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Thibaut, jeune conseiller d’éducation, arrive à Besançon. Nommé à Planoise, il décide de s’installer dans le quartier du collège.
Drôle d’idée ce blanc qui vit dans la tour du four. Du four ? Oui, cette cage d’escalier qui a été confisquée à ses habitants par une bande de trafiquants de drogue albanais.
Ce sont eux qui font la loi dans ce monde là. Dans ces conditions, les locataires de la tour doivent prouver qu’ils habitent bien là s’ils veulent être « autorisés » à rentrer chez eux.
Bienvenue dans les banlieues difficiles françaises.
Mais le jour où suite à un règlement de compte les chefs du réseau tombent, Thibault et sa voisine Mme Ramla tombent sur la planque des malfrats.
Dès lors se pose la question de savoir que faire du stock. Quand le but est d’aider les autres le plus possible et par tout les moyens, la réponse est vite trouvée. Quitte à basculer du mauvais côté de la force.
C’est avec cette idée aussi loufoque qu’humaniste que l’auteur nous entraîne sur 300 pages, pour le plus grand plaisir de son lecteur.
Absolument pas crédible mais assez original pour avoir envie d’aller au bout de l’histoire de ce duo aussi original que décalé.
https://domiclire.wordpress.com/2024/04/21/shit-jacky-schwartzmann/
J'ai mieux compris pourquoi le personnage principal se cache dans cette ville, enfin.
Mention spéciale à ses tee-shirts de groupe de metal et aux paroles de chanson glissés dans l'album.
Un second tome à la couverture blanche même si le contenu est plus sanglant.
J'ai aimé les sermons spéciaux de ce faux prêtre qui se forme sur YouTube.
J'ai adoré le graphisme magnifique de l'album : la couverture noire, la vue sur la ville en arrivant par le train, les doubles pages de paysages.
J'ai été moins fan de l'histoire avec laquelle j'ai eu un peu de mal.
Espérons que je comprenne mieux avec le second tome.
J'ai aimé l'humour : que se passe-t-il le dimanche ?
Et j'ai eu de la peine pour la petite fille qui fait ses devoirs au café.
Le premier tome d'Habemus Bastard a permis de planter le décor et une montée en tension entre les différents protagonistes. J'attendais la suite avec curiosité car j'avais bien accroché, même si quelques ajustements étaient nécessaires.
Le principal défaut que j'avais ressenti initialement était ce manque de liant, mais force est de constater que la suite a su me démentir. Nous suivons toujours les péripéties de Lucien, prêtre défroqué au sens figuré, prêchant un catholicisme moderne en apparence mais aux méthodes peu orthodoxes. Il mène son petit monde à la baguette et son trafic se déroule presque sans accrocs.
J'ai apprécié ce basculement vers un style plus proche du thriller avec un dénouement qui bien que prévisible dans l'action, n'en est pas avare dans ses révélations. L'histoire est travaillée, et le personnage de Lucien apparaît comme un antihéros qui ne laisse pas indifférent : une psychologie plus subtile qu'elle n'en a l'air et un caractère tantôt emporté tantôt réfléchi.
Dans l'ensemble c'est une conclusion réussie. Bravo à Jacky Schwartzmann et Sylvain Vallée. Je jetterai un oeil plus attentif à leurs productions respectives.
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