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Guy Rechenmann

Guy Rechenmann

Ecrivain et homme de télévision, Guy Rechenmann avoue être un rêveur et un poète. En 2008 il publie un recueil de poésies et de nouvelles "La Vague" éditions Ecri'mages suivi de trois romans "Des fourmis dans les doigts" éd. L'Harmattan et "Le Choix de Victor" éd.Vents Salés où se mêlent suspense...

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Ecrivain et homme de télévision, Guy Rechenmann avoue être un rêveur et un poète. En 2008 il publie un recueil de poésies et de nouvelles "La Vague" éditions Ecri'mages suivi de trois romans "Des fourmis dans les doigts" éd. L'Harmattan et "Le Choix de Victor" éd.Vents Salés où se mêlent suspense, poésie et onirisme...

Avec FLIC DE PAPIER, FAUSSE NOTE et A LA PLACE DE L'AUTRE ses derniers romans aux éditions Vents Salés, il revisite le genre policier d'une façon nouvelle et inattendue
grâce au même personnage Anselme Viloc, un flic atypique et obstiné.
 
Guy Rechenmann écrit ses romans au Cap-Ferret
 
Crédit photo © Guy Rechenmann

Articles en lien avec Guy Rechenmann (1)

Avis sur cet auteur (74)

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    Couverture du livre « Même le scorpion pleure » de Guy Rechenmann aux éditions Cairn

    Michel Giraud sur Même le scorpion pleure de Guy Rechenmann

    Un pote qui meurt brusquement après avoir signé un contrat de viager. Une personne qui sourit béatement aux obsèques du décédé. Il n'en faut pas plus pour éveiller l'instinct d'Anselme Viloc, dit "Le flic de papier", même pendant ses congés.
    Aidé de sa complice Lily et de Jérémy son adjoint,...
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    Un pote qui meurt brusquement après avoir signé un contrat de viager. Une personne qui sourit béatement aux obsèques du décédé. Il n'en faut pas plus pour éveiller l'instinct d'Anselme Viloc, dit "Le flic de papier", même pendant ses congés.
    Aidé de sa complice Lily et de Jérémy son adjoint, Viloc parvient à convaincre son supérieur, le commissaire Plaziat, d'ouvrir une enquête...

    Un Viloc ne serait-il jamais aussi impliqué, et dangereux pour les malfrats, que quand on ne lui demande pas de réfléchir, quand il est en congés... C'est la question que doivent se poser les lecteurs de ce livre.
    L'intrigue est bien menée ; c'est sans doute une des meilleures de la série. Dommage que le dénouement, et les péripéties qui le précèdent, soient aussi improbables, tirés par les cheveux...
    Pas trop de surprise sur les personnages. Viloc et sa bande, égaux à eux-mêmes, pourrait-on dire. Mais cela fonctionne bien, alors pourquoi s'en priver ?
    Et puis, Guy Rechenmann sait si bien restituer l'ambiance nonchalante du Cap-Ferret... "Quand est-ce qu'on y retourne pour courir le marathon", me demandait un pote le week-end dernier ? J'ajouterai "Et manger des huitres après l'arrivée".
    L'écriture, à elle seule, rend hommage au lieu : les lettres et les mots ondulent sous le vent et les marées pour finir par former des phrases. de la prose, et même des poèmes, à l'ombre des pins...
    Vraiment dommage que ces histoires de... (non, je ne vous dévoilerai pas la clé de l'intrigue) soient venues gâcher mon plaisir...

    Merci au éditions Cairn, à l'auteur et à sa compagne de m'avoir permis de lire ce livre.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/11/19/meme-le-scorpion-pleure-de-guy-rechenmann-aux-editions-cairn-un-denouement-tire-par-les-cheveux/

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    Couverture du livre « Victor » de Guy Rechenmann aux éditions Cairn

    Chantal Lafon sur Victor de Guy Rechenmann

    Vingt ans après
    Un jeune homme de 25 ans, fin des années 70 à Bordeaux, vit dans un immeuble grisâtre en apparence mais très ensoleillé par la pittoresque Constança (concierge portugaise aimant les livres et Jacques Brel).
    Il s'appelle Fred Victor et vit avec son chat Victor pur gouttière.
    Il...
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    Vingt ans après
    Un jeune homme de 25 ans, fin des années 70 à Bordeaux, vit dans un immeuble grisâtre en apparence mais très ensoleillé par la pittoresque Constança (concierge portugaise aimant les livres et Jacques Brel).
    Il s'appelle Fred Victor et vit avec son chat Victor pur gouttière.
    Il a deux potes, Bob issu de la DDASS et Jimmy Sénégalais musicos. Tous des éclopés de la vie.
    Fred veut évoluer et pour cela changer de boulot. C'est à ce moment-là que le destin frappe à sa porte et que Victor veille.

