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Olivier Bourdeaut

Olivier Bourdeaut

Olivier Bourdeaut est un écrivain français, né en 1980 à Nantes dans la Loire-Atlantique.

Son premier roman En attendant Bojangles, paru en janvier 2016 chez Finitude, est récompensé du prix France Culture-Télérama 2016, du grand prix RTL-Lire 2016 et du prix Roman France Télévisions 2016.

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Olivier Bourdeaut est un écrivain français, né en 1980 à Nantes dans la Loire-Atlantique.

Son premier roman En attendant Bojangles, paru en janvier 2016 chez Finitude, est récompensé du prix France Culture-Télérama 2016, du grand prix RTL-Lire 2016 et du prix Roman France Télévisions 2016.

crédit photo Télérama.

Articles en lien avec Olivier Bourdeaut (5)

Avis sur cet auteur (222)

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    Couverture du livre « Développement personnel » de Olivier Bourdeaut aux éditions Finitude

    Les Lectures de Cannetille sur Développement personnel de Olivier Bourdeaut

    Se déclarant en panne d’imagination, l’auteur du formidable En attendant Bojangles se rabat dans son quatrième roman sur un personnage du réel qu’il connaît bien, un anti-héros qu’il juge le « plus ridicule qu’il connaisse » et dont il dresse un portrait sans concession, d’une infinie dérision :...
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    Se déclarant en panne d’imagination, l’auteur du formidable En attendant Bojangles se rabat dans son quatrième roman sur un personnage du réel qu’il connaît bien, un anti-héros qu’il juge le « plus ridicule qu’il connaisse » et dont il dresse un portrait sans concession, d’une infinie dérision : lui-même.

    A le lire, Olivier Bourdeaut n’était, avant sa première et aussitôt phénoménale publication, qu’un indécrottable raté des mains duquel tout tombait. Sa scolarité écourtée de dyslexique sourd d’une oreille devait céder la place à un long chapelet de fiascos en tout genre jusqu’à ce que, désormais presque trentenaire, sans le sou et réduit à dormir dans sa voiture, il se voie offrir l’hospitalité par son frère à la condition, lui l’amoureux des mots qui rêvait de devenir écrivain, qu’il écrive au moins trois pages par jour. Si ce livre-là ne fut jamais publié, il initia néanmoins quelque chose, un quelque chose qui devait grandir vers le succès que l’on connaît.

    Pastichant malicieusement les titres de chapitre d’un ouvrage de développement personnel, Olivier Bourdeaut décrit avec drôlerie une expérience aux antipodes de ces recettes pour le succès. Les épisodes s’y enchaînent au gré d’une légèreté souvent braque et calamiteuse, et, sous le charme d’une auto-dérision sans la moindre complaisance, c’est le sourire aux lèvres que l’on s’achemine vers une réussite – ô méandres imprévisibles du talent et de la chance ! – obtenue en vérité sans clé ni mode d’emploi, et, serait-on tenté de rajouter, sans garantie de savoir la renouveler.

    Drôle et sympathique, un petit livre auquel l’on pardonnera volontiers sa consistance un peu légère, tant il déborde d’humour et de sincérité. Chance, talent et succès, voilà bien un ménage à trois au fragile équilibre domestique.

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    Couverture du livre « Florida » de Olivier Bourdeaut aux éditions Finitude

    Spitfire89 sur Florida de Olivier Bourdeaut

    Un roman qui est une réflexion sur les concours de mini miss où les mères poussent toujours leurs enfants en vivant leur rêves. Une effroyable vérité, une plume piquante et acerbe. Nous suivons le points de vue d'Elizabeth ainsi que son évolution car elle reprendra le contrôle de son corps face...
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    Un roman qui est une réflexion sur les concours de mini miss où les mères poussent toujours leurs enfants en vivant leur rêves. Une effroyable vérité, une plume piquante et acerbe. Nous suivons le points de vue d'Elizabeth ainsi que son évolution car elle reprendra le contrôle de son corps face a des déceptions après que sa mère l'ai poussé durant les concours.
    Une intrigue percutante, poignante, dérangeante, troublante et même malaisant. De mini au body building, la révolte et la confession d'une jeune fille de 12 ans, dont on a volé l'enfance.

    Corps, Culte, Concours, Relation Toxique.

    "Ma mère me disait que j'étais très belle et que je n'étais pas trop bête. L'ordre des compliments est important, la forme aussi."

