Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Cléo est une jeune femme à l'image de son rire : solaire. Dès l'enfance, elle a appris à franchir d'un bond fougueux les obstacles que la vie, joueuse, lui présente. Pourtant, tout n'est pas que lumière dans son monde... Mais par-delà ses failles et ses blessures, elle avance.
Lorsqu'elle croise le chemin de Théo, lui aussi accidenté de la vie, elle est bien décidée à lutter pour leur droit au bonheur. Théo est veuf ; il a deux enfants. Comment les choses pourraient-elles être simples ?
Guidée par sa soif inextinguible de vie, Cléo engage son plus beau combat pour leur amour, cette aventure folle, et, surtout, pour ce lien véritable plus fort que tout - plus fort que celui du sang - entre elle et leurs enfants.
Thibault Bérard nous entraîne au coeur de vies entre¬mêlées par le pouvoir des épreuves relevées et signe une ode au lien maternel sous sa forme la plus pure, la plus belle et la plus véritable.
J’avais découvert Thibault Bérard l’an dernier avec son premier roman, d’inspiration autobiographique, « Il est juste que les forts soient frappés », que j’avais beaucoup aimé.
Son deuxième livre, « Les Enfants Véritables », en est la suite. Dans le précédent opus, la femme de Théo et mère de leurs deux enfants, Sarah, décède après un combat de plusieurs années contre le cancer. Peu de temps avant sa mort, le jeune homme rencontre Cléo dont il tombe amoureux. Dans « Les Enfants Véritables », Cléo est présentée à Simon et Camille, le fils et la fille de Théo, et tente de se faire une place auprès de ces enfants tristes de l’absence de leur mère et marqués par le deuil.
En parallèle, on découvre le passé de Cléo, qui a été élevée dans une famille peu conventionnelle, où certaines thématiques font écho à la situation qu’elle vit actuellement. C’est Paul, le père, qui est le pilier du foyer. En effet, son épouse Diane n’a pas la fibre maternelle et est souvent absente pour les besoins de son métier – elle est actrice. Paul s’occupe donc des enfants : Cléo, mais aussi César, garçon étrange, un peu sauvage, qu’ils ont adopté suite à la mort de son père, un voisin alcoolique, et Solène, conçue pendant une séparation de Paul et Diane. Biologiques ou pas, ce sont « les enfants véritables » de Paul.
Si j’avais aimé « Il est juste que les forts soient frappés », j’ai adoré « Les Enfants Véritables ». Ce n’est pas la première histoire que je lis sur une famille recomposée, et sur une belle-mère qui essaie de trouver sa place, a fortiori après un décès, mais il y a quelque chose de vraiment tendre et lumineux dans ce livre. J’ai particulièrement apprécié les chapitres sur la famille de Cléo – le père est très attachant, et j’ai aimé voir les personnages évoluer au fil des années, notamment Diane, ou encore César qui, lui aussi après des débuts difficiles, va trouver sa place.
J’ai complètement adhéré à ce que propose Thibault Bérard, le livre est riche, avec des personnages très incarnés et touchants, et beaucoup d’amour et d’espoir. Un très beau roman, un vrai coup de cœur!
Un livre et un sujet très intéressant sur les familles recomposée, un auteur que j ai découvert aussi un bon roman à lire
Je retrouve Théo et ses deux enfants avec un peu d’appréhension. Le premier roman, « Il est juste que les forts soient frappés », bouleversant, m’avait étonnée par la justesse du ton, sans pathos mais avec de vrais sentiments et j’avais peur d’être déçue. C’est pourquoi j’ai tant attendu avant de le lire.
A la fin du premier roman, il y a l’arrivée de Cléo sans que l’on sache ce qui pouvait arriver après. Maintenant, Théo est veuf avec deux enfants et Cléo fait partie de sa vie
Le début du roman parle de l’enfance de Cléo, de l’importance de son père, de l’absence de sa mère, de la façon dont Paul, le père, conçoit la famille. Il élève seul ses trois enfants. Cléo la seule qu’il ait engendrée, Solène, fille de Diane (sa femme et mère de Cléo) conçue avec un autre homme et César qui, comme les chats a choisi cette famille et a été recueilli après le décès de son brutus de père.
Ce livre parle beaucoup de famille composée, comme celle de Paul et recomposée comme celle de Théo et Cloé.
J’ai bien aimé que les parents de Cloé interviennent dans le récit. La mère, Diane Chastain, comédienne de renom, a été une mère plus qu’absente aussi bien physiquement que mentalement. Quant à Paul, le cœur sur la main, il a été le pilier de la famille, supportant les absences de Diane, élevant seul les enfants, leur inculquant ses valeurs altruistes et l’amour.
S’est nourrie de l’éducation et des valeurs de Paul que Cloé part à l’assaut de sa nouvelle famille, comme Paul partait à l’assaut des montagnes.
Pas facile, pour Théo, de nier la douleur de la perte de sa femme. Pas facile pour Cloé de vivre avec un fantôme idéalisé. Pas facile pour les enfants avec cette remplaçante.
J’ai aimé la façon qu’a Thibault Bérard de raconter la construction de cette nouvelle famille. Les vivants comme les morts y ont leur place. L’auteur ne cache pas les difficultés, les efforts de Cloé avec les deux enfants et leur passé. Comment doivent se comporter les enfants entre le souvenir de leur mère et la présence de Cloé. Aimer la nouvelle femme de papa serait-il trahir leur mère, peuvent-ils aimer Cloé autant sans trahir ?
Tous vont apprendre que l’on peut aimer de différentes manières tout aussi fort.
Ce livre est une belle leçon d’amour, d’humanité, de résilience et, bien sûr, j’ai beaucoup pleuré ce qui m’a permis de desserrer l’étau dû à la maladie. Pour cela, Merci Thibault Bérard?