    La construction du livre peut dérouter le lecteur mais si celui-ci accepte le jeu, il sera vite entraîné dans cette belle histoire, particulière où il se sentira chez lui .
    Qui n'a jamais fait ce voyage intérieur face à sa vie?
    La règle du jeu est la suivante:
    — 13 octobre 1978: un vendredi
    — 11 octobre 1978: le destin toque à la porte de Fred
    — 12 octobre 1978: seulement quelques heures pour faire un choix parmi :
    1. Une vie banale, triste reproduction de la vie qu'il a lui-même subi enfant…
    2. Une mauvaise vie, celle d'un caïd qui finit une balle dans la tête…
    3. La voie de la gloire avec ses 2 copains, la musique, le nomadisme et sa mort à 54 ans…
    * La voie non numérotée, mémoire remise à zéro, la résilience, tout est possible…
    Laissez-vous aller, sortez des sentiers battus devenez lecteur actif, vivez l'histoire et souvenez-vous quel choix avez-vous fait…
    Ce livre est original, cela devient rare, bien écrit, une vraie tonalité.
    Comme l’auteur j’ai donné un coup de blush à ma recension Le choix de Victor qui contrairement à moi n’a pas pris une ride, et reflète encore mon ressenti sur cette étrange histoire.
    Le commissaire Plaziat défie Viloc avec ce cas d’école pour sa huitième enquête quoi de mieux qu’un Cold case pour mettre ses petites cellules grises en mode in ?
    « L’initiateur, le créateur, le coupable, celui qui a imaginé ce scénario est soit psychopathe soit un génie de la mise en scène, mais de toute façon il est instruit le zèbre. » c’est Lily qui vous le dit et elle s’y connaît côté esprit qui carbure.
    Pourquoi le flic de l’époque Lacorde (pour un presque pendu) a-t-il échoué à résoudre cette énigme ?
    Petit rappel :
    « Les Parques sont, dans la religion romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. »
    Dans cette seconde partie ce n’est pas seulement la résolution d’une énigme c’est avant tout une façon de croquer des portraits, le notaire pittoresque qui fait connaissance avec Lacorde dans une chambre d’hôpital, Fred et sa nouvelle vie, Lily encore et toujours, le monde de Castéja et le bassin dans toute sa splendeur.
    Parfois Guy Rechenmann se fait aquarelliste mais il jubile à dérailler dans le monde expressionniste de Munch dans sa crise d’angoisse existentielle.
    En refermant le livre je me dis que Guy est le Gavroche de la littérature et qu’il continue à chantonner d’un air plein de malice :
    « Il est tombé par terre, c’est la faute à Voltaire
    Le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau
    Si tu n’es pas notaire, c’est la faute à Voltaire
    Tu es petit oiseau, c’est la faute à Rousseau »
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2024/05/08/victor/

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    Couverture du livre « Une étoile en enfer » de Guy Rechenmann aux éditions Cairn

    Michel Giraud sur Une étoile en enfer de Guy Rechenmann

    Quel lien peut-il y avoir entre l'effondrement en 1248 d'un pan du mont Apremont, dans la Chartreuse, le naufrage d'un chalutier d'Arcachon et la disparition en proche banlieue parisienne d'une apprentie cuisinière en formation chez un grand chef en devenir ?
    Réponse : Anselme Viloc, dit le...
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    Quel lien peut-il y avoir entre l'effondrement en 1248 d'un pan du mont Apremont, dans la Chartreuse, le naufrage d'un chalutier d'Arcachon et la disparition en proche banlieue parisienne d'une apprentie cuisinière en formation chez un grand chef en devenir ?
    Réponse : Anselme Viloc, dit le Flic de papier, un policier aux méthodes peu orthodoxes mais affichant un taux d'élucidation des enquêtes impressionnant.