    "Certains jouent la comédie, bouche grande ouverte, yeux ronds, sourcils à la lisière des cheveux. Les seuls qui ne peuvent pas la jouer sont ceux dont la chirurgie a fossilisé l'expression faciale."

    "Le concours commence par les bébés. Un défilé de mannequins de moins d'un mètre, parfois avec des couches, c'est ravissant. Ils trébuchent, pleurent, sourient, hurlent, éclatent de rire, ils font n'importe quoi. Les bébés n'ont aucune confiance professionnelle."

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    Couverture du livre « Florida » de Olivier Bourdeaut aux éditions Finitude

    Elizabeth Pianon sur Florida de Olivier Bourdeaut

    « Ma mère s'emmerdait, elle m'a transformée en poupée. Elle a joué avec sa poupée pendant quelques années et la poupée en a eu assez. Elle s'est vengée. »
    Et oui, la mère d'Elizabeth veut absolument en faire une reine de beauté.
    Depuis qu'elle a sept ans, chaque week-end est dédié à ces...
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    « Ma mère s'emmerdait, elle m'a transformée en poupée. Elle a joué avec sa poupée pendant quelques années et la poupée en a eu assez. Elle s'est vengée. »
    Et oui, la mère d'Elizabeth veut absolument en faire une reine de beauté.
    Depuis qu'elle a sept ans, chaque week-end est dédié à ces concours.
    Jusqu'au jour où l'enfant n'en peut plus, réclame l'internat, puis s'enfuit de la maison.
    Très jeune, sa rencontre avec Alec va être déterminante.
    C'est elle maintenant qui va s'occuper de son corps, assouvir sa vengeance contre ses parents et contre elle-même.
    En commençant ce livre, toute la première partie, j'ai pensé à un remake de « Les enfants sont rois » de Delphine de Vigan.
    Mais le reste du roman est dédié à ce que fait Elizabeth de ce corps que sa mère lui a volé.
    Si j'avais adoré « En attendant Bojangles », je n'avais pas spécialement apprécié « Pactum salis »
    Là, après un début plutôt moyen, l'évolution de la vie d'Elizabeth, à qui on a volé son enfance, est vraiment une réussite.
    Les dégâts des désirs frustrés des parents sur leur descendance a parfois des répercussions dramatiques.
    Et c'est parfaitement bien décrit ici.

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    Couverture du livre « En attendant Bojangles » de Olivier Bourdeaut aux éditions Finitude

    s.laby sur En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut

    Olivier Bourdeaut ne s’encombre pas de la vérité. Il lui préfère la fantaisie, la folie, les mensonges et l’amour. “Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire.”

    Il fait danser et tourbillonner ses personnages au son d’un même morceau qui tourne lui aussi en boucle...
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    Olivier Bourdeaut ne s’encombre pas de la vérité. Il lui préfère la fantaisie, la folie, les mensonges et l’amour. “Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire.”

    Il fait danser et tourbillonner ses personnages au son d’un même morceau qui tourne lui aussi en boucle : Mr Bojangles de Nina Simone. “Cette musique était vraiment folle, elle était triste et gaie en même temps.” Vraiment folle comme cette famille virevoltante. Une mère au comportement fantasque et extravagant, qui irradie de “ces pieds de nez perpétuels à la réalité, ces bras d’honneur aux conventions, aux horloges, aux saisons, ces langues tirées aux qu’en-dira-t-on.” Un père formidable et généreux capable d’inventer chaque jour un prénom différent pour sa femme. Et un petit garçon riche de cette atmosphère festive et de cet amour fou. Chez ces trois-là, on n’ouvre pas le courrier, on promène en laisse une grue de Namibie, on saute sur les lits plutôt que d’y dormir, on joue aux dames sur le carrelage de l’entrée, on fait la fête toute la journée et toutes les nuits.

    Mais derrière la musique et la joie brûle une vilaine réalité qui résiste aux mensonges à l’endroit et à l’envers. Père et fils assistent, démunis, à la métamorphose de la femme de leur vie. Des humeurs changeantes, de la colère et de la tristesse en cascade, “de drôles de fous rires malheureux” viennent secouer le bonheur familial.

    Comment faire avec toute cette folie ? Une vie à manger des médicaments, ce n’est pas une vie. Alors autant s’emplir de poésie, laisser valser la musique et continuer les beaux mensonges, de la première à la dernière danse.

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