Elève de terminale, Okazuki est considéré comme un délinquant dans son lycée. Il faut dire qu'il dort pendant les cours, ne s'investit pas dans la vie scolaire et arrive systématiquement en retard le matin. Il sort pourtant de sa réserve lorsqu'il rencontre Furukawa, une élève qui redouble sa terminale suite à une longue absence. La jeune fille peine à se faire de nouveaux amis et Okazaki décide la conseiller et de l'aider à remonter le défunt club de théâtre.
Comme tous les premiers tomes, celui-ci plante le décor et présente les personnages. On y fait donc la connaissance de nos deux héros : Tomoya Okazaki et Nagisa Furukawa. A priori ils n'ont rien en commun mais ils cachent de profondes blessures et partagent un sentiment de solitude qui va les rapprocher. Autour d'eux gravitent les autres élèves du lycée, parmi eux, Sunohara, le bad boy meilleur ami d'Okazaki et Tomoyo Sakagami, une nouvelle qui se rêve présidente du conseil des élèves.
Si le début peut sembler un peu brouillon, tant au niveau du scénario que des dessins, cela s'arrange par la suite et on se laisse prendre par la douceur ambiante. On observe le lent rapprochement de deux êtres blessés par la vie et on se délecte des facéties de leurs camarades. Il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose tout au long de ce tome mais l'émotion est bien présente et les touches d'humour bienvenues. Entre tristesse et petites joies toutes simples, un manga doux et tendre qui se lit avec plaisir.
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