    Disons-le tout net, l'intrigue principale, et son dénouement, sont tirés par les cheveux ; "abracadabrantesques", aurait dit Jacques Chirac. Et pourtant, j'en suis certain, pas dépourvus de fondements scientifiques et historiques... Guy Rechenmann excelle à transformer Sciences et Histoire en petites histoires captivantes...

    Je n'ai pas (encore ?) le plaisir de connaître l'auteur, mais il ne fait aucun doute pour moi qu'il y a du Viloc en lui ; ou plutôt l'inverse : rêveur, poète et amoureux des belles phrases. J'espère cependant que son épouse aura bénéficié d'une vie moins mouvementée que Mme Viloc.

    7/8. Non, ce n'est pas une note. C'est juste que c'est le septième Flic de papier que je lis, et qu'il n'en reste plus qu'un dans ma pile de livres à lire... Ensuite, il faudra que j'attende que G. Rechenmann en publie un neuvième...

    7, cela met Guy Rechenmann en bonne place dans mon top 20 des auteurs les plus lus, auprès d'Agatha Christie, Jean-Pierre Chabrol, Yasmina Khadra, Molière ou Émile Zola...

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/04/26/une-etoile-en-enfer-de-guy-rechenmann-aux-editions-cairn/

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    Couverture du livre « Victor » de Guy Rechenmann aux éditions Cairn

    Catherine Rechenmann Arrieutort sur Victor de Guy Rechenmann

    Une 8ème enquête pour le flic de papier qui s’attaque à l’énigme d’un cold case , un cas d’école souvent relaté chez les jeunes enquêteurs … Un récit en trois parties: la première avec le spectacle, la deuxième c’est l’identification du coupable avec le commissaire Lacorde il y a déjà...
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    Une 8ème enquête pour le flic de papier qui s’attaque à l’énigme d’un cold case , un cas d’école souvent relaté chez les jeunes enquêteurs … Un récit en trois parties: la première avec le spectacle, la deuxième c’est l’identification du coupable avec le commissaire Lacorde il y a déjà longtemps, et finalement la troisième, avec Anselme Viloc, la recherche et la découverte des preuves.
    Les faits se sont déroulés à Bordeaux dans les années 70’ la victime s’est vu offrir de choisir sa vie ! Est-ce possible? Qui sait? Comme une allusion au Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Un pari fou … un choix cornélien … même le chat Victor s’en émeut …pour finir poussé dans la vide par des mains gantées de couleurs différentes l’une de rose , l’autre de bleu …
    À la manière d’un Hercule Poirot rapidement on connaît les faits , l’ancien commissaire avait patiemment récolté tous les indices de cette folle histoire sans jamais avoir suffisamment de preuves pour confondre et inculper le coupable qu’il avait réussi à identifier.
    Cela s’avère un sacré challenge que le commissaire Plaziat propose à Anselme Viloc tant d’années après … Évidemment il devra faire appel à toutes ses cellules grises, non sans l’aide de Lily la jeune surdouée toujours fine mouche, pour ceux qui connaissent la série du Flic de papier, et faire une incursion dans les différentes techniques de l’hypnose et de la manipulation mentale , objet de cet opus . Techniques réelles , efficaces et avérées comme nous l’apprendrons …. Ensuite, comment dénicher les preuves si longtemps après la tentative de meurtre, car elle existent ! À vous de le découvrir dans cette enquête hors du commun … la référence aux Parques de la mythologie, aux célèbres spectacles d’hypnose de la famille Blackstone , au déterminisme et au libre arbitre…
    En conclusion la chance pour Anselme Viloc s’avère être la constante que ceux qui ourdissent des assassinats en font toujours trop !
    Chacune des enquêtes, 8 au total , abordent à chaque fois un thème bien particulier: la résilience, la geobiologie, la sorcellerie, la manipulation mentale, le bien et le mal, la recherche de ses origines, le goût ultime, l’hypnose…le libre arbitre
    Guy Rechenmann est un auteur qui sort toujours des sentiers battus et c’est un plaisir dans notre époque d’uniformisation
    A lire