Cette semaine MaLibrairie vous emmène à Nantes rencontrer Charlotte et sa librairie "La vie devant soi"
Cette semaine MaLibrairie vous emmène à Nantes rencontrer Charlotte. Cette jeune femme malvoyante a fait le pari un peu fou il y a plus deux ans de créer sa librairie La vie devant soi. Elle est pétillante, dynamique et partage avec nous cette sélection de la...
Cette semaine MaLibrairie vous emmène à Nantes rencontrer Charlotte et sa librairie "La vie devant soi"
Comme les autres, j'ai été happé par ce récit.
Et pourtant, tout du long, je me suis dit que je n'aimais pas top ces dessins poisseux, et que je trouvais que l'histoire pietinnait.
Malgré tout, après avoir tourné la dernière page du tome 1, j'ai hâte de me lancer dans la suite. C'est que probablement, ça n'est pas si raté que ça ;)...
Admirateurs inconditionnels de Malraux, ne lisez pas cette BD.
A la mode « Tintin » pour le texte et surtout le graphisme, sauf que… Le ministre André Malraux a remplacé le capitaine Haddock…
Sauf que…. Le trait est beaucoup plus méchant que dans Tintin.
La Joconde est prêtée aux USA et le Ministre de la Culture la garde jalousement dans sa cabine. Il ne fait confiance à personne et surtout s’estime le seul en capacité de la protéger contre des vols éventuels.
Bien sûr, c’est caricatural, mais infiniment jouissif. Car après bien des années à encenser Malraux, la réalité du personnage revient en boomerang : mégalo, parano, mytho, shooté. Seule, son écriture trouve grâce auprès des auteurs. Comme quoi, ils ont bien compris le personnage du Ministre de la Culture.
Une BD féroce mais sérieuse, qui m’a donné l’envie de me replonger dans la vie de Malraux et de relire « la condition humaine ». Comme quoi….
https://commelaplume.blogspot.com/
Un cadeau de dernier minute à faire ? Voilà un album jouissif à offrir !
Bourhis et Bourgeron s'empare d'un fait historique: le prêt en 1962 de la Joconde aux États-Unis. C'est le ministre de la culture de l'époque, André Malraux, qui se charge de persuader Le Louvre et De Gaulle du bien fondé politique de l'affaire et de convoyer le célèbre tableau vers New-York.
On assiste donc au départ du Havre puis on suit en huis-clos la croisière de Mona Lisa, un voyage pour le moins mouvementé sur le paquebot France. Malraux navigue lui aussi entre délires opiacés, alcool, LSD et envolées lyriques et politiques charmeuses... Puis le tableau disparaît.
Tanquerelle (le dernier Atlas) croque à merveille Le Ministre d’État et toute une galerie de personnages secondaires savoureux. C'est drôle, burlesque, c'est délicieux comme un bon Vaudeville à la sauce Cluedo car il faut bien retrouver l'illustre portrait. Les couleurs d'Isabelle Merlet sont, comme d'habitude, parfaites.
Cet album réjouissant aura toute sa place sous le sapin et pourra plaire à toute la famille (bon ok pas les plus jeunes !), une vraie réussite !
Voici un album qui aurait également pu s'intituler Le Ministre (d’État s’il vous plaît), La Joconde (que vient-elle faire dans cette galère) et le France (oui, la France est également concernée). Mais à quoi peut-on s’attendre en découvrant André Malraux (clope au bec) agrippé au tableau représentant Mona Lisa le tout sur fond de paquebot transatlantique ? Et bien tout simplement à passer un moment de rire (aux éclats), et voilà bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé.
Sérieusement, le fond de cette histoire est véridique. Afin d’améliorer les relations un peu tendues entre la France et les États-Unis (le grand Charles désire plus d’indépendance), son Ministre d’État à la culture, André Malraux, va accepter une chose incroyable. Prêter La Joconde (on ne parle pas de tableau mineur mais de l'œuvre datant du début du 16e siècle réalisée par le maître Léonard de Vinci) aux Américains pour la National Gallery à Washington et le MoMa à New York !
Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de Malraux pour accepter une telle entreprise ? Et voilà Lisa Gherardini embarquée avec le Ministre (oui d’État), la conservateur en chef du Musée du Louvre (elle aussi clope au bec, on pouvait fumer partout en 1962 et on ne féminise pas les titres en 1962 !), un service de sécurité (oui on ne transporte pas une croûte), des personnages divers et variés hauts en couleurs… Et vogue la galère !
Comme vous vous en doutez bien, cette escapade culturelle ne va pas se dérouler comme prévue. Mais que se passerait-il si ce joyau de la Renaissance venait à disparaître ? Imaginez un André Malraux, atteint d’un syndrôme Gilles de la Tourette et soutenu par l’alcool et les médicaments, qui part en vrille verbalement et intellectuellement.
Truculent, voilà le qualificatif qui me vient à l’esprit pour résumer en un mot cet album et son personnage principal. Ce n’est pas évident de faire rire, mais cet album est une vraie réussite.
Merci Hervé Bourhis, Franck Bourgeron, Hervé Tanquerelle et Isabelle Merlet d’avoir revisité, à peine, ce morceau d’Histoire.
Que diable Mona Lisa allait-elle faire dans cette galère ? (Les Fourberies des auteurs, acte II, scène 7)
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