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Genre : Romance historique
Avis : ARDENT
Lu en format Broché
Quand un roman vous emporte dans le Périgord du XVIème siècle…
Octobre 1562. Landry et sa petite sœur assistent à la mort de leur mère après celle de leur père sur l’un des champs de batailles entre Catholiques et Huguenots. Dans leur fuite, ils rencontrent de braves gens et Landry devient colporteur, bravant tous les dangers. Il sauve Mathilie, restée orpheline après le massacre de sa famille mais il ne peut pas la garder avec lui. Elle est papiste, il est connu comme étant un parpaillot, comment pourraient-ils traverser les années de folie meurtrière qui déchirent le pays ? Se retrouveront-ils, un jour ?
J’aime l’écriture de Jacquie Béal qui passe de siècle en siècle dans ses romans, avec toujours la même rigueur pour un fond historique bien campé. Cela a pour effet, du moins sur moi, de me trouver dans ses romans comme devant un film, emportée dans le souffle de l’histoire.
Les évènements politiques mettent sur le devant de la scène le pouvoir de l’époque et l’intelligence de deux femmes : Catherine de Médicis et Jeanne d’Albret. Des femmes qui ne redoutent pas de faire la guerre et de livrer à la populace affamée et haineuse, les riches des deux camps. Au milieu de ces affrontements, la fiction nous invite à suivre Landry, que la douleur n’a jamais égaré, qui reste libre, fier, volontaire et bienveillant. Des qualités qui feront de lui l’ami d’un noble à qui il apprendra que les livres sont aussi importants que l’épée.
Je vous avais indiqué dans les chroniques précédentes que j’avais trouvé l’écriture de la romancière fluide et dynamique, eh bien, je persiste et je signe. Bien que très riches en scènes de batailles et en massacres, les scènes d’action expliquent le climat de l’époque et rendent bien la terreur qui y régnait. J’ai aimé voir évoluer Landry avec ses timidités et sa découverte de l’amour ; un environnement que l’on retrouve plus souvent chez les ingénues des romances. Ici, si l’écriture est d’encre, les personnages sont bien de sang, courageux et émouvants.
Ce livre, initialement publié en grand format, vient de rejoindre les Editions Terres de l’Ouest en format poche. Si vous aimez les romances au terreau bien fourni et aux héros valeureux et chevaliers, je ne peux que vous engager à découvrir Landry.
Je remercie Jacquie Béal pour sa confiance renouvelée. J’ai fait cette belle rencontre à l’occasion d’un concours organisé par Joelle Marchal sur son groupe : Lecteurs-Auteurs : la passion des mots. Ensuite, le respect partagé a scellé nos rapports.
Quand un roman vous emporte dans l’Aquitaine du XVIIème siècle…
Aquitaine, 1637. Altaïre est le fruit d’une passion plus que d’un amour et son enfance se déroule dans une liberté totale. Après la mort de ses parents, durant les violences de « La Fronde », elle doit se soumettre aux règles d’éducation stricte exigées par son oncle qui est son tuteur. Ensuite, ce sera le couvent et le mariage obligé. Mais l’enfant devenue femme ne veut pas renoncer à sa liberté, alors comment sortir des pièges de ce siècle ?
Entre terreurs et prières, le monde de cette jeune enfant n’est guère engageant, tout comme la période, qui oblige les nobles à choisir leur camp : Louis XIV ou le Prince de Condé.
Ayant passé ses premières années dans l’indépendance la plus curieuse et exaltante, la jeune fille ne peut que ruer dans les brancards et à cette époque, ils étaient lourds. Intelligente, déterminée, rouée, elle pourra toujours compter sur le secours des femmes qui l’entourent et sur les surprises de la vie.
Entre les descriptions des évènements politiques scrupuleusement évoqués et le romantisme d’une héroïne que l’on ne peut que plaindre, encourager, et blâmer parfois quand le corps a des réticences que son âme n’a jamais eues, la lecture est addictive. Entre tisanes de feuilles de ronces en interne et emplâtres de joubarbes des toits en externe, donnés en soulagement des maux quotidiens, la jeune Altaïre découvre la vie et la soumission à l’homme. Et savoir quelle femme elle deviendra est la seule inconnue de cette romance.
Je vous avais indiqué en avril que j’avais trouvé l’écriture de la romancière fluide et dynamique, eh bien, je persiste et je signe. S’il y a moins de technicité dans les travaux évoqués, j’ai trouvé, en revanche, une très belle introspection chez les personnages masculins qui sont amenés, face à la beauté et à l’ingénuité d’une femme intrépide, à fendre l’armure.
Ce livre, initialement publié en grand format, vient de rejoindre les Editions Terres de l’Ouest en format poche. Si vous aimez les romans faisant la part belle aux femmes de caractère, je ne peux que vous engager à découvrir Altaïre.
Je remercie Jacquie Béal pour sa confiance renouvelée. J’ai fait cette belle rencontre à l’occasion du concours organisé par Joelle Marchal pour l’anniversaire du groupe : Lecteurs-Auteurs : la passion des mots.
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