Cette semaine, suivez Yann Briand, Directeur littéraire des éditions Le Passage et Charlotte Lefevre, responsable éditoriale pour la littérature française et étrangère aux éditions Pocket
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c'est à la 1ère personne qu' est écrit ce récit ..
Suzanne Valadon l'a promis au grand écrivain Francis Carco : elle, qui a menti tout au long de sa vie, va enfin dire la vérité sur son existence chaotique. Elle va raconter, avec ses mots, son enfance misérable dans le Paris de la Belle Époque, sa carrière de modèle, l'illumination par la peinture, la gloire, la déchéance. Elle va prendre des notes et décrire Montmartre, la Butte, la colline des peintres,
Suzanne Valadon dévoile son enfance , sa rencontre avec les nombreux hommes pour lesquels elle posait puis ,sa vie de peintre post impressionniste .
L'atmosphère du Montmartre de l'époque est très bien décrit .
Une écriture fluide qui m'a donné envie d'aller voir ses œuvres et j'ai découvert entre autre des nus saisissants , des regards expressifs ... je vais tacher d'aller à Paris pour poursuivre ma découverte au centre Pompidou ;
Jean-Paul Delfino rend hommage à Suzanne Valadon dans « L’affranchie de Montmartre« , retraçant la vie de Marie Clémentine, une femme devenue peintre célèbre.
Fille d’une lingère illettrée et d’un père inconnu, bagnard quelque part, Marie Clémentine Valadon sut dès l’âge de 11 ans qu’il lui fallait croire à ses rêves. Elle fut tout d’abord Olga, » la princesse cosaque » venant de Zaporoguie. Maria, à l’âge de 15 ans, sans accent, au regard bleu et au corps sculpté par la pratique du sport au cirque, devint un modèle nu très apprécié des peintres de la butte Montmartre dans les années 1880, sur le marché aux italiennes, rue de l’abreuvoir.
Seulement lorsqu’elle rencontra « Puvis le Lyonnais, Puvis le peintre académique, Puvis le dandy, Puvis le lettré « tout changea. Elle est la seule à donner son portrait pour la peinture du Bois sacré.
À l’aube de sa mort,
Suzanne décide qu’il est temps de se raconter, de regarder un peu en arrière et de confier à qui veut bien l’entendre sa vie, la vraie, pas celle qu’elle raconte pour meubler ses nuits sans sommeil.
Alors, lorsque le grand Francis Carco lui propose d’écrire sa biographie, elle se décide surtout à raconter Suzanne, la créatrice, l’amante de Monsieur Lautrec, celle qui fréquentait avec son « nabot » surnommé La Cafetière, les milieux artistiques et surtout la peintre qu’elle était devenue.
Dans cette biographie romancée de Jean-Paul Delphino, le lecteur croise Éric Satie, cet « autre chien sans collier », qui lui donna du Biqui, comme nouvelle nomination.
Jean-Paul Delfino raconte la façon dont Marie-Clementine est devenue peintre, n’omettant pas la fameuse séance où le Maître, le « grand Degas », comme on l’appelait lui avait dit « vous êtes des nôtres ».
Outre la vie de cette femme devenue peintre renommée, Jean-Paul Delphino décrit parfaitement ce Montmartre de fin de siècle, entre marmites (prostituées en argot), milieu artistique sans le sou et arrivée des Apaches.
De ses débuts difficiles à sa rencontre avec des figures artistiques notables, L’Affranchie de Montmartre de Jean-Paul Delfino explore le parcours de Suzanne Valadon et l’ambiance du quartier à la fin de siècle, s’attardant sur la complexité de la création féminine.
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/12/23/jp-delfino-et-lhistoire-de-suzanne-valadon/
L'histoire d'une folle nuit de 1925 pendant laquelle Blaise Cendrars et Erik Satie traversent Paris, de bars glauques en restaurant cinq étoiles, semant derrière eux et récoltant des rencontres inattendues dans la ville lumière de la Belle époque.
Un roman prodigieux, éblouissant et jouissif. Un plaisir intense.
1938. Suzanne Valadon (de son vrai prénom : Marie-Clémentine) est née en 1865, à Bessines-sur-Gartempe. Elle vit avec Gazi (le tatar) un peintre (à ses heures guitariste, pour mettre du beurre dans les épinards …) de trente ans plus jeune qu’elle … Son « Momo » (son fils Maurice Utrillo) est artiste lui aussi. Des vies de peintres où l’alcool était omniprésent. (Maman Madeleine, blanchisseuse, buvait déjà beaucoup quand elle était petite …)
Suzanne Valadon a promis de se livrer totalement, de raconter son enfance, sa jeunesse, sa vie mouvementée à Montmartre, sans mentir, sans rien omettre … Elle sait que Francis Carco – qui est intéressé par l’écriture d’une biographie sur Maurice – est également disposé à se pencher sur sa propre existence … Mais la vieille femme ne sait plus très bien si ses souvenirs sont réels … Ou si elle les a inventés de toutes pièces … Juste pour embellir les détails sordides du passé et le brouillard entourant ses origines … Et à-t-elle vraiment été cette « Olga » (artiste de cirque) avant cette chute providentielle, qui finalement a fait d’elle une formidable artiste-peintre, dans le sillage de Toulouse-Lautrec et de Degas ?…
Le récit de Jean-Paul Delfino (même si nous connaissons tous – plus ou moins – le parcours de Suzanne Valadon) est d’une émotion infinie. C’est un régal, une gourmandise ! L’auteur lui redonne une dimension humaine, nous projette auprès de cette femme d’exception qui voulait vivre « une destinée extraordinaire, ou rien » ! Un gros coup de coeur pour ce voyage à Bessines et sur la Butte !
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