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Je remercie #NetGalleyFrance pour ma lecture anticipée de ce second volet de la série « #Lesenquêtesdelaliéniste de Jean-Luc BIZIEN.
J’étais heureuse de retrouver tous les personnages que j’avais pu découvrir dans « La chambre mortuaire » le premier opus, lu il y a peu et apprécié.
D’ailleurs, dans ce polar historique on se retrouve dans un Paris en plein ébullition, avec en toile de fond l’exposition universelle de 1889, mais aussi les spectacles de Buffalo Bill et d’un mystérieux magicien qui nous permet de comprendre ce qu’est une misdirection.
Et puis, il y a l’enquête portant sur des mains coupées, momifiées, qui nous fait découvrir ces petits voleurs parigots et le « principe » de la main de gloire, que je ne connaissais pas, je l’avoue.
L’ouvrage est prenant (même si je l’ai trouvé un peu moins vif que le premier tome de la série).
On a plaisir de suivre, jusqu’à la fin de cette histoire, l’ensemble des personnages (l'aliéniste Simon Bloomberg, Sarah sa gouvernante, Ulysse le colosse, ainsi que les deux policiers Léonce et Raoul).
J’attends donc avec impatience le troisième tome de cette série, déjà écrit, ainsi que le quatrième qui était (en juin dernier, lorsque j’avais rencontré Jean-Luc BIZIEN à Lire à Limoges) en cours d’écriture.
Enfin et précision importante, même si on n’a pas lu « La chambre mortuaire », ce second volet peut se lire individuellement.
Rappelez-vous, hiver 2018, la France se voit aux ronds-points, parée de jaune. Trop tôt pour les jonquilles, trop tard pour les chrysanthèmes mais le bon moment pour les gilets jaunes. Paris, chaque samedi est assiégé, transformé en champ de bataille par la « grâce » des black blocs qui ne sont pas en jaune, mais en noir et profitent des diverses manifestations pour tout casser, vitrines et flics.
Le livre débute par la découverte, dans un cimetière, par un petit garçon de neuf ans « le puits opaque de la fosse, le cercueil dont le couvercle a été arraché…. et la dépouille abandonnée par terre…. » Le défunt, partiellement décomposé, émasculé, avait le sexe au fond de la gorge et en partie scalpé. Il y a de quoi vous retourner un gamin et sa grand-mère ainsi que toute une brigade criminelle d’autant que l’atmosphère générale n’est pas à la franche rigolade. Lorsque, quelques semaines après, un cadavre est découvert dans les beaux quartiers parisiens, même mutilation, la tension monte d’un cran. Qui peut en vouloir à ces gens sans histoires (?), un gilet jaune beaucoup trop revendicatif ? Quelqu’un qui profite du chaos ?
Au Bastion, le nouveau 36, le Commandant Jean-Yves le Guen, breton, et son adjoint, le Capitaine Patriziu Agostini, corse sont chargés de l’affaire, mais chuuuut, il ne faut pas que cela s’ébruite dans les media. En effet, avec le gilets jaunes qui ferraillent dehors, cette histoire pourrait mettre un peu plus le feu aux poudres.
Après visualisation des caméras, ils pensent que le meurtrier a profité des manifestations pour s’introduire chez sa victime. D’autres meurtres suivent avec le même protocole.
Chercher une aiguille dans une botte de foin, un gilet jaune dans le magma de gilets jaunes, voilà la tâche de le Guen-Agostini et leur équipe, bien sûr, sans que la presse en soit informée. Imaginez les doigts ou la langue qui démangent dans la ministère de la communication…. Quel beau discrédit pour la masse révoltée et révoltante pour certains. Il faut que le Guen hausse le ton avec une menace à peine voilée pour faire entendre au sous-fifre qui piaffe tant il veut se faire mousser.
Bon, revenons au cœur de l’enquête. Jean-Luc Bizien rapidement, nous présente un infirmier d'Ehpad bien sous tous rapports que l’on devine être rapidement partie prenante des crimes.
Et non, il n’y a pas tromperie sur le suspens car Jean-Luc Bizien le maintient quant à la raison de ces crimes odieux et pourquoi Gabriel, si silencieux auprès de ses collègues, est si attaché à cette pensionnaire de l'Ehpad Oui, il y a du secret là-dessous, de la pire espèce, non traité par la justice parce que la victime n’a pas pu ou voulu porter plainte et donc, verbaliser ce qui lui était arrivé, cela tenait de l’impossible. Maintenant qu’Alzheimer a commencé son travail de sape sur les souvenirs récents, le passé refait surface tel une marée nauséabonde.
Un polar d’une très belle facture.
Fresque tonitruante sur fond d’espionnage écologique, qui appuie là où ça fait mal : le poumon vert de la planète, l’Amazonie est la proie d’investisseurs qui se fichent totalement des conséquences de leurs actions, tant que le profit est à la clé. Pourquoi se soucier de la destinée d’une humanité dont on ne fera plus partie dans quelques décennies ?
L’action se situe en 2023, alors qu’un réquisitoire accuse le cupide Mackenzie de crimes écologiques. Mais le procès n’aura pas lieu : quatre membres du jury sont enlevés juste avant les débats. Quatre plus une : une jeune fille venue accompagner sa mère pour une tout autre raison..
Le commando a été terriblement efficace et a déjoué tous les plans de protection mis en place.
Pendant ce temps un véhicule désuet surplombe la canopée, avec à ses commandes un être mi-homme mi-monstre, vénéré par les Indiens.
Les kidnappés se réveilleront au sein de la jungle : toute la gamme d’émotions de la colère à l’émerveillement animeront le petit groupe.
A la lecture, on éprouve le sentiment d’assister à une projection d’un film d’action mouvementé, agité, rocambolesque. Tout aurait été limpide si j’avais pris le temps de lire en détail la couverture. Il ne s’agit pas d’une oeuvre princeps mais d’un roman écrit à partir du scénario du film Poumon vert et tapis rouge !
La cause est juste, mais ça ne fonctionne pas sur le plan littéraire. Trop de scènes de combat, trop de retournement de situations ! Trop aussi de ressuscités d’entre les morts…et trop de paragraphes Wikipédia.
464 pages Fayard 16 mars 2022
#LeBotaniste #NetGalleyFrance
Ce roman se passe à la frontière mexicaine /USA et nous suivons des narco-trafiquants, un ex-officier coréen, des policiers corrompus, des combats de chiens contre des hommes, un serial killer qui initie son frère au crime, une fille qui se fait violer par son père,... bref que du bonheur.
Difficile d'avoir un avis sur ce roman. C'est bien écrit ; chaque chapitre est le récit de l'histoire d'un des protagonistes et c'est un style narratif qui me plait. Tout cela est rythmé.
Mais au final, toute cette violence même parfaitement contée, et sans doute réaliste, était trop pour me faire apprécier ces histoires croisées qui finissent par se rejoindre.
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