Sûrement l’ouvrage que j’ai le plus apprécié de la sélection des @68premieresfois ! Une lecture que j’ai vraiment beaucoup aimé.
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Une histoire et des personnages qui m’ont énormément touchés, j’ai eu la gorge noué à de nombreuses reprises durant cette lecture.
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Un livre qui aborde énormément de sujets, l’amour, la parentalité, le deuil, les conflits…
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On dit souvent qu’on ne choisit pas sa famille, mais c’est un roman qui prouve aussi que l’on peut choisir les membres qui composent notre famille de cœur, l’auteur nous montre que l’amour dépasse les liens du sang.
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Ce roman est la suite du premier roman de l’auteur (que je n’ai pas lu), mais ils peuvent se lire indépendamment sans soucis !
De quoi il parle, ce livre...
De la maternité.
Des mères absentes, pour cause de fugue ou de mort.
Des mères chêne, comme on essaie d'être solide, et joyeuse. Etre maman c'est ça, faire rire quand on est désespéré, et puis ravaler comme on a peur, et comme on est seule.
Des mères qui reviennent. Trop tard pour être maman. Mais jamais trop tard pour se connaître. Pour s'aimer.
De la paternité aussi.
Des pères comme des fées ou des géants. Qui vous portent jusqu'au ciel, à bout de bras. Qui vous portent, vous, et puis les autres aussi.
Les pères maman, quand ils n'ont plus le choix.
Les pères qu'on ne voit jamais s'effondrer. Même quand ils s'effondrent.
Il parle de quoi, ce livre...
Des enfants.
De ceux qui essaient de grandir sans maman. de pousser droit avec une racine en moins. Et d'encaisser, parce que le bel âge c'est aussi celui où tout étonne et tout percute.
D'un coup, les mots naïfs s'affutent, et ça entaille la sensibilité, on n'y peut rien.
Les mères. Les pères. Les enfants. C'est nous.
De quoi il parle, ce livre...
De la vie. Tout connement. Et on a envie d'en parler, et d'en parler bien, de le partager, de le prêter, de l'offrir, ce livre.
Parce que l'écriture est tendre et sensible. Qu'elle va fouailler loin parfois. Chercher ce qui heurte, et tant mieux, je ne suis pas une adepte du feel good, j'aime bien quand l'art ne me ménage pas.
Paul s'occupe de ses enfants pendant que Diane, son épouse se consacre à sa carrière d'actrice bien loin du foyer. Paul aime sa femme et accepte ce choix, il fait tout pour pallier à cette absence et remplir la fonction des deux parents auprès de ses enfants.
César l'aîné est un enfant introverti, Cléo la cadette, proche de son frère est le pivot de la fratrie et Solène, la benjamine supporte mal l'absence de sa mère.
Quand Diane décide enfin de rentrer à la maison, un évènement va survenir qui va bouleverser l'harmonie qui régnait dans cette famille. Comment chacun des membres va t-il le vivre ? Comment les enfants vont-ils grandir ?
Cette saga familiale se raconte à trois voix : la mère, du père et de Cléo. Chacun va exprimer ses choix, comment il les vit et ce qu'il ressent de l'évolution de la famille.
Même si le sujet est intéressant, cette histoire n'a pas trouvé d'écho en moi, je me suis ennuyée à sa lecture : trop de longueurs non pertinentes, des personnages trop lisses, sans aspérités. Et quand il y a quelques tensions, cela reste gentillet et sans intérêt majeur.
Pourtant il y avait nature à faire quelque chose de plus "punchy" notamment avec la personnalité de Solène, et même rendre la relation entre Cléo et Théo moins plan-plan d'autant qu'il y a beaucoup de non-dits, de ressentis non verbalisés.
Cette lecture ne s'est peut-être pas faite au bon moment.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/06/les-enfants-veritables-thibault-berard.html
Thibault Bérard m'avait bouleversée avec son premier roman il est juste que les forts soient frappés. C'est avec un peu d'appréhension que j'ai commencé la lecture des Enfants véritables.... peur de ne pas être embarquée, peur d'être déçue, peur que la magie n'opère pas. Grossière erreur.
Le roman se compose de trois parties qui éclairent toutes les différents protagonistes et donnent à l'intrigue toute sa profondeur. On retrouve Théo, jeune veuf avec ses deux enfants, qui refait sa vie avec Cléo. Se pose alors la question de la place de chacun dans la famille, de l'attachement, de la notion même de maternité.
L'histoire de Cléo fait aussi écho à celle de son compagnon puisque le deuil a fait exploser sa famille et redonné à chacun une place. Son père Paul est mort dans un accident de montagne et sa mère, artiste volatile, se trouve malgré elle à la tête d'une tribu de trois enfants qui traversent un deuil épouvantable.
Ce roman est bouleversant et pose des questions essentielles : qu'est ce qu'être parent? Comment se nouent les relations dans une fratrie? Comment se sentir à sa place? Comment se reconstruire après un drame? Etre mère par choix, par accident, par adoption, est-ce toujours la même chose?
Ce roman m'a vaiment beaucoup touchée et Thibault Bérard excelle à dépeindre la vie, avec toutes ses aspérités, ses difficultés, ses grandes joies et ses peines immenses. Une pépite.
J’avais un avis mitigé sur son livre précédent « Il est juste que les forts soient frappés ». Celui là m’a emballé. On retrouve bien sûr Théo et ses enfants Simon et Camille, ainsi que Cléo. Ce livre nous raconte l’histoire de cette famille recomposée, mais aussi l’histoire de Cléo. Un bémol, le narrateur change et il faut parfois arriver au bout d’un paragraphe pour savoir qui parle.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...