je me suis laissée porter. Je vous dirai que c’est un roman d’aventure qui fait la part belle aux femmes. Des filles ordinaires qui dans une situation extraordinaire vont déployer des trésors d’ingéniosité, et qui vont se dévoiler. Un roman sur l’amitié, qui transcende tout. Un roman drôle et punchy, pas prise de tête qui m’a procurée une bulle d’évasion, irisée et colorée. La lecture idéale d’un long week-end ensoleillé
Des sujets difficiles qui sont abordés avec brio par l'auteur.
On évoque à la fois les regrets de l'existence à travers le personnage de Leonard, qui se repent au moment où la vie le quitte, il nous expose ses regrets, les choses qu'il aurait pu changer et la volonté de modifier les choses alors qu'il est presque trop tard. Mais on a aussi le courage d'une jeune fille face à la maladie de sa mère, son abnégation et sa détermination à comprendre et à trouver une voie dans ce malheur.
Le lien entre les deux personnages est compris à la fin et le fil conducteur était très bien tenu tout au long du roman.
Une lecture très lumineuse malgré les sujets traités.
J’avais découvert Thibault Bérard l’an dernier avec son premier roman, d’inspiration autobiographique, « Il est juste que les forts soient frappés », que j’avais beaucoup aimé.
Son deuxième livre, « Les Enfants Véritables », en est la suite. Dans le précédent opus, la femme de Théo et mère de leurs deux enfants, Sarah, décède après un combat de plusieurs années contre le cancer. Peu de temps avant sa mort, le jeune homme rencontre Cléo dont il tombe amoureux. Dans « Les Enfants Véritables », Cléo est présentée à Simon et Camille, le fils et la fille de Théo, et tente de se faire une place auprès de ces enfants tristes de l’absence de leur mère et marqués par le deuil.
En parallèle, on découvre le passé de Cléo, qui a été élevée dans une famille peu conventionnelle, où certaines thématiques font écho à la situation qu’elle vit actuellement. C’est Paul, le père, qui est le pilier du foyer. En effet, son épouse Diane n’a pas la fibre maternelle et est souvent absente pour les besoins de son métier – elle est actrice. Paul s’occupe donc des enfants : Cléo, mais aussi César, garçon étrange, un peu sauvage, qu’ils ont adopté suite à la mort de son père, un voisin alcoolique, et Solène, conçue pendant une séparation de Paul et Diane. Biologiques ou pas, ce sont « les enfants véritables » de Paul.
Si j’avais aimé « Il est juste que les forts soient frappés », j’ai adoré « Les Enfants Véritables ». Ce n’est pas la première histoire que je lis sur une famille recomposée, et sur une belle-mère qui essaie de trouver sa place, a fortiori après un décès, mais il y a quelque chose de vraiment tendre et lumineux dans ce livre. J’ai particulièrement apprécié les chapitres sur la famille de Cléo – le père est très attachant, et j’ai aimé voir les personnages évoluer au fil des années, notamment Diane, ou encore César qui, lui aussi après des débuts difficiles, va trouver sa place.
J’ai complètement adhéré à ce que propose Thibault Bérard, le livre est riche, avec des personnages très incarnés et touchants, et beaucoup d’amour et d’espoir. Un très beau roman, un vrai coup de cœur!
Depuis l’au-delà, dans une pièce qui serait l’anti-chambre du souvenir, Sarah nous livre des fragments de sa vie. Sarah est morte, mais Sarah est drôle. Très drôle
Tout commence lorsque Sarah rencontre Théo. (En vérité, un peu avant mais peu importe.) Théo apprivoise Sarah, jeune femme à la fois punk et dépressive, persuadée de mourir avant 40 ans. Et puis Sarah se prend au jeu de la vie. Ils font un enfant. Puis bientôt un deuxième. Une vie douce à la ligne bien tracée. Ligne qui se brise net lorsqu’à 7 mois, les médecins diagnostiquent à Sarah un cancer.
Et là, tout à coup, on rit de moins en moins.
Entre bonheur et drame, sursis et sursaut, espoir et abandon, cette lecture est une oscillation permanente d’un état à l’autre.
C’est une histoire d’amour. D’homme à femme, de mère à enfant, d’amis à amie, d’amour à amant.
C’est l’histoire d’un combat où la mort gagne, mais où la vie qui continue.
On débute cette lecture en souriant, et l’on finit par déverser des torrents de larmes tant l’identification au personnage est forte.
Un roman profondément émouvant, qui chahute un peu (beaucoup) les petits cœurs sensibles comme le mien.
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