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Philippe Hayat

Philippe Hayat
Philippe Hayat entreprend depuis vingt ans. Il a créé ou repris plusieurs activités dans les domaines de l'industrie, des technologies, des services et du financement d'entreprises. En 2007, il fonde l'association 100.000 entrepreneurs, visant à transmettre la culture d'entreprendre aux jeunes pa... Voir plus
Philippe Hayat entreprend depuis vingt ans. Il a créé ou repris plusieurs activités dans les domaines de l'industrie, des technologies, des services et du financement d'entreprises. En 2007, il fonde l'association 100.000 entrepreneurs, visant à transmettre la culture d'entreprendre aux jeunes par l'organisation de témoignages d'entrepreneurs dans les établissements scolaires. Il est également administrateur de la Fondation Entreprendre, reconnue d'utilité publique. Avec son frère Serge, il crée la filière Entrepreneuriat de l'ESSEC dans les années 90, puis celle de Sciences Po en 2008. Ils sont coauteurs du livre L'entreprise, un acteur clé de la société (Autrement, 2006).

Articles en lien avec Philippe Hayat (1)

Avis sur cet auteur (32)

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Ghislaine Degache sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Après Où bat le cœur du monde, que j’avais fort apprécié, je viens de découvrir La loi du désordre, troisième roman de Philippe Hayat, véritable plaidoyer contre la guerre et superbe roman d’amour.
    Grand coup de cœur pour ce livre qui mêle de manière très addictive la petite histoire à la...
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    Après Où bat le cœur du monde, que j’avais fort apprécié, je viens de découvrir La loi du désordre, troisième roman de Philippe Hayat, véritable plaidoyer contre la guerre et superbe roman d’amour.
    Grand coup de cœur pour ce livre qui mêle de manière très addictive la petite histoire à la grande.
    Situé sur une courte période, du 12 juillet 1914 au 15 septembre de cette même année, il se présente comme un journal et montre comment en quelques jours l’Histoire a basculé.
    En juillet 1914, à Paris, Jeanne, une étudiante brillante, termine son mémoire à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Pour cela, elle a dû rompre avec ses parents. Pour eux, une femme ne pouvait se réaliser qu’en fondant un foyer.
    Pigiste chez Jaurès à L’Humanité pour payer son loyer, militante socialiste, elle deviendra journaliste et partagera avec Jaurès ses combats pour la paix.
    Son frère Charles qui, lui, rêvait de poursuivre ses études est resté à Senonches, sommé par son père autodidacte, devenu industriel, producteur de châssis automobiles, de le seconder dans son usine afin de lui succéder ultérieurement.
    Fréquentant les milieux artistiques, partageant des moments conviviaux et pittoresques autour d’une bonne table au carrefour Vavin dans le quartier Montparnasse avec Chaïm Soutine, Utrillo ou Modigliani, Jeanne et son ami Jules vont bientôt voir s’effondrer tous leurs espoirs d’une vie heureuse dans la paix.
    Depuis l’attentat de Sarajevo, c’est en effet une escalade vers la guerre mais Jeanne ne peut y croire. Comment l’homme pourrait-il précipiter sa destruction ? Jaurès tente d’infléchir la politique gouvernementale dans un sens favorable à la paix, rappelant le mot d’ordre de grève générale décidé par l’Internationale ouvrière en cas de déclenchement de la guerre mais le conflit menace et les graves révélations au Sénat sur la situation de l’armée, sont inquiétantes, cette armée qui, le 14 juillet, ne joue à la guerre que pour la parade.
    Avec l’assassinat de Jaurès le 31 juillet 1914, la mobilisation générale le 1er août, c’est une partie de la vie de Jeanne, sa vie jusque-là, qui se termine…
    Elle doit faire des choix. Apprenant que Charles a été enrôlé, et devenue inutile à Paris, elle décide de s’engager sur le front pour le retrouver.
    La loi du désordre permet de comprendre avec clarté le combat qu’a mené le député socialiste Jean Jaurès pour éviter la guerre et comment son meurtre a mis un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour éviter la déflagration militaire en Europe.
    Extrêmement riche et documenté ce roman historique a le souffle d’un grand roman populaire. Philippe Hayat maîtrise de façon vivante, palpitante et très réaliste cette immersion dans le combat politique passionné de l’avant-guerre avec cette confrontation d’une jeune idéaliste à l’absurdité du monde. De manière tout aussi réaliste, il nous plonge dans les premières semaines de la guerre, l’enfer des combats et le rôle tellement important qu’ont joué ces « anges blancs », risquant à chaque seconde d’y laisser aussi leur vie. Lors de l‘engagement de Jeanne pour rejoindre le front en tant qu’infirmière, la rencontre avec Alfred Dreyfus pour le choix du régiment auquel elle sera affectée est vraiment intéressante et judicieuse.
    Roman tout aussi passionnant qu’instructif, il démontre et il en est malheureusement encore besoin, toute l’absurdité de la guerre.
    C’est aussi un amour fraternel de toute beauté qui nous est conté avec cette extraordinaire sensibilité partagée entre Jeanne et son frère et également un combat féministe de haute volée pour notre héroïne.
    La loi du désordre de Philippe Hayat est un roman puissant, et fascinant, très attachant que je recommande chaleureusement.
    À noter la superbe couverture, une toile « Le Village » de Chaïm Soutine !

