Philippe Dubourg est né il y a soixante ans au coeur des Landes. Avec sa femme, il a fait construire sa maison pour y installer sa famille, sur la ferme familiale où il naquit. Il essaie de l'entretenir au mieux. Fils de ce terroir cher à son coeur, lui, le professeur de Lettres, il ne pouvait vi...
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Philippe Dubourg est né il y a soixante ans au coeur des Landes. Avec sa femme, il a fait construire sa maison pour y installer sa famille, sur la ferme familiale où il naquit. Il essaie de l'entretenir au mieux. Fils de ce terroir cher à son coeur, lui, le professeur de Lettres, il ne pouvait vivre ailleurs qu'en son sein.
Défenseur de l'histoire de son pays, de son authenticité paysanne, il s'en est fait la mémoire, parvenant, avec son quartier de Sainte-Croix, puis grâce à la Communauté des Communes, à la reconstituer dans la " Mémoire de la Terre ", un Son et Lumière attirant tous les deux ans de plus en plus de monde. Le peuple paysan tire de cette longue histoire de quoi être " un bâtisseur d'avenir ".
Sur cette trajectoire, il devint le Maire de sa commune.
Il se découvrit tout naturellement le chroniqueur de cette tempête Klaus qui ravagea les Landes et une partie d'autres départements du Sud-Ouest le 24 janvier 2009 et surtout de l'après-tempête. Il ne supporta pas la situation d'abandon dont la chère forêt landaise est la victime. Il perçut, dès le début, le caractère historique de cette catastrophe écologique, économique et humaine.
Il lança une pétition, écrivit deux poèmes-slams pour alerter l'opinion sur cet étrange silence médiatique que le Président des Sylviculteurs, Jean-Louis Martres estime " prémédité ". Jean-Claude Guillebaud tire le même signal d'alarme. D'autres poèmes-slams suivirent, sur des musiques d'Hervé Leveau de France Bleu Gascogne.