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2025/01/philippe-hayat-la-loi-du-desordre.html

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Spitfire89 sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Roman historique de Philippe Hayat, un texte à la fois féministe, un hommage aux infirmières, une réflexion sur la société, l'horreur et les traumatismes de la première guerre mondiale, une héroïne forte et attachante. prête à tout pour affirmer ses opinions.
    La plume de Philippe Hayat et...
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    Roman historique de Philippe Hayat, un texte à la fois féministe, un hommage aux infirmières, une réflexion sur la société, l'horreur et les traumatismes de la première guerre mondiale, une héroïne forte et attachante. prête à tout pour affirmer ses opinions.
    La plume de Philippe Hayat et juste, une confrontation entre idéalisme et politique.

    "Jeanne lisait ses Cahiers, et sous sa plume, les phrases chantaient. Lorsqu'une injustice l'obsédait, il la frottait aux mots jusqu'à l'usure, alors pointaitt une lueur qui rendait le monde intelligible. Une balle en plein front, précise le capitaine, mais celle-là a frappé un poète. Elle a brûlé bibliothèque, des milliers de strophes à venir. Jeanne admirait Péguy pour son entreprise sublime de libérer l'individu, de l'augmenter. Elle l'aimait parce qu'il s'épuisait à tracer les contours d'une cité harmonieuse et parlait à son cœur."

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    MAPATOU sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Rentrée Littéraire 2022

    Un frère et une soeur, Charles et Jeanne. Nés dans la petite bourgeoisie grâce au travail acharné de leur père qui, parti de rien, a construit une usine de châssis d’automobiles, les prospères Ets Fulbert Rougier.

    Charles, le baccalauréat en poche, ne rêve que de...
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    Rentrée Littéraire 2022

    Un frère et une soeur, Charles et Jeanne. Nés dans la petite bourgeoisie grâce au travail acharné de leur père qui, parti de rien, a construit une usine de châssis d’automobiles, les prospères Ets Fulbert Rougier.

    Charles, le baccalauréat en poche, ne rêve que de devenir journaliste et de parcourir le monde grâce à ses reportages.

    Jeanne poursuit des études brillantes à Paris malgré les réticences de son père. La jeune femme a du caractère et n’hésite pas à s’opposer à lui contrairement à Charles qui abandonne ses rêves pour obéir à la volonté paternelle de le voir reprendre l’usine plus tard.

    Jeanne, à Paris, fréquente les milieux artistiques et adhère aux idées socialistes portées par Jean Jaurès.

    En Juillet 1914, à quelques semaines de la déclaration de la Première Guerre Mondiale, Jeanne constate que son frère, contraint à une vie pour laquelle il n’est pas fait, est en train de sombrer dans une forme de dépression. La confrontation avec ses parents la pousse à abandonner tout contact avec eux.

    Quand elle apprend que Charles a été mobilisé et qu’il a été envoyé sur le front, Jeanne décide de le retrouver coûte que coûte pour être auprès de lui.

    C’est une peinture à différents niveaux que Philippe Hayat brosse avec grand talent :

    celle d’une famille aisée et des relations entre ses membres
    l’engagement politique de Jeanne et de l’assassinat de Jean Jaurès
    l’incrédulité de certains face à la menace de guerre ( » Comment l’homme épris d’art et de sciences, plus progressiste que jamais, pourrait-il causer sa perte ? »
    L’absurdité et les horreurs de cette guerre

    Le tout donne un tableau complet de cette époque et un formidable roman que j’ai quasiment lu d’une traite.

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    Couverture du livre « La loi du désordre » de Philippe Hayat aux éditions Calmann-levy

    Gerry sur La loi du désordre de Philippe Hayat

    Je suis mitigée sur ce livre.
    L’histoire est intéressante. On est emporté par elle et se déroule sur très peu de jours avant et au tout début de la première guerre mondiale.
    On suit avec plaisir la vie de Jeanne, jeune fille indépendante.
    L’écriture est fluide et prenante.
    Le problème est...
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    Je suis mitigée sur ce livre.
    L’histoire est intéressante. On est emporté par elle et se déroule sur très peu de jours avant et au tout début de la première guerre mondiale.
    On suit avec plaisir la vie de Jeanne, jeune fille indépendante.
    L’écriture est fluide et prenante.
    Le problème est que l’on connaît la fin dès le départ et qu’après j’avais un peu moins d’intérêt à poursuivre ma lecture.
    Si cette construction marche bien pour certains livres (je pense notamment au fameux « chanson douce »), là cela m’a embêté.
    Mais bon livre quand même.